3.
De même qu'il y a de bons et de mauvais pasteurs, de même, dans les troupeaux, il y a les bons et les mauvais. Les bons sont appelés du nom de brebis, les mauvais du nom de boucs; ils paissent ensemble, jusqu'à ce que vienne le Prince des pasteurs, que l’Evangile nomme « le seul Pasteur 1; » et jusqu'à ce que, selon sa promesse, il sépare les brebis des boucs 2. Il nous a ordonné de réunir : il s'est réservé de séparer : car celui-là seul doit séparer, qui ne peut se tromper. Les serviteurs orgueilleux qui ont osé faire si aisément la séparation que le Seigneur s'est réservée, se sont séparés eux-mêmes de l’unité catholique impurs par le schisme, comment auraient-ils pu avoir un troupeau pur?