28.
« Secourez-moi, Seigneur mon Dieu, sauvez-moi selon votre miséricorde1 ». Ceci peut s’appliquer au Christ tout entier, c’est-à-dire et à la tête et au corps; à la tête, à cause de la forme de l’esclave; au corps, à cause des esclaves eux-mêmes. Car c’est en eux qu’il a pu dire à Dieu: « Secourez-moi, et sauvez-moi», lui qui disait en eux aussi : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu2? » S’il ajoute : « Selon votre miséricorde », c’est pour nous montrer que la grâce est gratuite, et non point la récompense des oeuvres.