17.
« C'est pourquoi, dit l'Apôtre, cela ne dépend ni de celui qui veut, ni de celui qui court, mais de Dieu qui fait miséricorde : » voilà pour ceux qui sont délivrés et justifiés par la grâce. Quant à ceux sur lesquels la colère de Dieu demeure, comme Dieu se sert d'eux pour instruire les autres qu'il daigne délivrer, l'Apôtre ajoute: « Dieu a dit à Pharaon dans l'Ecriture : Je t'ai suscité moi-même pour faire éclater en toi ma puissance, et pour que mon nom soit annoncé par toute la terre 1. Et l'Apôtre conclut ensuite par ces mots ce qu'il dit des uns et lies autres: «Il fait donc miséricorde à qui il veut et endurcit qui il veut : » nulle part il n'y a injustice dans sa conduite, mais partout miséricorde et vérité. Et cependant l'audacieuse faiblesse humaine se remue encore; j'entends la faiblesse de ceux qui, selon les conjectures de leur coeur, s'efforcent de pénétrer l'insondable profondeur des jugements de Dieu !
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Rom. IX, 17. ↩