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Works Augustine of Hippo (354-430) Discours sur les Psaumes
DISCOURS SUR LE PSAUME XXI.
DEUXIÈME DISCOURS SUR LE PSAUME XXI

30.

Que pourraient-ils répliquer ? je ne sais ; qu’ils s’en prennent aux saintes Ecritures, et non plus à nous. Voilà le livre, qu’ils le combattent. A quoi sert de dire: C’est nous qui avons sauvé les Ecritures, qu’on aurait brûlées? Elles sont sauvées pour te brûler, ô hérétique. A quoi bon les sauver? Ouvre-les donc pour les lire. Tu les a sauvées, et tu les combats. Pourquoi sauver de la flamme ce que tu effaces de la langue?Je n’en crois rien, je ne puis croire que tu les aies sauvées; non, tu ne les as pas sauvées, je n’en crois rien. Les nôtres, au contraire, ont raison de dire que tu les as livrées. il prouve sa trahison, celui qui refuse d’exécuter un testament qu’on lui alu. On le lit devant moi, et je m’y rends; devant toi, et tu contestes. Quelle main l’a jeté au feu? Est-ce la main de celui qui l’accepte et le suit, ou la main de celui qui est chagrin qu’il existe encore, et qu’on le puisse lire? Mais je ne veux plus connaître le sauveur de ce livre; peu importe de quelle manière et dans quelle caverne on l’ait trouvé, c’est le testament de notre père; je ne connais ni les voleurs qui voulaient le soustraire, ni les persécuteurs qui le voulaient brûler: de quelque part qu’il nous vienne, il doit être lu. Pourquoi disputer? Nous sommes frères, à quoi bon plaider? Notre père n’est point mont sans testament. Il en a fait un, et il est mort ; après sa mort, il est ressuscité. On dispute sur l’héritage d’un défunt, tant que le testament n’est pas devenu public : dès que le testament se produit en public, tous gardent le silence, afin qu’on l’ouvre et qu’on le lise. Le juge l’écoute avec attention, les avocats se taisent, les huissiers font faire silence, tout le peuple demeure en Suspens, pour laisser lire les paroles d’un défunt, qui est sans mouvement dans le sépulcre. Cet homme est donc sans vie sous la pierre, mais ses paroles ont une valeur : et c’est quand Jésus-Christ est assis dans le ciel, que l’on conteste son testament? Ouvrez donc, et lisons. Nous sommes frères, pourquoi ces disputes? Soyons plus paisibles, notre père ne nous a pas laissés sans testament. Et celui qui a fait ce testament, vit dans l’éternité, il entend nos voix, il connaît celle qui est à lui. Lisons donc, à quoi bon disputer? Prenons possession de l’héritage, quand nous l’aurons trouvé. Ouvrez le testament, et lisez donc un des premiers psaumes : « Demande-moi e. Mais qui parle ainsi? Peut-être n’est-ce pas Jésus-Christ. Vous avez encore au même endroit: « Le Seigneur m’a dit: Vous êtes mon Fils, c’est aujourd’hui que je vous ai engendré (Ps. II, 7 )». Donc est-ce le Fils de Dieu qui parle, ou le Père qui parle à son Fils? Et que dit-il à ce Fils? « Demande-moi, et je te donnerai les nations en héritage, et ton empire embrassera tous les confins de la terre (Id. 8. ) ». Souvent, mes frères , quand on conteste au sujet d’un champ, on s’enquiert des possesseurs qui avoisinent, et entre tel ou tel voisin, on cherche l’héritier à qui il est échu ou qui en est l’acheteur. Auprès de quels voisins s’informer? Auprès de ceux qui possèdent les propriétés environnantes. Mais celui qui n’a aucune borne à son héritage n’a aucun voisin, Or, de quelque part que vous vous tourniez, c’est le Christ qui est possesseur. Tu as en héritage les confins de la terre, viens, possède avec moi la terre entière. Pourquoi m’intenter un procès pour m’appeler en partage? Viens ici, c’est un avantage de perdre ton procès puisque tu auras le tout. Quel sujet pour toi de disputer? J’ai lu le testament, et tu disputes encore? Viendras-tu nous objecter qu’il a dit: « Les confins de la terre, et non, tous les confins? Lisons donc alors. Qu’avons-nous lu? « Tous les confins de la terre se souviendront du Seigneur et se tourneront vers lui. Toutes les nations de la terre se prosterneront en sa présence. L’empire est au Seigneur, et il dominera les nations ». C’est donc à lui et non à vous qu’appartient la domination. Reconnaissez donc et le Seigneur votre maître, l’héritage du Seigneur.

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