CI. (Ib. XXIV, 9.)
Dieu parait sous une forme sensible. — « Et Moïse monta; ainsi que Aaron, et Nadab, et Abiud, et les soixante-dix anciens d'Israël ; et ils virent le lieu où s'était arrêté le Dieu d'Israël. » Pour ceux qui entendent l'Ecriture, il est évident que Dieu n'est contenu en aucun lieu, et qu'il n'est pas assujéti comme nous avec nos corps, à prendre diverses situations, comme de s'asseoir, de se coucher, de se tenir debout, et le reste. Ces exigences s'imposent uniquement aux corps. Or Dieu est esprit 1. Si donc il s'est manifesté sous la forme d'un corps ou par des signes exprimés corporellement, sa substance divine, qui fait qu'il est ce qu'il est, ne s'est point montrée à des yeux mortels; mais, en prenant des formes sensibles, il a fait acte de toute-puissance.
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Jean, IV, 24. ↩