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Works Augustine of Hippo (354-430)

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De la vie bienheureuse

16.

Tandis que nous l'engagions en badinant ainsi à prendre sa part du festin, je remarquai que les autres convives, ignorant tout ce qui se passait et curieux de savoir ce que nous pouvions dire entre nous avec une physionomie si enjouée, me regardaient sans rire. Ils me firent l'effet de ces convives que l'on rencontre bien souvent au milieu de commensaux avides et rapaces et qui s'abstiennent de toucher aux mets, par un sentiment de dignité et de retenue. Comme je les avais invités, comme je jouais en cette occasion le rôle d'un grand personnage, et, pour tout dire, le rôle de celui qui invite au nom d'un homme vraiment digne de ce nom, je ne pus me contenir, et je fus choqué de cette différence d'attitude entre mes convives, qui rompait l'harmonie de notre festin. Je souris à ma mère. Usant d'une entière franchise, et m'ordonnant de tirer, pour ainsi dire, de son buffet particulier un supplément pour des convives trop discrets: Dis-nous donc, s'écria-t-elle, et explique-nous quels sont ces académiciens et ce qu'ils veulent. Je le lui expliquai en quelques termes bien clairs et de façon à renseigner tout le monde sur leur compte. Ces gens-là, dit-elle alors, sont des tombeurs (caducarii). C'est le nom qu'on donne chez nous dans le peuple à ceux qui tombent du haut-mal, et aussitôt elle se lève pour s'en aller. Le repas était fini . Nous nous retirâmes tous de fort bonne-humeur et en riant1.


  1. On sait que les Romains rompaient leurs assemblées quand quelqu'un tombait du haut mal. De là vient le spirituel à propos de la réflexion de sainte Monique. ↩

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Vom glücklichen Leben (ChatGPT)

16.

Aber während wir ihn mit diesen Worten scherzten, als würden wir ihn herausfordern, seinen Anteil zu essen, bemerkte ich, dass die anderen von der ganzen Sache nichts wussten, aber neugierig waren, was zwischen uns allein so vergnüglich vor sich ging, und uns ohne Lachen ansahen. Sie schienen mir genau wie diejenigen, die oft passiert, die bei einem Festmahl unter sehr gierigen und räuberischen Gästen sitzen und sich entweder aus Ernsthaftigkeit oder Scham vom Rauben zurückhalten. Und weil ich eingeladen hatte und die Rolle eines großen Mannes spielte, und um die ganze Sache zu erklären, trug ich auch die Rolle eines wahren Menschen, der bei diesem Festmahl einlädt. Ich konnte es nicht ertragen, und diese Ungleichheit und Diskrepanz unseres Tisches bewegte mich. Ich lächelte der Mutter zu. Und sie befahl sehr großzügig, das Wenige, was sie hatten, als ob aus ihrem eigenen Keller hervorzuholen: „Erzähl uns jetzt“, sagte sie, „und erkläre, wer diese Akademiker sind und was sie wollen?“ Nachdem ich ihr kurz und offen erklärt hatte, sodass keiner von ihnen unwissend wegging, sagte sie: „Diese Menschen sind Anfallskranke (caducarii)“ (ein Name, mit dem bei uns im Volksmund diejenigen bezeichnet werden, die vom Wahnsinn überwältigt werden), und stand gleichzeitig auf, um wegzugehen; und hier gingen wir alle fröhlich und lachend auseinander, nachdem eine Pause eingelegt wurde.

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