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Œuvres Basile de Césarée (330-379) Homiliae in Hexaemeron

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Homélies sur l'Hexaeméron

2.

Et Dieu dit : Que beau qui est sous le ciel se rassemble en un même lieu , et que l’élément aride paraisse. Et cela sept ainsi: l'eau qui était sous le riel fut rassemblée dans les lieux qui lui étaient propres; et l'élément aride parut. Dieu appela terre l'élément aride , et donna le nom de mers aux amas des eaux. Que d'embarras ne m'avez-vous pas donnés dans ce qui précède en me demandant pourquoi la terre était invisible, tandis que tous les corps sont naturellement empreints d'une couleur, et que toute couleur est sensible aux veux ? Nous vous disions alors , mais cette réponse ne vous paraissait peut-être pas suffisante, que la terre était invisible par rapport à nous, et non par sa nature, parce qu'elle était couverte d'un amas d'eaux qui la cachaient toute entière. Ecoutez maintenant l'Écriture qui s'explique elle-même : Que les eaux se rassemblent , et que l’élément aride paraisse. Les voiles sont retirés , afin que la terre qu'on ne voyait pas devienne visible. On demandera peut-être encore pourquoi ce qui est naturel à l'eau , d'être portée en bas, les livres saints l'attribuent à un ordre du Créateur. Tant que les eaux se trouvent sur une surface égale, elles restent immobiles , parce qu'elles n'ont pas ou couler : lorsqu'elles rencontrent une pente, aussitôt les premiers flots prennent leur course suivis par d'autres qui viennent occuper leur place, et ainsi de suite sans interruption. Le premier flot s'avance toujours poussé par celui qui est postérieur; et le cours est d’autant plus rapide que les eaux qui coulent sont plus pesantes , et que le lied où elles se portent est plus incliné. Si donc telle est la nature des eaux, il était inutile de leur donner l'ordre de se rassembler dans un même lieu, puisqu’elles devaient absolument se porter d'elles-mêmes vers le lieu le plus bas , et ne s’arrêter que lorsqu'elles serment toutes de niveau: car il n'est point de plaine aussi unie que l'est la surface d'une eau tranquille. On fait une autre objection; on demande comment les eaux ont reçu l'ordre de se rassembler dans un même lieu, lorsqu'il y a visiblement plusieurs mers très-distinguées les unes des autres par leur position.

A la première question qui nous est faite , voici ce que nous répondons. Sans doute , après l’ordre du souverain Maître, vous avez bien reconnu les mouvements de l'eau: vous avez vu qu'elle coule en tous sens ; que, toujours mobile , elle se porte naturellement vers les lieux enfoncés et qui vont en pente. Mais avant que cet ordre lui eut donné la faculté de courir , vous ne saviez pas par vous-même et personne ne vous avait appris quelle était sa vertu propre. Songez que la voix divine produit la nature1, et que l'ordre donné d'abord à un être créé, lui a assigné pour la suite son rapport avec les autres êtres. Le jour et la nuit ont été créés ensemble : depuis cette époque , ils ne cessent pas de se succéder l'un à l'autre, et de diviser le temps en parties égales.


  1. La voix divine produit la nature , c'est-à-dire, donne aux êtres les caractères qui doivent les distinguer. Saint Basile aurait pu dire que Dieu eu créant les eaux, leur avait donne une qualité fluide ; mais , qu'étant répandues également sur toute la terre , elles restaient tranquilles ; que dès qu'on leur eut creusé des réservoirs, elles coururent d'elles-mêmes les remplir. ↩

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Homilien über das Hexaemeron (BKV)

2.

„Und Gott sprach: Es sammle sich das Wasser, das unter dem Himmel ist, an einem Sammelort, und es komme zum Vorschein das Trockene. Und also ward es; es sammelte sich das Wasser, das unter dem Himmel war, in seinen Sammelbecken, und es kam zum Vorschein das Trockene. Und Gott nannte das Trockene Erde, und die Ansammlungen der Wasser nannte er Meere1.” Wieviel machtest du mir in den früheren Vorträgen zu schaffen, da du die Erklärung dafür haben wolltest, wie die Erde unsichtbar sein konnte, da doch jeder Körper von Natur seine Farbe hat, jede Farbe aber dem Auge sichtbar ist. Vielleicht schien dich auch unsere Erklärung nicht zu befriedigen, wornach die Erde mit Bezug auf u n s, nicht mit Bezug auf die Natur „unsichtbar” genannt ward, (mit Bezug auf uns), weil eben damals eine Oberschicht Wasser die ganze Erde bedeckte. Wohlan, höre jetzt die Schrift, wie sie sich selbst erklärt. „Es sollen sich sammeln die Wasser, und es komme das Trockene zum Vorschein!” Die Decke wird nun zusammengezogen, damit die bis dahin unsichtbare Erde sichtbar werde. Vielleicht möchte der eine oder andere auch noch folgendes wissen wollen. S. 62 Erstens, warum wird die schon rein natürliche Abwärtsbewegung des Wassers hier im Bericht noch auf einen besonderen Befehl des Schöpfers zurückgeführt? Solange das Wasser auf einer horizontalen Ebene liegt, steht es still, weil es nirgends hinfließen kann. Sobald es aber auf abschüssiges Terrain kommt, gerät das vordere Wasser sofort in Bewegung, und das mit ihm zusammenhängende tritt sofort an seine Stelle und so immer weiter: wie das vordere Wasser entweicht, drängt das folgende nach. Und der Lauf wird um so schneller, je schwerer das abfließende Wasser und je tiefer gelegen der Ort, wohin es fließt. Hat nun das Wasser dieses Naturgesetz, dann war doch der Befehl, sich an einem Sammelort zu sammeln, überflüssig. Denn es wäre jedenfalls dank einer natürlichen Tiefenrichtung von selbst an den tieferen Ort geflossen und hätte nicht eher Halt gemacht, als bis das gleiche Niveau wieder hergestellt gewesen wäre. Denn keine Ebene ist so gleichmäßig, wie die Oberfläche des Wassers. - Zweitens sagt man: Wie konnte den Wassern befohlen worden sein, in ein Sammelbecken zu fließen, wo doch viele Meere zu sehen sind, die durch sehr große Zwischenräume voneinander getrennt sind.

Auf die erste Frage antworten wir folgendes: Du hast doch sicher erst nach dem Befehle des Herrn die Bewegungen des Wassers kennen gelernt, daß es nämlich überall hinfließt, unstet ist und von Natur abschüssigen und hohlen Räumen zustrebt. Ob es aber vordem diese Kraft hatte, d. h. bevor ihm durch diesen Befehl der Lauf angewiesen war, das hast du weder selbst gesehen noch hast du darüber einen Augenzeugen gehört. So denk doch, daß Gottes Stimme die Schöpferin der Natur ist, und daß der damals an die Schöpfung ergangene Befehl den Kreaturen die Norm für die Zukunft gab. Tag und Nacht wurden ein für allemal erschaffen, und seitdem lösen sie sich bis heute noch ab und teilen immerfort die Zeit in gleiche Teile.


  1. Gen 1,9-10 ↩

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