18.
« Votre Esprit plein de bonté », non le mien qui est méchant: « Votre Esprit plein de bonté me conduira dans la terre de Droiture », parce que mon esprit pervers m’a conduit dans la terre de perversion. Qu’ai-je donc mérité, Seigneur? Quelles bonnes oeuvres ai-je pu faire sans votre secours, pour obtenir, pour me rendre digne d’être conduit par votre Esprit dans la terre de la justice? Quelles sont mes oeuvres, ou mes mérites? « C’est à cause de votre nom, ô mon Dieu, que vous me donnerez la vie1 ». Comprenez autant qu’il est en vous cette prédication de la grâce qui vous a sauvés gratuitement. C’est, à cause de votre nom, Seigneur, que vous me donnerez la vie. « Ce n’est point à nous, Seigneur, qu’il faut donner la gloire, ce n’est point à nous, mais à votre nom ». Car c’est à cause de votre nom que vous nous donnerez la vie « dans votre justice », et non point dans la mienne; non point à cause de mes mérites, mais à cause de votre miséricorde. Si je prétendais m’appuyer sur mes mérites, je ne mériterais que l’enfer. Vous avez donc détruit en moi tout mérite, pour y insérer vos dons. « C’est à cause de votre nom, Seigneur, que vous me donnerez la vie, et dans votre justice vous délivrez mon âme de la tribulation; et dans votre miséricorde vous perdrez mes ennemis vous perdrez tous ceux qui affligent mon âme, parce que je suis votre serviteur »
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Ps. CXII, 1. ↩