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Works Augustine of Hippo (354-430) De musica

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Traité de la musique

32.

Mais pour tout ce qui ne relève que de la raison dans le mélange des pieds, quand elle est seule appelée à juger des combinaisons qui s'adressent à l'oreille, il faut bien retenir ce principe : les fractions de pied qui vont bien après des pieds déterminés, quand il y a un silence complémentaire, comme l'iambe après le ditrochée ou le second épitrite, le spondée après l'antispaste, vont mal après certains pieds auxquels pourtant les premiers s'unissaient avec grâce. Exemple : il est manifeste que l'iambe va très-bien après le molosse, comme dans ce mètre souvent cité, avec un silence de trois temps à la fin

Ver blandum viret floribus.

Mais si tu substitues au molosse un ditrochée, par exemple :

Vere terra viret floribus,

l'oreille repousse cette combinaison et la condamne absolument. On peut faire aisément cette expérience sur d'autres mètres, en prenant l'oreille pour guide. C'est en effet une Térence; Pomponius.

règle invariable que, quand on assemble des pieds qui ont entre eux de l'affinité, il faut mettre à la fin des fractions de pied en harmonie avec tous les pieds de la série, afin d'éviter que leur alliance naturelle ne soit troublée par quelque défaut de symétrie.

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De musica (PL)

32.

Quod autem in pedum commixtione ad rationem solam pertinet de iis rebus quae sentiuntur judicantem; sciendum est eas partes pedum, quae post certos pedes silentio restante suaviter locantur, ut iambus post dichorium atque secundum epitritum, et spondeus post antispastum, etiam post alios pedes male locari, quibus isti permixti fuerint: nam manifestum est iambum post molossum bene poni, sicut hoc exemplum indicat saepe repetitum cum silentio in fine temporum trium, Ver blandum viret floribus: at si pro molosso primum dichorium constituas, ut est, Vere terra viret floribus, respuit hoc auditus atque condemnat. [Col. 1145] Id etiam in caeteris sensu explorante facile est experiri. Ratio namque certissima est, cum sibi copulantur qui inter se sunt copulabiles pedes, eas partes debere in fine subjungi quae omnibus conveniunt in illa serie collocatis, ne inter socios quodammodo discordiae aliquid oriatur.

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