7.
C'est donc la loi du Christ que nous portions les fardeaux les uns des autres. Or, en aimant le Christ, nous supportons facilement l'infirmité d'un homme, que nous n'aimons pas encore pour le bien qui est en lui. Nous pensons alors que le Seigneur, objet de notre amour, est mort pour lui. L'apôtre Purifiions inspire cette charité, quand il dit: « Ainsi par ta science, périra ton frère encore faible, pour qui le Christ est mort 1 ! » Que si nous sommes moins disposés à aimer cet infirme, à cause du vice même qui fait son infirmité, voyons en lui celui qui est mort pour lui. Or ne pas aimer le Christ, ce n'est pas une maladie, mais la mort. C'est pourquoi veillons avec soin, implorons la miséricorde de Dieu et prenons garde de manquer d'égards pour le Christ à cause d'uni infirme, quand nous devons aimer cet infirme à cause du Christ.
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I Cor. VIII, 1. ↩