Traduction
Masquer
The Apology of Aristides the Philosopher - Translated from the Syriac
The Apology of Aristides the Philosopher - Translated from the Syriac.
Here follows the defence which Aristides the philosopher made before Hadrian the King on behalf of reverence for God.
...All-powerful Caesar Titus Hadrianus Antoninus, venerable and merciful, from Marcianus Aristides, an Athenian philosopher. 1
-
The superscription seems to be duplicate in the Syriac. It is absent from the Greek as we have it; the Armenian has "To the Emperor Caesar Hadrian from Aristides." Various explanations are offered. (a) Both emperors, as colleagues, may be meant. In support of this the Syriac adjectives for "venerable and merciful" are marked plural; the phrase "Your majesty" occurring later has a plural suffix; and two Imperatives, "Take and read," are plural. On the other hand "O King" occurs constantly in the singular; and the emperors were colleagues only for a few months in the year a.d. 138. (b) The longer heading is the true one--the shorter being due perhaps to a scribe who had a collection of works to copy. In that case the word "Hadrian" has been selected from the full title of Antonine, and the two adjectives "venerable and merciful" are proper names, Augustus Pius. (Harris.) (c) The shorter heading has the support of Eusebius and the Armenian version; and the translator into Syriac may have amplified. () Almighty is separated from the word for "God" by a pause, and is not an attribute which a Christian would care to apply to a Roman emperor. pantokrator may have been confounded with au tokrator. Raabe supplies giving the sense "qui imperium (postatem) habet," as an epithet of Caesar. If *** ="Renewed, or dedicated again to...Antoninus Pius," could be read, both headings might be retained. ↩
Traduction
Masquer
L'Apologie d'Aristide
L'Apologie d'Aristide
INTRODUCTION
Les documents sur le Christianisme primitif sont assez peu nombreux, pour que la découverte d’une Apologie puisse être considérée comme précieuse. On se rappelle le bruit que fit, dans le monde théologique, la publication du texte de la Didaché et les nombreux articles et travaux qui parurent à cette occasion. Lorsque la nouvelle de la découverte de l’Apologie du philosophe Aristide se répandit, on fut porté à en exagérer l’importance. Sans doute, c’est une chose du plus haut intérêt, que de posséder la première Apologie chrétienne, pour le fond sinon pour la forme, et on pouvait espérer y trouver des choses nouvelles. En réalité, l’étude du document ne fait pas avancer la connaissance du deuxième siècle du christianisme. Pour l’histoire du dogme, comme pour l’histoire du canon, le texte retrouvé n’a que peu de valeur. Par contre, la méthode apologétique se recommande par sa simplicité et sa sûreté. L’apologétique d’Aristide repose sur l’expérience. Le tableau de la vie des chrétiens, à travers lequel passe un souffle vraiment évangélique, est la preuve de leur supériorité. Le Christianisme n’est pas prouvé par les miracles, ni par les prophéties de l’Ancien Testament. Le Christianisme se prouve par son évidence interne. Aristide s’attache à en montrer la puissance de régénération et de vie. Par là, l’Apologie se rapproche de l’épître à Diognète. Pour l’auteur de l’épître à Diognète, le Christianisme n’est pas non plus un catalogue de vérités démontrables. Le pivot de son apologétique est aussi l’expérience. C’est là la véritable apologétique. A ce point de vue, l’Apologie d’Aristide n’a pas seulement un intérêt historique, mais elle a aussi un intérêt pratique immédiat.
L’Apologie a été conservée dans trois langues différentes. Nous en possédons une version arménienne (A) et une version syriaque (S). Le texte grec (G) se trouve dans la légende des saints Barlaam et Joasaph.
........................................................................................................................................................................................
Nous préférons donc nous en tenir au témoignage d’Eusèbe (Chronique) et maintenir avec la tradition que l’Apologie d’Aristide fut remise à l’empereur Adrien pendant son premier séjour à Athènes (en 124 après J.-C.).
TRADUCTION DE L’APOLOGIE,
TELLE QU’ELLE EST CONSERVÉE
DANS LA LÉGENDE DE BARLAAM ET JOASAPH