1.
Le Seigneur m'a rendu joyeux lorsque, par la lettre de votre sainteté, j'ai appris l'heureuse arrivée de notre frère et prêtre Quintus et de ceux qui ont traversé la mer avec lui 1; j'en rends grâce à Celui qui soulage les affligés et console les humbles, et maintenant je m'acquitte de la réponse que je dois à votre affectueuse sincérité, en profitant de la très-prochaine occasion de notre fils et collègue dans le diaconat, Ruffin, qui part du rivage d'Hippone. J'approuve le dessein de miséricorde que le Seigneur vous a inspiré et que vous avez bien voulu me communiquer; que Dieu favorise et fasse réussir ce dessein ! Je me sens allégé d'un grand poids depuis que j'ai appris l'arrivée au milieu de vous d'un homme qui m'est bien cher, depuis que j'ai su que vous l'aviez recommandé à la fois par vos bons offices et par vos saintes prières 2.