LXXVII.
« Ne vous étudiez pas à contenter la chair dans ses convoitises 1. » C'est que les soins donnés à la chair ne sont point blâmables, lorsqu'ils ont pour objet les choses nécessaires à la santé du corps. Mais s'ils s'étendent à des plaisirs superflus et excessifs, si on met son bonheur dans la satisfaction des désirs de la chair, on devient justement répréhensible, parce qu'on s'étudie à contenter la chair dans ses convoitises. « Or, celui qui sème dans sa chair, » c'est-à-dire celui qui se complaît dans les plaisirs charnels, « recueillera de cette chair la corruption 2. »