LII. (Ib. XXI, 13.)
Ismaël, enfant de la chair, Isaac, enfant de la promesse. — Il faut noter qu'Ismaël, lui aussi, reçut de Dieu la qualification de fils du sang d'Abraham, en raison de l'interprétation suivante que l'Apôtre nous donne de ces paroles : « C'est d' Isaac que sortira la race héritière de ton nom : c'est-à-dire ce ne sont pas les enfants nés de la chair, mais les enfants de la promesse, qui sont réputés de cette race 1. » Isaac est donc proprement le fils en sa qualité, non de fils de la chair, mais de fils de la promesse relative à toutes les nations.
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I Rom. IX, 7, 8. ↩