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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) De virginitate

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Traité de la virginité

29.

L'Apôtre poursuit son raisonnement; et après avoir dit que les deux. époux n'ont point la libre disposition de leur corps, il ajoute : Ne vous refusez point l'un à l'autre, si ce n'est d'un consentement mutuel, et pour un temps, afin de vaquer à' la prière; et ensuite vivez ensemble comme auparavant. (I Cor. VII, 4, 5.) Peut-être ici, plusieurs parmi les vierges s'effrayeront de cette excessive indulgence. Je les prie d'être sans inquiétude, et de ne pas blâmer témérairement le saint Apôtre. Cette recommandation paraît tout d'abord plus favorable au mariage qu'à la virginité, mais quand on l'examine de près on voit qu'elle revient parfaitement à ce que nous avons vu être la pensée intime du Docteur inspiré. Il importe donc de l'approfondir sérieusement, afin d'y trouver, non le propos d'une matrone instruisant de nouveaux époux, mais une communication vraiment apostolique. Mais pourquoi l'Apôtre s'arrête-t-il aussi longtemps sur ce sujet, et pourquoi ne se borne-t-il pas à ce qu'il a dit précédemment? Ces paroles : Ne vous refusez pas l'un à l'autre, si ce n'est d'un mutuel consentement , et pour un temps, sont-elles plus impératives que celles-ci: Que le mari rende à sa femme ce qu'il lui doit, car le corps du mari n'est pas à lui, mais à sa femme? non sans doute; elles sont seulement plus claires et plus explicites. C'est ainsi qu'autrefois Samuel énumérait aux Israélites les privilèges de la royauté, bien moins pour les engager à choisir et préférer cette forme de gouvernement que pour les en détourner, et leur en inspirer du dégoût. L'Apôtre insiste donc sur les lois tyranniques du mariage, afin d'en éloigner les Corinthiens. Aussi après avoir dit que les deux époux ne sont point maîtres de leur corps, ajoute-t-il: ne vous refusez pas l'un à l'autre, si ce n'est d'un mutuel consentement, et pour un temps, afin de vaquer à la prière.

Voyez donc avec quelle prudente habileté il amène les époux eux-mêmes à aimer la continence; il a d'abord loué cette vertu, et proclamé qu'il est avantageux à l'homme de ne s'approcher d'aucune femme, et il exhorte maintenant à la pratiquer en disant : Ne vous refusez point l'un à l'autre, si ce n'est d'un mutuel consentement. Pourquoi insinue-t-il, sous forme d'exhortation, ce qu'il veut dire, au lieu de le proposer résolument sous forme de précepte? car, remarquons-le, il ne dit pas Refusez-vous l'un à l'autre pourvu que ce soit d'un consentement mutuel, mais ne vous refusez pas l'un à l'autre à moins que ce ne sort d'un consentement mutuel. C'est que cette manière de s'exprimer est plus douce, et qu'elle rend ainsi plus parfaitement la pensée de l'Apôtre. Il est en effet bien éloigné d'exiger impérieusement la pratique d'une vertu qui doit être toute de bonne volonté. Enfin, pour gagner de plus en plus la bienveillance des Corinthiens, il abrège les enseignements austères, il n'y insiste pas de peur d'affliger les auditeurs, il se hâte de passer à quelque chose de plus agréable, s'arrêtant avec complaisance sur une matière qu'il sait conforme à leur goût.

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Vom jungfräulichen Stande (BKV)

29. Auch in den Worten Pauli: „Entziehet euch einander nicht“ liegt eine Einladung zur Jungfräulichkeit.

Nachdem nun Paulus gesagt hatte: „Das Weib hat keine Macht über den eigenen Leib“, fügt er hinzu: „Entziehet euch einander nicht, außer mit gegenseitiger Einwilligung, eine Zeit lang, um euch dem Gebete und dem Fasten zu widmen; dann kommet wieder zusammen.“1 Ich glaube, daß hier Viele derjenigen, welche den jungfräulichen Stand gewählt haben, durch die so große Nachsicht des Paulus erröthen und sich schämen; doch habt keine Angst und laßt euch keine Thorheit in den Sinn kommen. Denn es scheinen zwar diese Worte den Verheiratheten günstig zu sein; wenn sie aber Jemand genau untersucht, so wird er finden, daß sie mit den früheren den gleichen Sinn haben. Denn wenn man sie nur so oberflächlich betrachtet und den vorgebrachten Grund hinwegdenkt, so scheinen sie eher Worte einer Brautführerin als eines Apostels zu sein; faßt man aber den ganzen Endzweck in’s Auge, so werden wir auch hierin die apostolische Würde entdecken. Denn warum ist er in dieser Rede ausführlicher? Genügte es denn nicht, daß er, nachdem er durch das Frühere seine Meinung ziemlich bestimmt an den Tag gelegt hat, seine Ermahnung damit beendigte? Denn was wird mit den Worten: „Entziehet euch einander nicht, es sei denn mit gegenseitiger Einwilligung eine Zeit lang“ mehr gesagt als mit jenen: „Dem Weibe leiste der Mann die eheliche Pflicht“ und: „Der Mann hat keine Macht über den eigenen Leib?“ Nichts mehr! Aber was dort kurz und dunkel gesagt wurde, das erklärt er hier durch mehrere Worte. Und indem er das thut, ahmt er dem hei- S. 196 ligen Maune Gottes, Samuel, nach. Gleichwie nämlich dieser dem Volke die Gesetze des Königs mit aller Sorgfalt aufzählt, nicht damit es dieselben annehme, sondern nicht annehme, und es sich um eine Belehrung zu handeln scheint, während dem es in Wahrheit ein Abrathen ihrer unzeitigen Forderung ist: ebenso hebt auch Paulus die Tyrannei der Ehe öfter und mit mehr Nachdruck hervor, um mit diesen Worten die Leser davor zu warnen. Denn wenn er sagt: „Das Weib hat keine Macht über den eigenen Leib“, so fügt er hinzu: „Entziehet euch einander nicht, es sei denn mit gegenseitiger Einwilligung, eine Zeit lang, um euch dem Gebete und dem Fasten zu widmen.“ Siehst du, wie er unvermuthet und ohne Belästigung die Verheiratheten zur Enthaltsamkeit antreibt? Denn im Anfang lobt er die Sache einfach mit den Worten: „Es ist dem Menschen gut, kein Weib zu berühren:“2 hier wendet er sogar eine Ermahnung an, indem er spricht: „Entziehet euch einander nicht, außer mit gegenseitiger Einwilligung.“ Warum stellt er nun das, was er gehalten wissen wollte, ermahnend und nicht befehlend vor? Denn er sagt nicht: „Entziehet euch gegenseitig, aber mit Einwilligung,“ sondern was sagt er? „Entziehet euch einander nicht, außer mit gegenseitiger Einwilligung,“ weil die Rede so milder wurde, indem sie die Meinung des Lehrers zeigt, welche das nicht mit Strenge verlangt, vorzüglich darum, weil die Befolgung mit der größten Bereitwilligkeit geschehen soll. Aber nicht damit allein tröstet er den Zuhörer, sondern auch damit, daß er das Harte mit kurzen Worten berührt und früher, als der Schmerz den Zuhörer ergreift, zum Angenehmen zurückkehrt und dabei länger verweilt.


  1. I. Kor. 7, 3. 4. ↩

  2. I. Kor. 7, 1. ↩

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