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Works Augustine of Hippo (354-430) Contra Faustum Manichaeum Contre Fauste, le manichéen
LIVRE DOUZIÈME. PERSONNAGES ET FAITS PROPHÉTIQUES.

CHAPITRE XIX. LE JOUR OU L'ARCHE S'ARRÊTA; LA HAUTEUR DES EAUX DU DÉLUGE; LEURS SIGNIFICATIONS SYMBOLIQUES.

Le vingt-septième jour du mois que l'on mentionne, se rattache à la signification de la forme carrée, dont il a été parlé à propos de l'arche. Mais ici, le sens en est plus évident, parce que c'est une Trinité qui nous perfectionne, quand nous avons été préparés pour toute bonne oeuvre et en quelque sorte équarris : dans la mémoire, pour nous souvenir de Dieu; dans l'intelligence, pour le connaître; dans la volonté, pour l'aimer. Car trois, multiplié par trois, et leur produit, multiplié par trois, forment vingt-sept, qui est le carré du nombre ternaire. L'arche s'arrêta, c'est-à-dire

se reposa le septième mois[^1] : c'est encore une figure du repos du septième jour. Et comme les parfaits goûtent le repos, on retrouve encore là le nombre de ce carré : car ce mystère a été indiqué par le vingt-septième jour du second mois, et l'indication est confirmée par le vingt-septième jour du septième mois, celui où l'arche s'est reposée ; en effet, ce qui a été promis en espérance, est donné en réalité. Or, comme le repos du septième jour ne fait qu'un avec la résurrection du huitième jour (car le corps une fois recouvré, le repos des saints après cette vie ne finit plus; mais l'homme tout entier, non plus en espérance, mais en réalité; renouvelé en tout sens par le salut parfait de l'immortalité et dans son esprit et dans son corps, est absorbé dans le bonheur de la vie éternelle), comme, dis-je, le repos du septième jour se confond avec la résurrection du huitième jour : c'est là le haut et profond mystère qui s'accomplit dans le sacrement de notre régénération, c'est-à-dire dans le baptême. L'eau s'est élevée jusqu'à dépasser de quinze coudées le sommet des montagnes : cela veut dire que ce sacrement dépasse toute la sagesse des orgueilleux. En effet, sept et huit font quinze. Et comme septante prend son nom de sept, et quatre-vingts de huit, ces deux nombres réunis forment les cent cinquante jours pendant lesquels l'eau s'est élevée, et nous signalent encore et nous confirment la hauteur du, baptême dans la consécration du nouvel homme pour maintenir la foi du repos et de la résurrection. [^2]

  1. Gen. VIII, 4, 14.

  2. Id. VII, 20.

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Contra Faustum Manichaeum libri triginta tres Compare
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Contre Fauste, le manichéen
Gegen Faustus Compare
Reply to Faustus the Manichaean Compare

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