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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

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Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

4.

Après lui avoir fait ces reproches, il leur fait voir comment ils peuvent ne plus. les encourir. « Quand les Juifs seront revenus au Seigneur », c'est-à-dire, quand ils auront renoncé à leur Loi, « le voile sera enlevé ». Voyez-vous que le voile couvrait non pas le visage de Moïse, mais celui des Juifs? Il s'agissait non pas. de cacher la gloire de Moïse, mais d'empêcher les Juifs de l'apercevoir. Car ils n'auraient pu en soutenir la vue. C'était donc une conséquence de leur faiblesse : ce, voile ne dérobait. à Moïse aucune connaissance, mais il arrêtait les regards des Juifs. Si l'Apôtre ne dit pas en propres termes. Quand ils auront abandonné la loi, il le fait assez entendre par ces paroles : « Quand ils seront revenus au Seigneur, le voile sera enlevé ». Il continue jusqu'au bout son allusion à la même histoire. Quand Moïse parlait aux Juifs, il voilait son visage; quand il se tournait vers le Seigneur, le voile tombait. C'était une figure de l'avenir. Quand nous nous tournerons nous-mêmes vers le Seigneur, alors nous contemplerons la gloire de la Loi, nous verrons à découvert le visage du Législateur. Bien plus, nous -serons élevés au même rang que Moïse.

Voyez-vous comme l'apôtre excite les Juifs à embrasser la foi de l'Évangile? S'ils croient en Jésus-Christ, non-seulement ils pourront contempler Moïse, mais ils se tiendront au même rang que le Législateur lui-même. Non-seulement, dit-il, vous verrez cette gloire, que vous ne vites pas alors, mais vous brillerez de la même gloire que lui. Que dis-je? Votre gloire sera plus brillante encore, si brillante que la gloire de Moïse n'est qu'une ombre en comparaison. Et comment cela? Oui, si vous revenez au Seigneur; si vous entrez dans la grâce, la gloire dont vous serez environnés sera-t-elle que la glaira de Moïse n'est rien en comparaison. Mais quoique la gloire de votre Législateur soit si peu de chose et si inférieure à cette autre que je vous annonce, vous n'y arriverez pas, tant que vous resterez. Juifs. D'où il suit que ni du temps de Moïse, ni maintenant, les Juifs n'ont vu ni ne voient cette gloire. Mais si vous embrassez la foi, la bonté de Dieu vous en découvrira une autre bien plus magnifique. Quand il s'adressait aux fidèles, il disait que la gloire de Moïse n'avait pas été une gloire véritable : il ne s'exprime plus maintenant de la même manière; que dit-il donc?

« Quand les Juifs se seront convertis au Seigneur, le voile sera enlevé ». Il élève peu à peu les Juifs, et les place d'abord au même rang que Moïse lui-même, pour les mettre ensuite en participation des biens d'un ordre supérieur: Quand vous aurez contemplé la gloire de Moïse, dit-il, alors vous vous convertirez au Seigneur et votre gloire l'emportera sur la sienne.

Voyez que de circonstances il, signale pour faire ressortir la différence du Nouveau .et de l'Ancien Testament, pour établir la supériorité de l'un sur l'autre, sans les mettre néanmoins en opposition l'un avec l'autre. L'Ancien Testament, c'est la lettre, ce sont des tables de pierre, c'est un. ministère de mort, il a disparu; et cependant les Juifs n'ont pas même pu en contempler la gloire; le Nouveau Testament, ce sont des tables de chair, c'est l'Esprit-Saint, c’est la justice, et il subsistera toujours; et tous nous sommes appelés à le (51) contempler; cet honneur n'est point réservé à un seul, comme l'honneur de »contempler la Loi ancienne fut réservé au seul Moïse. « Tous », dit l'apôtre, « nous contemplons la gloire », non de Moïse, « mais du Seigneur ».

Mais plusieurs combattant les vérités les plus claires, prétendent que ces paroles «lorsqu'ils se seront convertis au Seigneur», se rapportent au Fils. Etudions-les donc avec soin, et voyons d'abord les motifs sur lesquels ils s'appuient. Quels sont-ils? De même, disent-ils, que l'Ecriture dit : Dieu est Esprit; de même aussi en cet endroit elle dit : Le Seigneur est Esprit. Mais non, l'Ecriture n'a pas dit : Le Seigneur est Esprit;.mais bien : L'Esprit est le Seigneur. Il y a une grande différence entre ces manières de dire. Quand l'Ecriture veut s'exprimer comme vous dites, elle ne joint pas l'article à l'attribut. Mais revenons sur nos pas, et voyons de qui l'apôtre, a voulu parler, quand il disait: « La lettre tue, l'Esprit vivifie » ; et encore :.« La loi écrite non avec l'encre, mais par l'Esprit du Dieu vivant ». Est-ce du Fils ou de l’Esprit-Saint qu'il veut parler? Evidemment c'est de l'Esprit-Saint : car il exhortait les Juifs à quitter la lettre pour se rendre à l'Esprit-Saint. Mais peut-être en entendant ce mot : « l’Esprit », les Juifs trouveront leur condition inférieure à celle de Moïse, puisque Moïse « s'est tourné vers le Seigneur » et eux vers l'Esprit-Saint, C'est pour prévenir cette erreur, que l'apôtre dit : « L'Esprit-Saint est le Seigneur » ; c'est-à-dire, lui aussi est Dieu. Et pour qu'ils comprennent bien qu'il s'agit du Paraclet, il ajoute : « Là où se trouve l'Esprit du Seigneur, là est la liberté ». Impossible de supposer que l'apôtre ait voulu dire : Là où se trouve le Seigneur du Seigneur. Quant à la liberté, il l'oppose à la servitude de la Loi. Ce n'est point du temps à venir qu'il parle, puisqu'il dit ensuite : « Contemplât sans voile la gloire du Seigneur »; non pas celle qui finit, mais celle qui demeure, d'une gloire nous passons à une autre;.transformés à son image, comme par l'Esprit-Saint qui est le Seigneur (18) ».

Voyez-vous comme il affirme la divinité du Saint-Esprit, comme il met les fidèles au même rang que les apôtres? D'abord il disait: «Vous êtes la lettre du Christ » ; et ici : « Tous nous contemplerons sans aucun voile». Or les apôtres étaient venus portant la Loi, comme autrefois Moïse. Mais, dit-il, nous qui sommes apôtres, nous n'avons pas eu besoin de voiles; vous n'en avez pas eu besoin non plus, vous, qui avez reçu l'Evangile. Or celte gloire est bien autrement éclatante que celle de Moïse : car ce n'est pas la gloire de notre visage, mais celle de l'Esprit-Saint; et néanmoins, vous aussi bien que nous, vous pouvez y fixer vos regards. Les Juifs ne le purent pas même par un intermédiaire; vous, sans médiateur, vous pouvez contempler une gloire plus grande; ils ne purent contempler la gloire de Moïse, vous, vous pouvez contempler celle de l'Esprit-Saint. Si l'Esprit-Saint occupait un rang inférieur; assurément l'apôtre n'eût point déclaré cette gloire de l'Evangile supérieure à celle de la Loi.

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Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

IV.

Nachdem nun der Apostel die Juden hinlänglich angeklagt hat, so zeigt er ihnen auch den Weg der Besserung. Und welches ist dieser?

16. Wenn es sich aber hinwendet zum Herrn, was soviel heißt als sich lossagen vom Gesetze, so wird der Schleier hinweggenommen.

Siehst du, wie Jenes nicht etwa ein Schleier für das Angesicht des Moses war, sondern für das Auge der Juden? Denn nicht um den Glanz des Moses zu verhüllen, geschah Dieses, sondern um Jenen den Anblick zu entziehen; denn sie ertrugen ihn nicht. Daher hatten nur sie einen Entgang; denn nicht dem Moses verbarg der Schleier Etwas, sondern dem Volke. Und Paulus sagt zwar nicht ausdrücklich: Wenn Israel das Gesetz verläßt, hat aber Das im Auge bei den Worten: „Wenn es sich hinwendet zum Herrn, so wird der Schleier hinweggenommen.“ Er bleibt bis zu Ende bei der Geschichte. Denn so oft Moses zu den Juden redete, verhüllte er sein Angesicht; wenn er aber zu Gott sich wandte, so war sein Antlitz ohne Hülle. Das war eine Vorbedeutung der Zukunft. Wenn wir nämlich zum Herrn uns wenden, dann werden wir die Herrlichkeit des Gesetzes schauen und das unverhüllte Antlitz des Gesetzgebers; ja noch mehr, wir werden dann sogar auf einer Stufe mit Moses stehen. Siehst du, wie laut der Apostel den Juden zum Glauben ruft? wie er ihm zeigt, daß er, zur Gnade sich wendend, nicht bloß den Moses schauen kann, sondern sogar zu gleichem Range mit dem Gesetzgeber sich erhebt? Denn dann wirst du, sagt er, nicht bloß den Glanz schauen, S. 140 den du damals nicht sahest, sondern auch selbst in gleicher Herrlichkeit strahlen, ja in einer noch weit größeren, in einer Herrlichkeit, gegen welche der Glanz des Moses gar nicht mehr als Glanz erscheint. Und wie kann Das geschehen? Wenn du zum Herrn dich wendest und in das Reich der Gnade eintrittst; dann wirst du jenes Glanzes dich erfreuen, eines Glanzes, vor welchem der des Moses so weit zurücksteht, daß er sogar aufhört, ein Glanz zu sein. Aber so gering dieser letztere auch ist und so weit er jenem ersteren nachsteht, als Jude wirst du nicht einmal dessen gewürdigt werden; denn wie ihn damals die Juden nicht zu schauen vermochten, so auch jetzt nicht. Wenn du aber gläubig wirst, so wirst du den weit größeren Glanz zu schauen gewürdigt werden. Und als Paulus zu den Gläubigen redete, da sagte er: „Was verherrlicht war, hört auf, herrlich zu sein;“ aber ganz anders hier; und wie? „Wenn sich Israel hinwendet zum Herrn, so wird der Schleier hinweggenommen.“ So sucht er sie allmählig emporzuführen; er stellt sie zuerst in eine Reihe mit Moses, um sie dann noch größerer Auszeichnung theilhaftig zu machen. Denn wenn du erst einmal den Moses in seinem Glanze siehst, dann wirst du auch zu Gott dich hinwenden und diese größere Herrlichkeit genießen.

Sehen wir nun noch einmal von Anfang an, was Paulus Alles angeführt hat, um den Unterschied zu begründen und den Vorrang des neuen Bundes vor dem alten zu erweisen, den Vorrang, sage ich, nicht den Widerstreit oder Gegensatz. Jenes ist Buchstabe und Stein, Dienst des Todes und vergänglich; aber gleichwohl wurden nicht einmal dieses Glanzes die Juden für werth gehalten; dieser lebendige Tafel, Geist und Gerechtigkeit und unvergänglich; und dieser Herrlichkeit werden wir alle gewürdigt, nicht bloß ein Einziger, wie damals Moses beim geringeren Glanze. „Denn wir alle,“ heißt es, „spiegeln mit enthüll- S. 141 tem Angesichte die Herrlichkeit des Herrn wieder,“ nicht die des Moses.

Aber nachdem es nun Einige gibt, die im Widerspruche mit der sonst unbestrittenen Auslegung das Wort: „Wenn es sich aber hinwendet zum Herrn“ auf den Sohn beziehen wollen, so müssen wir genauer auf die Sache eingehen; und zwar wollen wir zuerst hören, was Jene zur Begründung ihrer Ansicht sagen. Und was ist Dieses? Sie sagen: Gleichwie die Schrift sagt: Gott ist Geist, so sagt sie auch hier: Der Herr ist Geist. Aber Paulus sagt nicht: Der Herr ist Geist, sondern: Der Herr ist der Geiste Es ist nun aber zwischen dieser und jener Verbindung ein großer Unterschied. Denn wenn Paulus so sagen will, wie du es meinst, so setzt er zum Prädikate nicht den Artikel. Und beachten wir überdieß, von wem die Rede gewesen ist bei Allem, was Paulus bisher gesagt hat; so, als er sprach: „Der Buchstabe tödtet, der Geist macht lebendig;“ und wiederum: „Beschrieben nicht mit Tinte, sondern mit dem Geiste des lebendigen Gottes.“ Ist nun hier vom Sohne oder vom Geiste die Rede? Offenbar vom Geiste; denn zu diesem rief der Apostel vom Buchstaben weg die Juden. Es könnte nämlich Jemand, wenn er vom Geiste hörte, so bei sich denken. Wenn Moses zum Herrn sich wandte, und ich mich zum Geiste wenden soll, so stehe ich hinter Moses zurück. Dieser Auffassung nun will Paulus begegnen, wenn er sagt:

17. Der Herr aber ist der Geist.

Auch der Geist ist „Herr“. Und zum deutlichen Beweise, daß hier vom Tröster die Rede ist, fährt Paulus fort: „Wo aber der Geist des Herrn, da ist Freiheit.“ Denn du wirst doch nicht behaupten, daß Paulus sagen wolle: Wo aber der Herr des Herrn ist. „Freiheit“ aber sagt er im Gegensatze zur früheren S. 142 Knechtschaft. Dann damit man nicht meine, als rede hier Paulus von der dereinstigen Zukunft, so sagt er:

18. Wir aber alle mit unverhülltem Angesichte die Herrlichkeit des Herrn wiederspiegelnd, nicht jene vergängliche, sondern die bleibende, werden in das gleiche Bild umgestaltet von Herrlichkeit zu Herrlichkeit, gleichwie vom Herrn, dem Geiste.

Siehst du, wie Paulus wiederum den Geist als Gott bezeichnet und die Gläubigen auf die Stufe der Apostel erhebt? Denn sowohl früher hat er gesagt: „Ein Brief Christi seid ihr,“ als auch jetzt: „Wir aber alle spiegeln mit enthülltem Angesichte die Herrlichkeit des Herrn wieder.“ Nun aber waren sie es, die Apostel, allein, die nach dem Vorgange des Moses mit dem Gesetze gekommen waren. Aber wie wir, sagt er, keines Schleiers bedurften, so auch ihr nicht, die das Gesetz empfangen haben. Und doch ist hier der Glanz weit größer; es ist ja ein Glanz nicht unseres Angesichtes, sondern des Geistes; aber gleichwohl vermögt ihr gleich uns in diesen Glanz zu schauen. Die Juden vermochten es nicht einmal durch einen Mittler, ihr aber könnt selbst ohne Mittler diesen größeren Glanz ertragen; jene konnten nicht einmal in den Glanz des Moses schauen, ihr sogar in den des Geistes. Wäre nun aber der Geist von minderer Würde, so würde Paulus nicht diesen gegenwärtigen Glanz als größer denn jenen früheren bezeichnen.

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