2.
« J’ai crié, sauvez-moi1 » ; ou, comme on trouve dans quelques exemplaires et grecs et latins. « Je vous ai crié, sauvez-moi». Qu’est-ce à dire, « je vous ai crié », sinon je vous ai invoqué par mes cris ? Mais après avoir dit: Sauvez-moi, qu’a-t-il ajouté? « Et je garderai vos témoignages», de peur de vous renier par faiblesse. Car la santé de l’âme consiste à remplir le devoir que l’on connaît, et à combattre pour la vérité des témoignages divins, jusqu’à la mort, si la dernière tentation va jusque-là. Si l’âme n’a point cette santé, elle succombe de faiblesse, et abandonne la vérité.
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Ps. CXVIII, 116. ↩