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Œuvres Théophile d'Antioche (183) Ad Autolycum

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An Autolykus (BKV)

26. Die Strafe des Todes sogar eine Wohltat.

Und zwar ist der Tod auch noch eine große Wohltat, die Gott dem Menschen erwiesen hat, auf daß er nicht in der Sünde befindlich ewig lebte; sondern er verwies ihn sozusagen in eine Art Verbannung aus dem Paradiese, damit er die Sünde in der ihm bestimmten Zeit durch die Strafe abbüße und dann gebessert später wieder zurückgerufen würde. Deswegen steht auch in der Hl. Schrift, nachdem der Mensch auf dieser Welt erschaffen war, mit geheimnisvoller Bedeutung, daß er zweimal1 ins Paradies versetzt worden sei; das erstemal, als er dorthin versetzt wurde, das zweite Mal soll es sich erfüllen nach der Auferstehung und dem Gerichte. Ja noch weiter! gleichwie ein Geschirr wenn S. 57 es nach der ersten Verfertigung einen Fehler hat, umgegossen und umgebildet wird, so daß es wieder neu und ganz wird, so geschieht auch dem Menschen durch den Tod. Denn er wird sozusagen zerschlagen, um bei der Auferstehung wieder ganz zu erscheinen, d. h. fleckenlos, gerecht und unsterblich. Daß aber Gott sagte und rief: Adam, wo bist du? so tat er dies nicht, weil er es nicht wußte, sondern er wollte ihm in seiner Langmut damit Veranlassung zur Reue und zum Bekenntnisse geben.


  1. Gen. 2, 8. ↩

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À Autolyque

XXVI.

Mais Dieu, dans sa miséricorde, ne voulut pas laisser à jamais l'homme esclave du péché ; il le condamna à l'exil, il le chasse hors du paradis, pour le châtier, lui faire expier sa faute pendant un temps déterminé et le rétablir ensuite dans l'état d'où il était déchu. Aussi ce n'est pas sans mystère qu'après avoir raconté la création de l'homme, la Genèse fait entendre qu'il serait deux fois établi dans le paradis : la première, immédiatement après avoir été créé ; la seconde, après la résurrection et le jugement. De même que le potier brise le vase qu'il vient de faire, s'il y remarque quelque défaut, pour le refondre ensuite et le refaire tout entier, ainsi l'homme est brisé en quelque sorte par la mort, pour ressusciter ensuite plein de vigueur et de santé ; c'est-à-dire revêtu de pureté, de justice et d'immortalité. Si Dieu appelle Adam, et lui demande : "Adam, où es-tu ?" ce n'est pas qu'il l'ignore ; mais comme il est très-patient, il veut laisser au coupable le temps du repentir et de l'aveu.

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