9.
Mais quiconque se souvient qu’il n’est pas seulement serviteur de Dieu, qu’il est encore le fils de sa servante, comprend où il doit rendre ses voeux au Seigneur, en se conformant au Christ et en prenant le calice du salut. « A l’entrée de la maison du Seigneur», dit le Prophète. Cette maison de Dieu est aussi la servante de Dieu, et quelle est la maison de Dieu, sinon son peuple? Aussi le Prophète a-t-il ajouté : « En présence de tout son peuple ». Déjà il nomme plus clairement sa mère. Qu’est-ce, en effet, que son peuple, sinon, comme il le dit ensuite : « Au milieu de vous, ô Jérusalem1 ». C’est alors que l’offrande est agréable au Seigneur, quand elle est faite en paix et avec un esprit de paix. Or, ceux qui ne sont point fils de cette servante, ont préféré la guerre à la paix. Mais, de peur qu’on ne s’imagine que cette entrée de la maison du Seigneur et tout ce peuple désignent le peuple juif, parce que le Prophète a terminé le psaume en disant : « Au milieu de vous, ô Jérusalem », nom qui fait l’orgueil des Israélites selon la chair, écoutez le psaume suivant, composé de quatre versets.
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Ps. CXV, 19. ↩