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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistula ad Romanos commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Romains

2.

Ici maintenant, il met en avant le Christ et le Saint-Esprit, sans faire aucune mention du Père. Ce que je vous fais observer, afin que quand vous le verrez nommer le Père et le Fils, ou le Père seulement, vous ne vous imaginiez pas qu'il exclut ni le Fils, ni l'Esprit. Et il ne dit pas : Par le Saint-Esprit, mais : « Par la charité du Saint-Esprit ». Car de même que le Christ, de même que le Père a aimé le monde, ainsi fait le Saint-Esprit. Mais de quoi nous conjurez-vous, répondez? «De combattre avec moi par les prières que vous ferez à Dieu pour moi, afin que je sois délivré des incrédules qui sont en Judée (31) ». Il avait donc, il faut le croire, une grande lutte à (417) soutenir; voilà pourquoi il a recours à leurs prières. Et il ne dit pas. Afin que je me mesure avec les incrédules, mais : « Afin que je sois délivré »; c'est conforme au précepte du Christ : « Priez, pour ne pas entrer en tentation ». (Matth. XX, 41.) Ces paroles avaient pour but rte montrer que des loups cruels, que des êtres qui ressemblaient plus à des bêtes féroces qu'à des hommes, voulaient se jeter sur lui. Paul avait encore une autre pensée; il veut prouver que c'est avec raison qu'il s'est fait de cette manière le serviteur des saints, si le nombre des incrédules était si grand que des prières fussent nécessaires pour l'en délivrer. Au milieu de tant d'ennemis, les saints étaient exposés à mourir de faim ; de là, la nécessité de leur procurer des vivres venant d'ailleurs. « Et que les saints de Jérusalem reçoivent favorablement mon service et mes soins » ; c'est-à-dire, et que mon sacrifice soit bien accueilli , que mes dons leur soient agréables. Voyez-vous comme il relève maintenant la dignité de ceux qui reçoivent, puisqu'il réclame les prières d'un si grand peuple, pour que ses dons soient reçus? Il montre en outre, par ces paroles, une autre pensée, à savoir que l'aumône toute seule ne suffit pas. Quand ou ne donne due parce que l'on y est forcé, quand on donne ce qui est mal acquis, quand on se propose une vaine gloire, le fruit est perdu.

« Et que je sois plein de joie, quand j'irai auprès de vous, si c'est la volonté de Dieu (32) ». De même qu'il disait eu commençant : « Que je trouve enfin quelque voie favorable, si c'est la volonté de Dieu, pour aller vers vous » (Rom. I, 10); de même ici, c'est sous la même volonté qu'il s'abrite, et il dit : Je me hâte , je prie pour être délivré des dangers de Jérusalem, afin de vous voir au plus vite, et de vous voir remplis de joie, sans y trouver aucun motif d'affliction. « Et que je goûte le repos avec vous ». Voyez encore ici quelle modestie il montre. Il ne dit pas : Et que je vous instruise, que je vous donne des règles de vie, mais: « Et que je goûte le repos avec vous ». Or c'était un athlète infatigable ; comment donc peut il dire : « Que je goûte le repos? » Il fait entendre des paroles qui leur soient agréables, qui relèvent leurs courages, qui les associent à ses couronnes, qui les montrent, eux aussi, prenant leur part des combats et des sueurs. Ensuite, selon son habitude, il joint la prière à l'exhortation, il dit : « Que le Dieu de paix soit avec vous tous ». Amen. « Je vous recommande notre soeur Phébé, diaconesse de l'Eglise de Cenchrée». (XVI,1.) Voyez quel honneur il lui fait; il la nomme avant tous les autres, et il l'appelle sueur; ce n'est pas un honneur vulgaire, que d'être appelée soeur de Paul. Et il joint encore à ce titre une dignité; il l'appelle diaconesse. «Afin que vous là receviez dans le Seigneur, comme il est digne de recevoir les saints (2) ». Ce qui veut dire : afin qu'en considération du Seigneur, elle soit honorée auprès de vous. En effet, celui qui reçoit, en considération du Seigneur, supposé même qu'il ne reçoive pas un personnage considérable , le reçoit avec empressement; or, quand il arrive que c'est une sainte, considérez de quels soins il convient de l'entourer. Voilà pourquoi l'apôtre ajoute « Comme il est digne de recevoir les saints », comme le devoir commande d'accueillir de telles personnes. Or, vous devez l'honorer pour deux raisons, et à cause du Seigneur, et parce que c'est une sainte. « Et que vous l'assistiez dans toutes les choses où elle pourrait avoir besoin de vous ». Voyez-vous comme il tient à ne pas être importun? Il ne dit pas : Et que vous la mettiez à son aise, mais : Et que vous fassiez ce qui dépend de vous, et que vous lui tendiez la main, et cela, dans les circonstances où elle pourrait avoir besoin de vous, non pas absolument dans tous ses embarras, mais seulement lorsque votre aide lui serait nécessaire; or elle n'aura besoin de vous qu'autant que vous pourrez l'obliger. Ensuite vient un éloge incomparable : « Car elle en a assisté elle-même plusieurs, et moi en particulier ». Comprenez-vous la prudence de l'apôtre? Pour commencer, des éloges; ensuite, au milieu, l'exhortation; ensuite, de nouveaux éloges; il enferme, des deux côtés, les services auxquels a droit cette bienheureuse femme dans les louanges qu’il fait d'elle. Comment refuser le nom rte bienheureuse à celle femme qui a mérité de la part de Paul un si beau témoignage, qui a été à même d'assister celui qui a instruit la terre? Car voilà ce qui a mis le comble à sa gloire; aussi l'apôtre n'énonce-t-il ce litre qu'en dernier lieu : « Et moi, en particulier». Qu'est-ce à dire : « Et moi en particulier?» Moi, le héraut des nations, moi qui ai souffert tant d'épreuves, moi qui suffis à tant de milliers d'hommes. Imitons donc cette sainte, (418) imitons-la, hommes et femmes, et imitons, après elle, cette autre sainte que nous allons voir avec sou mari. Quel est ce couple? « Saluez », dit-il, « de ma part, Priscilla et Aquilas, qui ont travaillé avec moi, en Jésus-Christ (3) ». Luc aussi témoigne de leur vertu, par ces paroles : « Paul demeura au« près d'eux, parce que leur métier était de faire des tentes »; c'est dans le chapitre où Luc montre cette sainte femme retirant chez elle Apollon et l'instruisant de la voie du Seigneur. (Act. XVIII, 2, 3.)

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Römer (BKV)

2.

Wieder nennt der Apostel an dieser Stelle Christus und den Hl. Geist ausdrücklich und tut des Vaters gar keine Erwähnung. Darauf mache ich aufmerksam, damit du nicht etwa meinst, wenn du findest, daß der Apostel des Vaters und des Sohnes Erwähnung tut oder des Vaters allein, daß der Sohn oder der Hl. Geist dadurch ausgeschlossen sei. — Ferner sagt er nicht: „bei dem Hl. Geiste“, sondern: „bei der Liebe des Hl. Geistes“; denn wie Christus die Welt geliebt hat und der Vater, so auch der Hl. Geist. — Doch, sag’ an, Paulus, was ist es, worum du bittest?

„Mitzuringen im Gebete zu Gott für mich, daß ich den Widersachern im Judenlande entgehe.“

— Ein schwerer Kampf stand ihm bevor; darum ruft er die Römer zum Gebete für sich auf. Er sagt nicht: „damit ich mit ihnen im Kampf bestehe“, sondern: „damit ich ihnen entgehe“. Beten heißt uns ja auch Christus, damit wir nicht in Versuchung fallen. Der Apostel deutet mit seinen Worten auf gewisse schlimme Wölfe hin, die ihm damals nachstellten, wilden Tieren ähnlicher als Menschen. Er bezweckt aber auch noch etwas anderes damit. Er will zeigen, daß er es mit Recht auf sich genommen hat, den Heiligen (in Jerusalem) den Dienst zu erweisen, wenn die Zahl der Widersacher so groß ist, daß er selbst darum beten muß, ihnen zu entgehen. Jene Christen müßten ja inmitten so vieler Feinde Hungers sterben; darum bedürfen sie der Hilfe von anderer Seite.

„Daß mein Liebesdienst von den Heiligen in Jerusalem recht wohl aufgenommen werde“,

d. h. daß mein Opfer ihnen willkommen werde, daß sie das ihnen Geschenkte erhobenen Hauptes annehmen möchten. Siehst du daraus, wie hoch seine Achtung vor den Empfängern ist, wenn er des Gebetes einer so angesehenen Gemeinde zu bedürfen glaubt, damit seine Gaben angenommen werden? Auch etwas anderes ist daraus ersichtlich, nämlich daß bei einem Almosen das S. d264 Geben allein nicht hinreicht, um gute Aufnahme zu finden. Denn wenn jemand nur notgedrungen gibt, wenn er von ungerecht Erworbenem oder wenn er aus Ruhmsucht gibt, so geht dem Almosen die Frucht ab.

V. 32: „Damit ich in Freude zu euch komme nach dem Ratschlusse Gottes.“

Ähnlich hat er auch am Anfang des Briefes gesagt: „ob ich etwa einmal Gelegenheit haben möchte, nach dem Ratschlusse Gottes zu euch zu kommen“. Hier kommt er auf denselben Ratschluß (Gottes) zurück und spricht: Darum liegt es mir so sehr am Herzen und bete ich darum, den Feinden zu entkommen, damit ich euch recht bald sehe, und zwar mit Freuden sehe, ohne daß diese Freude durch böse Erinnerungen an dort getrübt sei.

„Und damit ich mich bei euch ausruhe.“

— Beachte da, wie der Apostel sich wieder frei von jeglichem Stolze zeigt. Er sagt nicht: „damit ich euch Unterricht, damit ich euch Unterweisungen erteile“, sondern: „damit ich mich bei euch ausruhe“. War er ja doch in beständigem Kampf und Streit begriffen; warum sagt er also: „ich will bei euch ausruhen“? Er will ihnen damit etwas Angenehmes sagen und ihren Mut heben, indem er sie an seinen Siegen teilnehmen läßt und ihnen auch Kämpfe und Mühen in Aussicht stellt.

Dann läßt er gewohnterweise einen Segensspruch der Ermahnung folgen, indem er spricht:

V. 33: „Der Gott des Friedens sei mit euch allen. Amen.“

Kap. XVI V. 1: „Ich empfehle euch die Schwester Phoebe, derzeit Diakonin der Kirche in Kenchreä.“*

— Sieh, mit wie auszeichnenden Worten der Apostel diese Frau ehrt! Er tut ihrer Erwähnung vor allen andern und nennt sie „Schwester“. Nichts Geringes ist es, Schwester des Paulus genannt zu werden. Er setzt auch ihre Würde hinzu, indem er sie „Diakonin“ nennt.

V. 2: „Daß ihr sie aufnehmet im Herrn, wie es Heiligen gehört“, S. d265 d. h. um des Herrn willen, daß sie von euch Achtung erfahre.“ Denn wer einen um des Herrn willen aufnimmt, der nimmt ihn mit fürsorglicher Gastlichkeit auf, wenn er in dem Gast auch nicht gerade einen bedeutenden Mann aufnimmt. Ist der Aufgenommene aber gar ein Heiliger, dann stelle dir vor, welche Verehrung er genießen soll! Darum fügt der Apostel bei: „Wie es Heiligen gehört“, wie man solche aufnehmen soll. Einen zweifachen Grund, von euch mit Verehrung behandelt zu werden, hat diese Frau: daß sie um des Herrn willen aufgenommen wird, und daß sie eine Heilige ist.

„Und steht ihr bei, wo sie eurer bedarf!“

— Siehst du, wie wenig er lästig fallen will? Er sagt nicht, daß ihr sie ganz aushalten sollt, sondern daß ihr sie unterstützt, so viel in euren Kräften steht, und ihr die Hand reicht, und: „wo sie eurer bedarf“; also nicht in allem, sondern nur da, wo sie euch in Anspruch nimmt; sie wird euch aber nur in solchen Dingen in Anspruch nehmen, in denen ihr imstande seid, zu helfen. Dann folgt wieder ein ausnehmend großes Lob:

„Denn sie ist selbst vielen eine Stütze gewesen und auch mir.“

Siehst du da die Klugheit des Paulus? Zuerst kommt Lob, dann in der Mitte eine Ermahnung (der Frau behilflich zu sein) und dann wieder Lob. So umgibt Paulus von allen Seiten seine Bitte um Hilfe mit Lobsprüchen auf diese glückselige Frau. Wie sollte sie nicht glückselig sein, sie, die von Paulus ein solches Zeugnis ausgestellt erhält und die dem Völkerlehrer selbst einen Dienst erweisen durfte! Das war der Gipfel ihrer Auszeichnung. Darum kommt zum Schluß: „und auch mir“. Was heißt das: „und auch mir“? Mir, dem Weltprediger, der so viel gelitten hat, der vielen Tausenden seine Kräfte gewidmet hat. Ahmt darum, ihr Männer und Frauen, dieses heilige Weib nach und auch die andere, die gleich nach ihr kommt, zugleich mit ihrem Manne! Nun, wer sind denn diese beiden?

V. 3: „Grüßt die Priscilla und den Aquila, meine Mitarbeiter in Christus Jesus.“

S. d566 Die Tugend dieser beiden bezeugt auch Lukas, und zwar einmal, wenn er sagt: „Bei ihnen blieb Paulus; sie waren nämlich ihres Handwerkes Zeltmacher“ 1 und dann, wenn er erzählt, daß dieses Weib den Apollo aufgenommen und ihn den Weg des Herrn gelehrt habe 2.


  1. Apg. 18, 3. ↩

  2. Ebd. 14, 26. ↩

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