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Homélies sur l'Hexaeméron
SOMMAIRE.
SAINT Basile a prononcé ces homélies le matin et le soir. Dans cette première, prononcée le matin , après avoir fait un bel éloge de Moise auteur de la Genèse , il entreprend d'expliquer ces mots : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre. Il détruit en passant les principales erreurs des philosophes qui attribuaient le monde à différentes causes ; il fait voir que Dieu seul est la cause du monde; qu'il a été créé par Dieu; qu'il a eu un commencement, et qu'en conséquence il aura une fin; que le monde n'est donc pas éternel , quoique des philosophes aient prétendu le contraire. L'orateur conjecture qu'avant ce monde visible , il existait un monde invisible, éclairé d'une lumière céleste , propre à des êtres purement spirituels : il dit qu'à ce monde a été ajouté un monde visible, propre à des êtres qui s'engendrent et se dissolvent. Il expose les différentes acceptions du mot grec arché, commencement ou principe , et il prouve que ces acceptions diverses conviennent toutes ara premières paroles de Moïse. Le monde est un ouvrage subsistant, ex-posé aux regards des hommes pour qu'ils en admirent l'Ouvrier suprême. Dire que Dieu a créé le ciel et la terre, les deux extrêmes du monde , c'est dire conséquemment qu'il a créé les êtres intermédiaires, les éléments de l'eau, de l'air et du feu. En vain on chercherait la vraie nature, la véritable essence du ciel et de la terre; les assertions des philosophes sur ce point ne prouvent que la faiblesse de leur intelligence. En vain on examinerait sur quel fondement porte la masse énorme de la terre ; il faut toujours en revenir à dire que c'est la main de Dieu qui la soutient. Les explications que les philosophes ont voulu donner de toutes ces difficultés ne sont nullement satisfaisantes, et nous devons nous en tenir à ces paroles de Moïse : Au commencement Dieu créa le ciel et la terre.
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Homilien über das Hexaemeron (BKV)
Inhalt
S. 8 „Im Anfange schuf Gott den Himmel und die Erde.”
Inhalt: Angabe des Themas (Weltschöpfung) - Notwendigkeit einer entsprechenden Disposition auf Seiten des Hörers - Glaubwürdigkeit des Hagiographen Moses (c. 1). Die Schöpfung im Urteil der Heiden - nach dem Berichte Mosis (ein Werk Gottes) (c. 2). Die Welt nicht ewig, sondern veränderlich und vergänglich (c. 3). Darüber spottende Philosophen gewärtigen ein furchtbares Gericht (c. 4). Erst eine unsichtbare, dann die sichtbare Welt als Lehrstätte für Menschen und Wohnstätte für alle Kreatur - geworden in und mit der Zeit. Begriff der „Zeit” (c. 5). Der Begriff „Anfang” (ὰϱχἡ) = Prinzip der Ordnung und des Zwecks, nicht = Zeitteil (c. 6). Die Welt eigentliches Werk, und zwar Kunstwerk Gottes. - „Himmel und Erde” schließen in sich alle Elemente und Stoffe (c. 7). Die Substanz des Himmels nach Isaias. - Substanz und Substrat der Erde umstritten, eigentlich undiskutierbar; jedenfalls ruht sie in Gottes Hand (c. 8-9). Der geozentrische Standpunkt hypothetisch (c. 10). Widersprechende Mutmaßungen der Philosophen über die Substanz des Himmels - keine beweisbar. Besser, Moses zu glauben und den Schöpfer zu preisen (c. 11).