26.
Chantons donc tous d’une voix unanime les paroles suivantes : « Bénissez le Seigneur en Sion, lui qui demeure en Jérusalem1». Donc Sion est dans Jérusalem. Sion signifie regard, et Jérusalem vision de la paix. Dans quelle Jérusalem dois-tu habiter ? Dans celle qui est tombée ? Non, mais dans celle qui est notre mère, qui vient du ciel et dont il est dit : « Celle qui était délaissée a plus d’enfants que celle qui a un époux2 ». Maintenant donc le Seigneur est en Sion, puisque nous sommes en sentinelle jusqu’à ce qu’il vienne. Dès maintenant toutefois nous sommes en Sion, tant que nous vivons d’espérance. Une lois notre course achevée, nous habiterons cette cité qui ne sera jamais en ruine, puisque le Seigneur habite en elle et s’en est constitué le gardien; c’est l’éternelle Jérusalem, la vision de la paix; de cette paix, mes frères, que nulle bouche ne saurait assez louer, de cette paix où nous n’aurons aucun ennemi ni dans l’Eglise, ni au dehors de l’Eglise ni dans notre chair, ni dans notre pensée. La mort sera absorbée dans sa victoire3, et, devenus citoyens de Jérusalem, de la cité de Dieu, nous verrons Dieu dans la joie d’une paix éternelle.