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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In Matthaeum homiliae I-XC

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Kommentar zum Evangelium des hl. Matthäus (BKV)

6.

Du issest bis zum Übermaß; Christus aß nicht einmal das Notwendige. Du issest verschiedenartige Kuchen; er hatte nicht einmal trockenes Brot. Du S. d690 trinkst den Wein aus Thasos1 ; und ihm, der Durst hatte, gabst du nicht einmal einen Becher kalten Wassers. Du ruhst auf weichem, mit bunten Teppichen belegtem Lager; er geht vor Frost zugrunde. Wenn also auch deine Gelage nicht den Vorwurf verdienen, mit unrechtem Gelde veranstaltet zu sein, so sind sie doch deshalb zu tadeln, weil du in allem über das notwendige Maß hinausgehst, jenem aber nicht einmal das gibst, dessen er bedarf, sondern lieber mit seinem Eigentum schwelgst. Wärest du der Vormund eines Kindes und würdest dich an seinem Eigentum vergreifen und dich nicht um dasselbe kümmern, wenn es auch äußerste Not litte, da fänden sich da wohl Tausende von Anklägern und du würdest nach den Gesetzen bestraft. Jetzt aber, wo du Christi Eigentum wegnimmst und so zwecklos vergeudest, jetzt glaubst du straflos auszugehen.

Das sage ich nicht von denen, die unzüchtige Weiber zu ihren Tischgelagen beiziehen2 , auch nicht von den ungerechten Reichen, die fremde Baüche füllen, denn auch mit ihnen will ich nichts zu tun haben, so wenig wie mit Schweinen und Wölfen; vielmehr spreche ich zu denen, die ihr eigenes Besitztum genießen, aber anderen nichts davon mitteilen, sondern für sich allein ihr väterliches Erbe verzehren. Auch die sind nicht frei von Schuld. Oder sag mir doch, wie willst du Tadel und Anklagen entgehen, wenn dein Parasit gesättigt wird sowie dein Hund, der daneben steht, während du Christus nicht einmal dessen für wert erachtest? Wenn ein Possenreißer so gut bezahlt wird, während der Herr des Himmelreiches auch nicht den kleinsten Teil davon erhält? Der eine geht reich bedacht hinweg, weil er etwas Witziges sagte; Christus dagegen, der uns Dinge gelehrt hat, ohne deren Kenntnis wir uns in nichts von den Hunden unterscheiden, er erhält nicht einmal soviel, wie jener! Erschauderst du bei diesen Worten? Nun, so erschaudere auch über deine Taten. Wirf die Schmarotzer hinaus und mache Christus zu deinem S. d691 Tischgenossen. Wenn du ihn an deinem Tische teilnehmen lässest, so wird er dir ein gnädiger Richter sein; er weiß3 eines Gastmahls wohl zu schätzen. Wenn schon Räuber dies verstehen, dann um so mehr der Herr. Denke nur an jene öffentliche Dirne, wie der Herr sie bei einem Gastmahle verteidigte, während er den Simon tadelte und sagte: „Du hast mir keinen Friedenskuß gegeben“4 . Wenn er dich schon ernährt, solange du dies nicht tust, so wird er dich um so sicherer belohnen, wenn du es tust. Beachte es nicht, wenn der Arme schmutzig und unsauber daherkommt; bedenke vielmehr, dass in ihm Christus dein Haus betritt. Lass darum ab von deiner Unfreundlichkeit und den harten Worten, mit denen du stets die ankommenden Bettler schiltst, indem du sie Betrüger, Faulenzer und noch schlimmeres als das nennst. Bedenke doch, wenn du solche Ausdrücke gebrauchst, was denn die Schmarotzer arbeiten? Welchen Nutzen sie deinem Hause bringen? Sie machen dir das Mahl recht angenehm, sagst du? Aber was ist da Angenehmes dabei, wenn sie sich beohrfeigen lassen und unanständige Reden führen? Und was gäbe es Schimpflicheres, als wenn du den schlägst, der nach dem Ebenbilde Gottes erschaffen wurde, und dein Vergnügen findest an einer solchen Entehrung desselben, wenn du dein Haus in ein Theater verwandelst, und deine Tafel mit Schauspielern besetzest, und wenn du, ein Edel und Freigeborener, Leute nachahmst, die auf der Bühne5 geschoren werden6 . Auch da gibt es ja Gelächter und Faustschläge. Und derlei Dinge nennst du ein Vergnügen, während sie doch Ströme von Tränen verdienten, große Trauer und viel Wehklagen? Du solltest deine Tischgenossen im Gegenteil zu einem eifrigen religiösen Leben anhalten und sie an ihre Pflichten mahnen. Anstatt dessen verleitest du sie zu Meineiden, zu unanständigen Reden, und nennst das ein Vergnügen, hältst das für einen Grund zur Freude, was der nächste Anlass zur Hölle ist? Denn wenn solche Leute nicht mehr wissen, welche Possen und Witze sie machen S. d692 sollen, so suchen sie sich durch Schwören und Fluchen aus der Verlegenheit zu ziehen. Verdient also so etwas, dass man darüber lacht, und nicht vielmehr, dass man darüber trauert und weint? Welcher vernünftige Mensch möchte wohl so etwas behaupten?


  1. griech.Insel in der Nähe der bulgarisch griech.Grenze ↩

  2. für solche rede ich ja nicht, so wenig wie für die Hunde ↩

  3. die Ehre ↩

  4. Lk 7,45 ↩

  5. zu Sklaven ↩

  6. das Scheren der Haare war ein Zeichen der Sklaverei ↩

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Commentaire sur l'Evangile selon Saint Matthieu

6.

Si étant le tuteur d’un orphelin, vous consumiez tout le bien qu’il a, et le laissiez dans la dernière pauvreté, tous les hommes s’élèveraient contre vous, et toutes les lois s’armeraient pour punir une si grande injustice; et vous croyez que lorsque vous dissipez ainsi le patrimoine du Christ, vous demeurerez impuni? Je ne parle point ici de ceux qui entretiennent à leurs tables des femmes perdues. Je n’ai rien de commun avec ces hommes. Je les regarde, selon l’Evangile, comme « des chiens. » Je ne parle point non plus à ces avares qui pillent les uns pour traiter magnifiquement les autres; je n’ai rien à démêler avec eux et je les considère, selon l’Ecriture, comme « des pourceaux » et comme « des « loups. » Je ne m’adresse qu’à ceux qui se contentent de jouir paisiblement de leur bien sans en faire part aux pauvres, et dépensent seulement ce qu’ils ont reçu de leur père, sans faire tort à personne.

Je dis que ces personnes ne doivent point se croire innocentes. Comment prétendriez-vous n’être point coupable de nourrir tous les jours à votre table des comédiens, et des parasites, et de ne pas croire Jésus-Christ digne de la même grâce qu’eux? Un bouffon qui divertit trouve place à votre table, et Jésus-Christ qui vous offre le royaume même des cieux, n’y (378) en trouve pas? Un bon mot, une parole (lite avec esprit, vous rend libéral envers celui qui l’a dite, et lorsque Jésus-Christ vous enseigne des choses dont l’ignorance vous mettrait au rang des bêtes, vous le rejetez et le méprisez. Vous avez de l’horreur quand vous écoutez ceci : que n’en avez-vous aussi quand vous le faites? Bannissez de cette table toutes ces personnes infâmes, et invitez-y Jésus-Christ. Si vous lui faites part ici de votre bien, vous le trouverez favorable, lorsqu’il vous jugera un jour. Il sait reconnaître ceux qui l’auront reçu à leur table. Si les voleurs même ont du respect pour ceux qui les traitent, et qui les font manger avec eux, que devez-vous croire du Sauveur? Souvenez-vous de la douceur qu’il témoigna autrefois à table pour une femme pécheresse, et de ce reproche qu’il fit à Simon : « Vous ne m’avez pas donné le baiser? » Si lors même que vous ne faites rien de ceci, Jésus-Christ ne laisse pas de vous nourrir, que fera-t-il lorsque vous le nourrirez?

N’arrêtez pas vos yeux sur ce pauvre que vous voyez. Ne considérez point ces habits déchirés dont vous le voyez à demi-couvert. Croyez que c’est Jésus-Christ même qui, dans la personne de ce pauvre, entre chez vous. Quittez ces paroles outrageuses et cruelles, par lesquelles vous éloignez de vous ceux qui vous demandent l’aumône. Ne les appelez plus des fainéants, des paresseux et des lâches. Souvenez-vous seulement alors quelles sont les actions par lesquelles vos parasites vous plaisent; à quoi vous servent-ils? Que vous font-ils qui vous soit utile? Ce sont des fous, dites-vous. Ils servent à me divertir à table. Quoi! Des misérables qui ne disent que des sottises, et qui souffrent qu’on leur donne des soufflets, vous paraissent propres à vous divertir? Qu’y a-t-il au contraire de moins agréable que de frapper ainsi sur un visage fait à l’image de Dieu, et de trouver du plaisir dans la honte de celui qui est homme comme vous?

Ne rougissez-vous point de faire de votre logis un théâtre de comédiens et de bouffons, et appelez-vous vivre en homme d’honneur, que de vous rabaisser à ces infamies? Vous vous divertissez de ce qui vous devrait faire répandre des ruisseaux de larmes. Au lieu que vous devriez contribuer à convertir ces sortes de gens, et à leur faire changer de vie, vous êtes le premier à les y entretenir. Vous les excitez à dire des paroles déshonnêtes et. déréglées; vous appelez cela un divertissement, et vous faites vos délices de ce qui vous attirera les supplices de l’enfer. Ne faut-il pas-avoir perdu l’esprit pour être capable de ces pensées?

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