13.
Toutefois, que le corps du Christ, la sainte Eglise, le peuple d’adoption nous dise pourquoi il a enduré tant d’indignes traitements. «Le Seigneur m’a châtié sévèrement, mais il ne m’a point livré à la mort1 ». Que cette rage des impies n’attribue rien à ses forces; elle n’aurait point cette puissance, si elle ne lui était venue d’en haut. Souvent un père de famille fait châtier son enfant par des serviteurs qui sont des scélérats; et néanmoins c’est au premier qu’il destine son héritage, et des fers aux autres. Quel est cet héritage? de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, ou bien un fonds de terre, d’agréables jardins? Vois par où l’on y entre, et comprends ce qu’il est.
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Id. 18. ↩