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Works Augustine of Hippo (354-430)

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On the Good of Widowhood

24.

Let the inner ear of the virgin also, thy holy child, hear these things. I shall see 1 how far she goes before you in the Kingdom of That King: it is another question. Yet ye have found, mother and daughter, Him, Whom by beauty of chastity ye ought to please together, having despised, she all, you second, marriage. Certainly if there were husbands whom ye had to please, by this time, perhaps, you would feel ashamed to adorn yourself together with your daughter; now let it not shame you, to set yourselves to do what may adorn you both together; because it is not matter of blame, but of glory, that ye be loved both together by That One. But white and red, feigned and laid on with paints, ye would not use, even if ye had husbands; not thinking that they were fit persons for you to deceive, or yourselves such as ought to deceive; now therefore That King, Who had longed for the beauty of His Only Spouse, of Whom ye are members, do ye with all truth together please, together cleave unto; she with virginal chastity, you with widowed continence, both with spiritual beauty. In which beauty also her grandmother, and your mother-in-law, who by this time surely hath grown old, is beautiful together with you. Forsooth whilst charity carries the vigor of this beauty into things that are before, length of years causeth not in it a wrinkle. You have with you a holy aged woman, both in your house and in Christ, whom to consult concerning perseverance; how you are to fight with this or that temptation, what you are to do, that it may be the more easily overcome; what safeguard you are to take, that it may not easily again lay wait; and if there be any thing of this sort, she teaches you, who is now by time fixed, by love a well-wisher, by natural affection full of cares, by age secure. Do you specially, do you in such things consult her, who hath made trial of what you have made trial of. For your child sings that song, 2 which in the Apocalypse none save virgins can sing. But for both of you she prays more carefully than for herself, but she is more full of care for her granddaughter, for whom there remains a longer space of years to overcome temptations; but you she sees nearer to her own age, and mother of a daughter of such an age, as that, had you seen her married, (which now is not lawful, and far be it from her,) I think you would have blushed to bear children together with her. How much then is it that now remains to you of a dangerous age, who are on this account not called a grandmother, in order that together with your daughter you may be fruitful in offspring of holy thoughts and works? Therefore not without reason is the grandmother more full of care for her, for whom you also the mother; because both what she hath vowed is greater, and the whole of what she hath just now begun remains to her. May the Lord hear her prayers, that ye may holily follow her good deserts, Who in youth gave birth to the flesh of your husband, 3 in old age travaileth with the heart of your daughter. Therefore do ye all, alike and with one accord, by conduct please, by prayers press upon, That One Husband of One Wife, in Whose Body by One Spirit ye are living.


  1. One ms "to see." ↩

  2. Rev. xiv. 3, 4. [See R.V.] ↩

  3. Olibrius, see S. Jerome to Demetr. Ben. ed. ↩

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Avantages de la viduité

24.

Que la vierge votre fille prête à ces paroles son oreille intérieure. De quelle supériorité jouira-t-elle sur vous dans le royaume de ce Roi? c'est une autre question. Je dis seulement que toutes deux, la mère et la fille, vous avez trouvé le moyen de plaire à Jésus-Christ par les splendeurs de la chasteté ; elle , en renonçant absolument au mariage, et vous, en méprisant les secondes noces. S'il s'agissait de plaire à des maris de la terre, vous auriez honte de partager les ornements de votre fille maintenant ne rougissez pas de vous parer des mêmes ornements, car c'est pour vous non pas un crime, mais une gloire d'aspirer à l'amour de cet unique et divin Epoux. Fussiez-vous mariées, vous n'auriez recours à aucun ornement faux et trompeur ; car vous croiriez vos époux indignes d'être trompés et vous indignes de les tromper. Faites de même à l’égard de ce Roi qui s'est épris. des beautés de son unique épouse dont vous. êtes les membres; offrez-lui des agréments véritables , attachez-vous à lui; charmez-le, votre fille par l'intégrité virginale, vous-même par la continence viduelle toutes deux par votre beauté spirituelle.

Cette beauté est aussi le partage de son aïeule, de votre belle-mère déjà très-avancée en âge. Mais la vieillesse ne fait point sentir de rides quand la charité étend, jusque sur le passé , l'éclat d'une beauté solide. Ainsi vous pouvez consulter à toute heure cette sainte femme, qui vous est unie par la famille et en Jésus-Christ. S'agit-il de lutter contre telle ou telle tentation ? elle vous indique le moyen d'en triompher facilement et d'en empêcher le retour séducteur; dans toutes ces circonstances, elle vous instruit par sa longue expérience, par son amour bienveillant, par sa pieuse sollicitude, par la sécurité de son âge. Vous surtout, consultez-la dans toutes ces épreuves dont elle a fait, comme vous, l'expérience. Quant à votre fille, elle chante le cantique que l'Apocalypse ne place que sur les lèvres des vierges1. Votre belle-mère prie avec plus de sollicitude pour :vous deux que pour elle-même ; toutefois ses plus constantes préoccupations sont pour votre fille, à qui il reste à courir une plus vaste carrière de tentations et d'épreuves : pour vous, elle vous voit plus rapprochée d'elle par l'âge que ne l'est votre fille; car avec celle-ci vous rougiriez de devenir mère, si vous l'aviez vue convoler à un mariage qui ne lui est plus permis et dont Dieu la détourne. Qu'avez-vous donc encore à traverser des dangers de la vie ? et si jamais vous ne devez être aïeule, c'est afin de partager avec votre fille la fécondité des saintes pensées et des oeuvres méritoires. Mais c'est avec raison que son aïeule éprouve pour elle une sollicitude que vous, sa mère, vous éprouvez vous-même ; sollicitude d'autant plus grande que le voeu qu'elle a fait est plus saint et qu'il lui reste une plus grande mission à accomplir. Ah ! que Dieu exauce ses prières; répondez dignement à ses mérites; dans sa jeunesse elle a enfanté la chair de votre époux, et, dans sa vieillesse, elle enfante le coeur de votre fille. Toutes ensemble et dans l'union la plus parfaite, rendez-vous agréables par une vie sainte, et offrez d'instantes prières à l'unique époux d'une épouse unique, dans le corps de laquelle vous vivez d'un seul esprit.


  1. Ap. XIV, 3, 4. ↩

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