• Accueil
  • Œuvres
  • Introduction Instructions Collaboration Sponsors / Collaborateurs Copyrights Contact Mentions légales
Bibliothek der Kirchenväter
Recherche
DE EN FR
Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Corinthios argumentum et homiliae 1-30

Traduction Masquer
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens

1.

Tremblant nous-mêmes à la pensée de ce redoutable tribunal, nous nous efforçons de ne vous donner aucune prise contre nous, de ne vous causer aucun scandale, de ne faire naître en vos âmes aucun fâcheux soupçon. Voyez quelle perfection, quelle délicatesse de conscience! Il ne nous suffit point de ne pas. faire le mal, pour être à l'abri des reprochés; si l'on nous soupçonne, même sans fondement aucun, et que nous ne nous efforcions point d'écarter ces soupçons, nous méritons d'être punis. — « Nous ne nous recommandons point auprès de vous, nous vous donnons seulement occasion de vous glorifier à notre sujet». Que de fois il se défend de faire son propre éloge ! Rien n'offense autant les auditeurs que d'entendre un homme, se décerner de pompeux éloges. Forcé de se donner à lui-même des louanges, il reprend aussitôt: C'est à cause de vous que je m'exprime de la sorte, et non -par, à cause de moi, afin que vous ayez lieu de vous glorifier, et non pour nous arroger à nous-même quelque gloire. Il avait aussi en vue les faux apôtres. C'est pourquoi il ajoute : « Auprès de ceux qui. se glorifient extérieurement, mais non dans le coeur (12) » . Voyez-vous comme il les détourne de ces hommes dangereux, pour se les attirer à lui-même, en montrant aux Corinthiens qu'eux aussi désirent trouver une occasion de le soutenir et de le défendre contre ses détracteurs? Si nous vous parlons de la sorte, dit-il, ce n'est point afin de nous glorifier nous-même, mais bien pour que vous puissiez parler vous-mêmes librement en notre faveur. C'est ainsi qu'il leur témoigne son amour. Non-seulement je me propose votre propre gloire, mais encore. de vous prémunir contre. leurs pièges. Il ne le leur dit pas en propres termes, mais c'est la pensée qu'il exprime dans un langage plein de modération et incapable de blesser personne. « Afin que vous puissiez vous glorifier en présence de ceux qui se glorifient eux;mêmes extérieurement». Et encore leur recommande-t-il de ne point le faire sans motif, mais uniquement lorsque les faux apôtres feront paraître de l'orgueil. Partout il exige que l'on se guide sur les circonstances. Ce n'est donc point pour faire briller son mérita qu'il agit de la sorte, mais bien pour réprimer l'orgueil de ces hommes qui par leur jactance pouvaient nuire aux Corinthiens. Que signifient ces mots : « à l'extérieur? » C'est-à-dire, en ce qui. frappe les yeux, en ce qui s'étale au grand jour. Ils n'agissaient qu'en vue de la. gloire, ils étaient vides de bonnes intentions, prenaient le masque de la piété pour paraître dignes de respect, sans avoir au fond aucun mérite.

« Si nous semblons exagérer, c'est pour Dieu; si nous parlons un humble langage, c'est pour vous (13) ». Oui, dit-il, soit que (72) nous nous louions nous-mêmes (c'est ce qu'il appelle « exagérer », comme ailleurs il dit « être insensé »), nous le faisons à cause de Dieu; à la vue de notre bassesse, peut-être nous mépriseriez-vous, et ainsi vous courriez à votre perte. Si au contraire nous parlons un langage plein de modération et d'humilité, c'est pour vous apprendre à vous-mêmes à demeurer toujours humbles. On bien encore l'apôtre veut dire . Si l'on nous traite d'insensés, c'est de Dieu que nous attendons notre récompense, après avoir été l'objet d'un tel outrage; si au contraire on reconnaît notre sagesse, on en recueillera les précieux avantages. — Ou bien encore : On nous regarde comme un insensé; eh bien ! c'est à cause de Dieu que nous sommes insensé. Aussi ajoute-t-il : à la charité de Dieu nous presse, et nous « pensons... (14) ». Ce n'est pas seulement la crainte de l'enfer qui nous défend de nous. engourdir dans un lâche sommeil, mais le souvenir du passé nous excité sans cesse à supporter pour vous de si grandes fatigues. Et quels sont donc ces événements passés ? « Si un seul est mort pour tous, donc tous sont morts ». L'apôtre s'exprime donc comme si tous étaient morts. Si tous, en effet, n'eussent été morts, le Christ ne serait point mort pour tous. Ici-bas le salut est possible ; mais après cette vie, il n'est plus possible de se sauver. C'est pourquoi l'apôtre dit : « La charité du Christ nous presse» et ne nous laisse prendre aucun repos. Ne serait-ce point le pire des maux, un mal plus affreux que l'enfer lui-même que de trouver des hommes qui, après cet immense dévouement du Sauveur, ne retireraient aucun fruit de ses souffrances? Quel excès de charité de la part de Jésus-Christ que d'avoir souffert la mort pour sauver un monde si mal disposé à son égard !

« Afin que ceux qui vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort et ressuscité pour eux (15) ». Si donc nous ne devons point vivre pour nous-mêmes, ne vous troublez point, ne vous effrayez point à l'approche des dangers et de la mort. C'est un devoir pour nous, et la raison qu'il en donne est convaincante. Puisque c'est la mort de Jésus-Christ qui nous a donné la vie, ne devons-nous pas vivre pour celui à qui nous la devons? Saint Paul semble n'avoir exprimé qu'une seule pensée; mais, si nous y prenons garde, il y en a deux; la première, que nous vivons par. Jésus-Christ; la seconde, qu'il est mort à cause de nous. L'une ou l'autre suffit pour flous mettre sous sa dépendance. Mais quand elles se réunissent toutes deux, jugez quelles sont nos obligations ! Ou plutôt il y a là trois choses. Car il est ressuscité d'entre les morts et a transporté l'homme dans les cieux. Voilà pourquoi saint Paul ajoute : « A celui qui est mort et qui est ressuscité pour nous ». — « C'est pourquoi depuis ce temps nous ne connaissons plus personne selon la chair parmi les fidèles ». Car si toits sont morts, victimes de la tyrannie du péché, si tous sont ressuscités parle baptême de la régénération, et le renouvellement opéré par l’Esprit-Saint , l'apôtre a raison de dire : « Nous ne connaissons plus personne d'entre les fidèles selon la chair ». Ils sont encore dans la chair, je le veux bien. Mais en eux il n'y a plus de vie charnelle ; et de plus nous avons été. engendrés dans le Saint-Esprit, et maintenant nous ne connaissons plus d'autre conduite, d'autre vie que la vie du ciel. L'auteur de ce bienfait, c'est encore le Christ, ainsi que le dit l'apôtre : « Si nous avons connu le Christ selon la chair, maintenant nous ne le connaissons plus de la sorte (l6) ».

Traduction Masquer
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

I.

11. Indem wir nun die Furcht des Herrn inne haben, so suchen wir Menschen zu überzeugen, Gott aber sind wir offenbar; ich hoffe aber auch in euren Gewissen offenbar zu sein.

Indem wir nun Das inne haben, die Furcht vor jenem schauerlichen Gerichte, so thun wir Alles, um jede Blöße, jeden Anstoß zu vermeiden, um jedem falschen Verdachte einer schlechten Handlung zu entgehen. Siehst du die Achtsamkeit des Wandels und den Eifer einer sorgsamen Seele? Wir unterliegen eben, sagt Paulus, nicht bloß dann dem Tadel, wenn wir wirklich Böses thun; wenn wir es auch nicht thun und sich nur die Vermuthung erhebt, und wir im Stande sind, den Verdacht abzuwehren, aber es verschmähen, so sind wir schon der Strafe verfallen.

S. 195 12. Wir empfehlen uns nicht wieder selbst, sondern wollen nur euch die Möglichkeit geben, euch unser zu rühmen.

Siehe das fortwährende Bestreben des Apostels, der Vermuthung zu begegnen, als wolle er sein eigenes Lob verkünden! Denn Nichts ist ja dem Ohre so empfindlich, als wenn Einer von sich selbst Großes und Wunderbares rühmt. Nachdem nun Paulus sich gezwungen sah, diesem Gegenstand zu berühren, so thut er es mit den gehörigen Vorkehrungen, indem er sagt: Dieses thun wir zu eurem, nicht zu unserem Besten, damit ihr im Stande seid, euch zu rühmen, nicht wir; und auch Das nicht ohne Grund, sondern einzig wegen der falschen Lehrer. Darum heißt es weiter: „Gegenüber Denen, die im Angesicht sich rühmen und nicht im Herzen.“ Siehst du, wie er sie von den falschen Lehrern loszumachen und an sich zu ziehen weiß, indem er anerkennet, daß auch sie selbst nach einem Anhalt verlangen, um zu Gunsten des Apostels sprechen und ihn gegen die Vorwürfe vertheidigen zu können? Wir sagen Das nicht, versichert er, um uns selbst zu rühmen; wir wollen nur euch es ermöglichen, für uns mit Zuversicht zu sprechen — und damit gibt er ihnen das Zeugniß einer großen Liebe — und auch Das nicht, damit ihr einfach euch rühmet, sondern damit ihr euch nicht irre führen lasset. Doch spricht Paulus Das nicht so bestimmt aus, sondern mit einer anderen milderen Wendung und ohne sie zu verwunden, sagt er: „Damit ihr im Stande seid, euch zu rühmen gegenüber Denen, die im Angesicht sich rühmen und nicht im Herzen.“ Aber auch Das sollten sie nicht ohne Veranlassung thun, sondern nur, wenn Jene sich überheben würden. Denn zu Allem verlangt der Apostel die rechte Zeit. So ist es denn hier nicht seine Absicht, sich selbst als glänzend hinzustellen, sondern nur dem ungebührlichen, aus den Schaden der Seinigen berechneten Prahlen jener Lehrer ein Ziel zu setzen. Was heißt denn: „Im Angesichte“? In den Dingen, S. 196 die man sieht die man des Scheines wegen thut. Denn so machten es jene falschen Lehrer; bei innerer Leerheit war die eigene Ehre in Allem, was sie thaten, ihr einziges Ziel; nach aussen wußten sie sich ein frommes Ansehen und einen ehrwürdigen Schein zu geben, aber gute Werke suchte man umsonst an ihnen.

13. Denn mögen wir ausser Vernunft sein, so ist es für Gott; oder sind wir vernünftig, so ist es für euch.

Mögen wir, will er sagen, eine hohe Sprache führen — denn Das nennt er „ausser Vernunft sein“, wie er es anderswo „Unverstand“ nennt — so thun wir es Gott zu Liebe, damit nicht etwa ihr eine geringe Meinung von uns habet und zum eigenen Verderben uns verachtet; oder reden wir bescheiden und demüthig, so ist es aus Liebe zu euch, damit ihr Demuth lernet. Man kann aber die Worte auch so verstehen: Glaubt Jemand, wir seien von Verstand, so flehen wir zu Gott, er möge es uns lohnen, weil wir aus Liebe zu ihm in solchen Ruf kommen; hält man uns aber für vernünftig, so möge man sich unsere Vernünftigkeit zu Nutzen machen! Oder wiederum anders in dem Sinne: Für ausser Vernunft gibt man uns aus? Es ist aus Liebe zu Gott, daß wir uns in solcher Weise benehmen. Darum heißt es auch weiter:

14. Denn die Liebe Christi drängt uns, wenn wir erwägen.

Nicht bloß die Furcht vor den künftigen Dingen, sondern auch die Rücksicht auf das schon Geschehene läßt uns nicht sorglos und schläfrig werden, sondern weckt und treibt uns zu den Arbeiten für euch. Und was ist das „bereits Geschehene?“ „Daß, wenn Einer für Alle gestorben ist, demnach Alle gestorben sind.“ Somit will der Apostel sagen, daß Alle verloren waren. Denn S. 197 waren nicht Alle gestorben, so wäre Christus nicht für Alle gestorben. — Hier auf Erden sind nämlich die Gelegenheiten zum Heile, dort nicht mehr. Darum sagt Paulus: „Es drängt uns die Liebe Gottes“ und läßt uns nicht müssig sein. Denn es wäre doch über die Maßen beklagenswerth und schlimmer denn die Hölle selbst, wenn nach einer so großartigen That Christi sich noch Menschen fänden, die aus seiner so großen Fürsorge keine Frucht gewännen. Denn Beweis einer großen, ja einer überschwenglichen Liebe ist es, zu sterben für eine so große, für eine so sündhafte Welt.

15. Damit Die, welche leben, nicht mehr sich leben, sondern Dem, der für sie gestorben ist und auferweckt wurde.

Dürfen wir demnach nicht mehr für uns leben, so laßt euch, ermahnt der Apostel, nicht in Unruhe und Verwirrung setzen, wenn Gefahren und Tod an euch herantreten. Und er gebraucht einen unwiderleglichen Schluß, um zu zeigen, daß es sich hier um eine Schuldigkeit handle. Wenn wir nämlich durch Den leben, der für uns gestorben ist, so sind wir auch schuldig, für Den zu leben, dem wir das Leben verdanken. Anscheinend nun liegt in dem Gesagten nur ein Gedanke; betrachtet man aber die Sache näher, so treten uns zwei Umstände entgegen, einmal daß wir Christus das Leben verdanken, und dann, daß er selbst unsertwegen gestorben ist. Davon wäre Jedes für sich schon hinreichend genug, uns zu Schuldnern zu machen; wenn aber erst Beides zusammentrifft, wie groß muß dann nicht unsere Verpflichtung sein! Ja noch ein Drittes kommt hinzu. Denn auch den Erstling hat Gott deinetwegen auferweckt und zum Himmel erhoben. Darum heißt es: „Der für uns gestorben und auferweckt worden.“

S. 198 16. Daher kennen wir fortan Niemand dem Fleische nach.

Wenn Alle gestorben und Alle auferstanden sind, wenn sie den Tod gestorben sind, zu dem die Herrschaft der Sünde sie verurtheilte, und auferstanden durch das Bad der Wiedergeburt und der Erneuerung im heiligen Geiste so sagt der Apostel mit Recht: „Wir kennen Niemand dem Fleische nach“ von den Gläubigen. Denn was hat es zu bedeuten, wenn sie im Fleische wandeln? Jenes fleischliche Leben ist ja vergangen, wir sind von neuem geboren im Geiste, wir kennen einen anderen Wandel, einen anderen Weg, ein anderes Leben, einen Zustand der Dinge, wie er im Himmel ist. Und von all Diesem ist wieder Christus der Urheber; darum sagt Paulus weiter: „Wenn wir aber auch Christus dem Fleische nach gekannt haben, so kennen wir ihn jetzt nicht mehr.“

  Imprimer   Rapporter une erreur
  • Afficher le texte
  • Référence bibliographique
  • Scans de cette version
Traductions de cette œuvre
Commentaire sur la deuxième épitre aux Corinthiens
Homilien über den zweiten Brief an die Korinther (BKV)

Table des matières

Faculté de théologie, Patristique et histoire de l'Église ancienne
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Mentions légales
Politique de confidentialité