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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) De virginitate

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Traité de la virginité

15.

L'accroissement du genre humain vient moins de la fécondité du mariage, que de celle de cette bénédiction divine : Croissez et multipliez, et remplissez la terre. (Gen. I , 28.) Le mariage n'avait donné aucun héritier à Abraham; et après tant d'années d'une union conjugale, il s'écriait amèrement : Que me réservez-vous, Seigneur? je mourrai sans enfants. (Gen. XV, 2.) Mais nous savons que Dieu lui donna dans une vieillesse épuisée le fils qui le rendit père d'une nombreuse postérité. Adam, lui aussi, s'il fût demeuré fidèle, et s'il eût repoussé l'esprit tentateur, n'aurait pas eu à s'inquiéter de la propagation de sa race. Le Dieu qui veut cette propagation, est celui qui peut et rendre la virginité féconde et frapper le mariage de stérilité. Il a donc institué le mariage comme une suite de notre corruption et de notre révolte. Nous ne le voyons en' effet paraître qu'après le péché. Pourquoi nos premiers parents ne connurent-ils point l'union des sexes dans le paradis terrestre? Et pourquoi Eve n'éprouva-t-elle point, avant la sentence de malédiction, les douleurs de l'enfantement? C'est qu'alors le mariage et toutes ses suites étaient inutiles. Mais le péché le rendit nécessaire à notre faiblesse, et avec lui naquirent soudain ces besoins multipliés: construction de villes, culture des arts, nécessité des vêtements, toutes choses qui forment le cortége de la mort. Il serait donc injuste de mettre la virginité au-dessous du mariage qui ne nous a été donné que comme un secours, à défaut de la virginité, et il faut même éviter de les égaler en dignité , autrement vous pourriez soutenir qu'il vaut mieux, selon la tolérance mosaïque, avoir deus femmes qu'une seule, et qu'il est permis de préférer les richesses à la pauvreté volontaire, les plaisirs à la tempérance , et la vengeance au pardon des injures.

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Vom jungfräulichen Stande (BKV)

15. Nicht die Ehe vermehret unser Geschlecht.

Aber auch jetzt hält nicht die Kraft der Ehe unser Geschlecht zusammen, sondern das Wort des Herrn, das er S. 178 schon im Anfang gesprochen: „Wachset und mehret euch, und erfüllet die Erde.“1 Denn sage mir, was nützte sie wohl dem Abraham, um Kinder zu erhalten? Brach er nicht endlich, nachdem er sich ihrer so viele Jahre bedient, in die Worte aus: „Herr, was wirst du mir geben? Ich gehe dahin ohne Kinder.“2 Wie also Gott damals so vielen Tausenden aus erstorbenen Körpern Entstehung und Ursprung gegeben, so hätte er auch im Anfang, wenn Adam dessen Befehlen gehorchend die Lust am Baume bezähmt, wohl keine Ursache gehabt, über den Weg verlegen zu sein, um das Menschengeschlecht zu vermehren. Denn weder die Ehe vermag, wenn Gott es nicht will, die Menschen zu mehren, noch die Jungfräulichkeit, wenn Gott will, daß sie sich mehren, die Menge zu mindern. — „Aber er wollte es so,“ heißt es, „unsert- und unseres Ungehorsames wegen.“ Warum kam denn die Ehe nicht vor der Verführung zum Vorschein? Warum gab es im Paradiese keinen Beischlaf? Warum vor dem Fluch keine Geburtswehen? Weil diese Dinge überflüssig waren; später hingegen wurden wegen unserer Schwachheit sowohl sie, wie auch alles Uebrige, Städte, Gewerbe, Bekleidung und der ganze übrige Haufe unentbehrlicher Dinge nothwendig. Denn das Alles führte der Tod in seinem Gefolge herbei. Was daher deiner Schwäche verliehen worden, das ziehe dem jungfräulichen Stande nicht vor, ja setze es ihm nicht einmal gleich. Denn aus diesem Grunde könntest du am Ende auch sagen, es sei besser, zwei Weiber zu haben, als sich nur mit Einem zu begnügen, weil das durch das Gesetz Mosis erlaubt war; und so könntest du auch den Reichthum für besser halten, als die freiwillige Armuth, die Schwelgerei für besser, als die Genügsamkeit, die Beleidigung rächen für besser, als sie edelmüthig ertragen.


  1. Gen. 1, 28. ↩

  2. Gen. 15, 2. ↩

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Traité de la virginité
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