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Histoire ecclésiastique
CHAPITRE XXXIII : L'ERREUR DE BERYLLUS
[1] Béryllus, dont il a été parlé un peu plus haut, évêque de Bostra en Arabie, s'écartait de la règle ecclésiastique et tentait d'introduire des doctrines étrangères à la foi; il osait dire que Notre Sauveur et Seigneur n'avait pas préexisté dans une forme d'être distincte avant sa 241 venue parmi les hommes, et qu'il ne possédait pas une divinité qui lui fût propre, mais seulement celle du Père qui résidait en lui.1
[2] Alors beaucoup d'évêques eurent avec cet homme des discussions et des entretiens; ainsi que d'autres. Origène y fut appelé. Il vint d'abord conférer avec lui pour déterminer quelle était sa pensée, et lorsqu'il eût connu ce qu'il affirmait, il redressa ce qui n'était pas orthodoxe, puis il le persuada par son argumentation, l'établit dans la vérité de la doctrine et le remit dans la saine croyance d'auparavant. [3] On a encore aujourd'hui des relations écrites concernant Béryllus et rassemblée réunie à son sujet; elles contiennent ensemble les questions que lui fit Origène et les controverses tenues dans son diocèse, comme aussi chacune des choses qui se firent alors.
[4] Mille autres traits d'Origène nous ont encore été signalés de mémoire par les vieillards les plus âgés de notre époque; je crois bon de les omettre comme ne tenant pas au sujet présent. Autant qu'il en sera besoin, on pourra lire et connaître ce qui concerne cet homme dans l'Apologie que Pamphile, le saint martyr de notre temps, ainsi que moi avons faite de lui. A cause des gens malveillants nous l'avons composée ensemble avec soin.
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Sur Béryllus, voy. DUCHESNE, t. 1, p. 463; HEFELE, Hist.des conciles, nouv. tr. fr., t.1, p. 163. ↩
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Kirchengeschichte (BKV)
33. Kap. Die Irrlehre des Beryllus.
Der kurz vorher1 erwähnte Beryll, Bischof von Bostra in Arabien, suchte den kirchlichen Kanon aufzuheben und neue Glaubenslehren einzuführen. Er erkühnte sich nämlich, zu behaupten, unser Erlöser und Herr habe vor seinem Erscheinen unter den Menschen nicht als ein eigenes Wesen2 präexistiert und besitze keine eigene Gottheit, vielmehr wohne in ihm nur die Gottheit des Vaters. Nachdem sich deswegen sehr viele Bischöfe in Untersuchungen und Dialogen gegen Beryll gewandt hatten, wurde u. a. auch Origenes zu Rate gezogen, der zunächst mit ihm in Verkehr trat, um seine Ansichten zu erforschen. Als er seine Lehre kennengelernt hatte, erklärte er ihn für irrgläubig, wußte ihn durch Gründe und Beweise von der wahren Lehre zu überzeugen und brachte ihn zu der früheren gesunden Ansicht zurück. Noch jetzt sind die schriftlichen Verhandlungen des Beryll und die Akten der seinetwegen veranstalteten Synode, ebenso die Fragen des Origenes an ihn und die in seiner Gemeinde abgehaltenen Disputationen, überhaupt alles, was mit der Sache zusammenhängt, vorhanden.
Über Origenes berichten die älteren Leute unserer Zeit noch vieles, was ich übergehen zu dürfen glaube, da es nicht in den Rahmen vorliegender Arbeit gehört. Was man aber von ihm wissen muß, kann man aus der von uns und unserem Zeitgenossen, dem heiligen Märtyrer Pamphilus, verfaßten Verteidigungsschrift für Origenes ersehen, welche wir ränkesüchtiger Menschen wegen mit Mühe gemeinsam ausgearbeitet haben. S. 300