CHAPITRE II : LE CHANGEMENT QUI SUIVIT
[1] Mais cela ne pouvait pas être supporté par le tyran à qui le bien était odieux et qui était l'adversaire de tous les gens honnêtes ; il régnait, ainsi que nous l'avons dit, sur les contrées d'Orient et il n'avait pas toléré pendant six mois entiers que les choses se passassent de celle façon; aussi machine-t-il tant de choses en vue de troubler la paix. D'abord il essaie de nous empêcher, sous un prétexte, de nous réunir dans les cimetières ; puis, il se fait envoyer contre nous une ambassade par des hommes méchants, ayant encouragé les gens d'Antioche à lui demander comme une grande grâce de ne jamais permettre qu'aucun chrétien n'habite leur patrie ; il suggère encore à d'autres de 13 négocier la même chose. Le chef de toutes ces entreprises, à Antioche même, est Théotecne, homme dangereux, charlatan, scélérat, tout à fait étranger à ce que signifie son nom ; il paraît avoir administré comme curateur les affaires de la ville.