XXXIV. (Ib. XIX,16.)
Ce que l'Ecriture entend par ces mots : un blessé, un mort. — « Quiconque aura touché dans la campagne un blessé, ou un mort, ou l'os d'un homme, ou un tombeau. » On peut demander ce que l'Écriture entend par « un blessé et un mort. » Car si elle distingue le blessé du mort, on pourra conclure que l'impureté se contracte au contacte d'un homme blessé, fût-il encore vivant : ce qui est absurde. Mais comme on peut mourir des suites d'une blessure, toute la distinction qu'elle a voulu faire et indiquer, est celle qui existe entre l'homme mort en conséquence de sa blessure, et l'homme mort sans avoir été blessé.