17.
« Les bêtes des forêts m’appartiennent1 ». Pourquoi tenir de toi ce que j’ai créé ? Sont-ils plus à vous à qui j’en ai donné la possession, qu’à moi qui les ai créés ? « C’est donc à moi qu’appartiennent les hèles des forêts ». Mais, dira peut-être cet Israël, les animaux sont à Dieu; oui, pour ces bêtes que je enferme pas dans mes enclos, que je n’attapas dans mon étable; mais ce boeuf, cette brebis, ce chevreau, sont bien à moi. « C’est à moi qu’appartiennent les animaux qui paissent sur les montagnes, ainsi que les brebis ». A moi ce que tu ne possèdes pas, à moi ce que tu possèdes. Si tu es en effet mon serviteur, tes biens m’appartiennent totalement; et tandis que tout le bien que s’amasse un esclave est à son maître, on ne aurait soustraire à la possession du maître ce qu’il a créé pour cet esclave. Elles m’appartiennent donc ces bêtes des forêts, que tu n’as pas soumises ; ils m’appartiennent aussi les troupeaux qui paissent sur les montagnes, et ces boeufs qui sont dans tes étables: tout m’appartient, puisque j’ai tout créé.
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Id. 10. ↩