10.
« Ayez pitié de moi, ô Dieu, parce que je suis dans l’affliction ». D’où vient chez mes persécuteurs cette cruauté soudaine qui m’inspire de l’effroi? « Ayez pitié de moi, ô Dieu ». Ce n’est point la mort qui m’effraie, mais bien les tortures et les douleurs. « La colère a jeté le trouble dans mes yeux ». Craignant d’être abandonné, je vous suppliais du regard, et la colère y a jeté le trouble. « Il s’en est de même de mon âme et de mes entrailles1». Cette même colère a aussi troublé non âme et ma mémoire, qui me rappelait et les douleurs de mon Dieu pour moi, et ses promesses.
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Ps. XXX, 10. ↩