8.
« C’est dans le Seigneur qu’a espéré la maison d’Israël1 ». Or, l’espérance qui voit n’est plus une espérance. Comment, en effet, espérer ce que l’on voit? Si donc nous espérons ce que nous ne voyons point, nous l’attendons par la patience2 ». Mais afin que notre patience dure jusqu’à la fin, « le Seigneur est leur protecteur et leur appui ».Les hommes spirituels, toutefois, ceux qui instruisent les hommes charnels avec un esprit de douceur, qui prient comme des supérieurs pour des inférieurs, ne voient-ils pas déjà, et n’ont-ils pas en réalité ce que les inférieurs n’ont qu’en espérance ? Nullement; car « la maison d’Aaron, elle aussi, a espéré dans le Seigneur3 ». Donc, pour avancer avec persévérance vers ce qui est devant eux, pour courir jusqu’à ce qu’ils aient atteint celui qui les appelle4, et pour le connaître comme ils en sont connus5, il faut que « Dieu soit leur aide et leur protecteur ». Les uns et les autres « craignent le Seigneur, e espèrent dans le Seigneur, et il est pour eux un aide et un appui6».