Traduction
Masquer
Discours Catéchétique
2.
[3] La naissance de l'homme résulte d'un accouplement, et après la mort il entre dans la destruction. Si ces caractères se retrouvaient dans la doctrine que nous prêchons, vous refuseriez absolument d'admettre comme un Dieu celui que notre témoignage placerait dans les conditions propres à notre nature. Mais vous entendez dire, au contraire, que s'il a eu une naissance, il n'a point participé aux conditions de notre nature, qu'il leur a échappé par le caractère de sa naissance et par le privilège d'être soustrait au changement qui aboutit à la corruption ; il conviendrait donc, en bonne logique, de tourner dans l'autre sens votre incrédulité, en vous refusant à penser qu'il était un homme comme ceux que l’on voit naître conformément à la nature.
[4] Car il faut bien, si l’on ne croit pas à son humanité dans de semblables conditions, en arriver à croire qu'il était Dieu. En effet, celui qui nous rapporte sa naissance raconte en même temps qu'il naquit d'une vierge. Si donc le récit nous fait croire à sa naissance, les mêmes raisons ne nous permettent pas non plus de clouter qu'elle ait eu lieu dans ces conditions. [5] Celui qui parle de la naissance ajoute que sa mère était une vierge. Et celui qui fait mention de la mort atteste avec la mort la résurrection. Si donc le récit qu'on vous fait vous amène à accorder qu'il y a eu mort et naissance, vous accordez forcément, en vertu du même récit, que cette naissance et cette mort sont exemptes de tout caractère d'infirmité. — Mais ce sont là des choses qui dépassent la nature. — Il ne rentre donc point, lui non plus, dans l'ordre de la nature, celui dont il est démontré que la naissance a eu lieu dans des conditions surnaturelles.
Traduction
Masquer
Große Katechese (BKV)
2.
Der Mensch allerdings wird durch Paarung erzeugt und nach seinem Tod verfällt er der Verwesung. Würde die Predigt dieses vom Herrn verkünden, so könntest du niemals an seine Gottheit glauben, weil alsdann Merkmale unserer Menschennatur wie unwiderlegliche Zeugnisse an ihm haften würden. Wenn dir dagegen gesagt wird, er sei zwar geboren worden, er sei aber auch sowohl durch die Art und Weise seiner Geburt als auch S. 33 durch die Fernhaltung der Verwesung dem gewöhnlichen Verlauf des menschlichen Lebens entrückt worden, so wird es nur gut und folgerichtig sein, wenn du deinem Denken eine andere Richtung gibst und dich zu dem Glauben entschließest, Jesus Christus gehöre nicht zu den Menschen, die durch ihre ganze Natur als solche sich erweisen; denn wer nicht glaubt, daß ein mit solchen Merkmalen Ausgestatteter ein bloßer Mensch sei, muß notwendig zum Glauben gelangen, daß dieser wirklich Gott sei. Denn der nämliche, der uns seine Geburt berichtet, berichtet auch, daß er aus einer Jungfrau geboren sei. Ist es nun auf Grund der Berichte glaublich, daß er geboren ward, so kann es auf den nämlichen Grund hin nicht unglaubhaft sein, daß er in der angegebenen Weise geboren wurde; denn derselbe, der uns seine Geburt erzählt, fügt auch bei, daß sie eine jungfräuliche war. Und ebenso legt jener, der uns seinen Tod berichtet, auch Zeugnis dafür ab, daß er nach dem Tode auferstanden sei. Willst du nun auf Grund dessen, was dir gepredigt wird, seine Geburt und seinen Tod zugeben, so wirst du unter allen Umständen aus dem nämlichen Grund auch zugeben müssen, daß seine Geburt fern von Leidenschaft und sein Tod fern von Leiden gewesen sei; dies geht aber über die Natur hinaus; folglich steht jener auch nicht innerhalb der Grenzen der Natur, von dem nachgewiesen wurde, daß er auf übernatürliche Weise geboren wurde.