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Leben des heiligen Bekennerbischofs Martinus von Tours (BKV)
16.
Die Gnade der Krankenheilung besaß er in so hohem Grad, daß kaum ein Kranker zu ihm kam, ohne sofort die Gesundheit wiederzuerlangen. Dies erhellt auch aus folgendem Beispiel. Zu Trier lag ein Mädchen an Lähmung schwerkrank darnieder. Schon seit langem versagten die Glieder gänzlich ihren Dienst, am ganzen Leibe war das Mädchen gefühllos, die Lebensflamme flackerte nur noch schwach. Traurig umstanden sie die Verwandten und warteten nur auf ihren Tod. Da kam plötzlich die Kunde, Martinus sei in die Stadt gekommen. Sobald der Vater des Mädchens davon hörte, eilte S. 39er ganz außer Atem dorthin, um für seine Tochter zu bitten. Martinus war gerade in eine Kirche eingetreten. Laut schluchzend umfaßte dort der Greis vor den Augen des Volkes und in Gegenwart vieler anderer Bischöfe die Knie des Heiligen und sprach: „Meine Tochter siecht an einer schrecklichen Krankheit dahin; ja, was noch grausamer ist als der Tod1 , nur die Seele zeigt noch Leben, der Leib ist schon erstorben. Bitte, gehe zu ihr, segne sie. Ich habe das feste Vertrauen, sie wird durch dich gesund werden“. Durch diese Bitte verwirrt und betroffen, suchte Martinus abzuwehren; das gehe über seine Kraft; der Greis beurteile ihn falsch; er sei nicht würdig, daß Gott durch ihn ein Wunder wirke. Weinend beschwor und bat ihn der Vater noch inständiger, er möge die Halbtote besuchen. Schließlich begab sich Martinus, weil auch die umstehenden Bischöfe ihn drängten, zur Wohnung des Mädchens. Eine große Menschenmenge wartete außen voll Spannung auf das, was der Diener Gottes tun werde. Zunächst warf er sich auf den Boden und betete. Das waren in solchen Fällen seine gewöhnlichen Mittel. Dann schaute er die Kranke an und verlangte Öl. Er segnete es und goß die wunderkräftige, geheiligte Flüssigkeit dem Mädchen in den Mund, Sofort kehrte der Gebrauch der Sprache wieder. Durch die Salbung erhielt ein Glied nach dem andern wieder neue Lebenskraft; auch die Füße erstarkten, und das Mädchen konnte wieder aufstehen, das ganze Volk war Zeuge davon.
„Morte crudelius“ vgl. Sallust., Bell. Jug. 14, 15 „morte graviorem“. ↩
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Vie de Saint Martin
XVI.
--- Martin était si puissant pour la guérison des malades, que presque tous ceux qui venaient à lui étaient guéris. L'exemple suivant en est la preuve. Il se trouvait à Trèves une jeune fille atteinte d'une paralysie si complète, que tous ses membres, depuis longtemps, lui refusaient leur service ; ils étaient déjà comme morts, et elle ne tenait plus à la vie que par un souffle. Ses parents accablés de tristesse, étaient là n'attendant plus que sa mort, lorsqu'on apprit que Martin venait d'arriver dans la ville. Aussitôt, que le père de la jeune fille en est instruit, il y court tout tremblant, et implore Martin pour sa fille mourante. Par hasard le saint évêque était déjà entré dans l'église ; là, en présence du peuple et de beaucoup d'autres évêques, le vieillard, poussant des cris de douleur, embrasse ses genoux, et lui dit : « Ma fille se meurt d'une maladie terrible, et ce qu'il y a de plus affreux, c'est que ses membres, bien qu'ils vivent encore, sont comme morts et privés de tout mouvement. Je vous supplie de venir la bénir, car j'ai la ferme confiance, que vous lui rendrez la santé. » Martin, étonné de ces paroles qui le couvrent de confusion, s'excuse, en disant qu'il n'a pas ce pouvoir, que le vieillard se trompe, et qu'il n'est pas digne que le Seigneur se serve de lui pour faire un miracle. Le père, tout en larmes, insiste plus vivement encore, et le supplie de visiter sa fille mourante. Martin se rend enfin aux prières des évêques présents, et vient à la maison de la jeune fille. Une grande foule se tient à la porte, attendant ce que le serviteur de Dieu va faire. Et d'abord, ayant recours à ses armes ordinaires, il se prosterne à terre et prie ; ensuite, regardant la malade, il demande de l'huile ; après l'avoir bénite, il en verse une certaine quantité dans la bouche de la jeune fille, et la voix lui revient aussitôt ; puis, peu à peu, par le contact de la main de Martin, ses membres, les uns après les autres, commencent à reprendre la vie ; enfin, ses forces reviennent, et elle peut se tenir debout devant le peuple.