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The Confessions of St. Augustin In Thirteen Books
Chapter IX.--Wisdom and the Beginning.
11. In this Beginning, O God, hast Thou made heaven and earth,--in Thy Word, in Thy Son, in Thy Power, in Thy Wisdom, in Thy Truth, wondrously speaking and wondrously making. Who shall comprehend? who shall relate it? What is that which shines through me, and strikes my heart without injury, and I both shudder and burn? I shudder inasmuch as I am unlike it; and I burn inasmuch as I am like it. It is Wisdom itself that shines through me, clearing my cloudiness, which again overwhelms me, fainting from it, in the darkness and amount of my punishment. For my strength is brought down in need, 1 so that I cannot endure my blessings, until Thou, O Lord, who hast been gracious to all mine iniquities, heal also all mine infirmities; because Thou shalt also redeem my life from corruption, and crown me with Thy loving-kindness and mercy, and shalt satisfy my desire with good things, because my youth shall be renewed like the eagle's. 2 For by hope we are saved; and through patience we await Thy promises. 3 Let him that is able hear Thee discoursing within. I will with confidence cry out from Thy oracle, How wonderful are Thy works, O Lord, in Wisdom hast Thou made them all. 4 And this Wisdom is the Beginning, and in that Beginning hast Thou made heaven and earth.
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Les confessions de Saint Augustin
CHAPITRE IX. LE VERBE PARLE A NOTRE COEUR.
11. C’est dans ce Principe, ô Dieu, que vous avez fait le ciel et la terre; c’est dans votre Verbe, votre Fils, votre vertu, votre sagesse, votre vérité ; par une parole, par une opération admirable. Qui pourra comprendre cette merveille? qui pourra la raconter? Quelle est cette lumière qui par intervalle m’éclaire, et frappe mon coeur sans le blesser; le glace d’épouvante, et l’embrase d’amour : épouvante, en tant que je suis si loin; amour, en tant que je suis plus près d’elle?
C’est la sagesse, la sagesse elle-même, dont le rayon déchire par intervalle les nuages de mon âme, qui, souvent infidèle à cette lumière, retombe dans ses ténèbres, sous le fardeau de son supplice : car ma détresse a épuisé mes forces (Ps. XXX, 2); je suis incapable même de porter mon bonheur, tant que votre pitié, Seigneur, secourable à mes iniquités, n’aura pas «guéri toutes mes langueurs. Mais vous rachèterez ma vie de la corruption; vous me couronnerez de compassion et de miséricorde; vous rassasierez de vos biens tout mon désir; et ma jeunesse sera renouvelée comme celle de l’aigle (Ps. CII, 3-5); » car l’espérance est notre salut; et nous attendons vos promesses en patience (Rom. VIII, 24, 25). Entende en soi qui pourra votre parole intérieure, moi je m’écrie, sur la foi de votre oracle: « Que vos oeuvres sont glorieuses, Seigneur! Vous avez tout fait dans votre Sagesse (Ps. CIII, 24). »Elle est le principe; et c’est dans ce principe que vous avez créé le ciel et la terre. (477)