8.
« On m’a poussé comme un monceau de sable pour me faire :tomber, et le Seigneur m’a soutenu1». Quoique le nombre des fidèles fût grand, et que la multitude pût en être comparée au sable qui ne peut se nombrer, et fût réunie en un même corps comme en un monceau; néanmoins, qu’est-ce que l’homme, si vous, Seigneur, ne vous souveniez de lui2? Il ne dit point: La foule des persécuteurs n’a pu l’emporter sur la foule de mes fidèles; mais: « Le Seigneur m’a soutenu ». Ces nations persécutrices n’avaient donc aucun moyen d’ébranler et de renverser la multitude des fidèles qui habitaient dans l’unité de la foi, quand ils crurent en celui qui les soutenait tous et chacun en particulier, et partout; car il n’eût pu faillir à ceux qui l’invoquaient.