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Commentaire sur l'épître aux Éphésiens
1.
Après avoir parlé du vieil homme en général, voici qu'il le décrit en détail. L'enseignement le plus facile à comprendre est celui qui procède ainsi. Que dit-il donc? « C'est pourquoi, quittant le mensonge». Quel mensonge? les idoles? Nullement : elles sont bien, elles-mêmes, un mensonge : mais il ne s'agit pas d'elles ici ; car les Ephésiens n'avaient rien de commun avec elles : il s'agit du mensonge dans leurs relations mutuelles, de l'astuce, de la fourberie. « Que chacun dise la vérité avec son prochain ». Puis vient ceci, qui est plus persuasif : « Parce que nous sommes membres les uns des autres : en conséquence, que personne ne trompe son prochain » : c'est ainsi qu'on lit çà et là chez le psalmiste : « Des lèvres perfides sont dans son coeur, et dans son cœur il a dit le mal ». (Ps. XI, 43.) Il n'est rien, non rien, d'aussi propre à engendrer la haine que la tromperie et l'astuce. Voyez comme partout l'Ecriture se sert, pour nous faire rentrer en nous-mêmes, d'exemples empruntés au corps. Que l'œil ne trompe pas le pied ; ni le pied, l'oeil. Supposez une fosse profonde, recouverte par en haut de chaume que recouvre lui-même une couche de terre : les yeux à qui ce piège offrira l'apparence d'un terrain solide ne recourront-ils pas au pied pour s'assurer s'il n'y a par dessous que du vide, ou bien un sol ferme et résistant; le pied, alors, mentira-t-il, déclarera-t-il autre chose que la vérité? Ou bien encore, si l'œil vient à apercevoir un serpent ou une bêle féroce, trompera-t-il le pied? ne se hâtera-t-il pas de l'avertir, de telle sorte que le pied, instruit du péril, suspende sa marche ? Ou encore, quand le discernement n'est plus l'affaire de l'œil ni du pied, mais uniquement de l'odorat, quand il s'agit, par exemple, de reconnaître si un breuvage est, ou non, un poison, l'odorat en impose-t-il à la bouche? Nullement. Pourquoi? parce qu'il se perdrait lui-même : voilà pourquoi il communique son impression. Et la langue? Est-ce qu'elle trompe l'estomac? ne rejette-t-elle point ce qui est amer? ne laisse-t-elle point passer ce qui est doux? Considérez cet échange de services et de bons offices; considérez cette sollicitude, cet empressement de sincérité. C'est ainsi que nous devons éviter le mensonge, si nous sommes membres les uns des autres. C'est un gage d'amitié, c'est tout le contraire de la haine. Et si l'on veut me tromper ? direz-vous. Ecoutez la vérité : si l'on voulait vous tromper, on ne serait plus un de vos membres. II est dit : Ne mentez pas à vos membres.
« Irritez-vous, et ne péchez point ». Considérez sa sagesse. Il nous enseigne à éviter le péché, et, d'autre part, il n'abandonne point les indociles : il ne renonce point à ses entrailles spirituelles. C'est ainsi qu'un médecin indique ait malade tout ce qu'il doit faire, et ne le néglige point, lors même qu'il résiste, (511) recommence, au contraire, à mettre en œuvre auprès de lui la persuasion afin de le guérir... Celui qui s'éloignerait dans ce cas, montrerait qu'il ne recherche que la gloire, et qu'un pareil mépris l'humilie : mais l'autre s'inquiétant seulement de la santé du malade, ne vise qu'à une chose, à son rétablissement. Ainsi fait Paul. Il dit : Ne mentez point : que si à la suite d'un mensonge, il s'est produit de la colère, il s'empresse d'apporter remède à ce nouveau mal. Que dit-il, en effet? Irritez-vous, et ne péchez point. C'est une bonne chose que de ne point s'irriter : si cependant on se laisse emporter à cette passion, que ce ne soit pas, du moins, jusqu'à cet excès : « Que le soleil », dit-il, « ne se couche point sur votre colère ». Vous voulez vous rassasier de colère : une heure, deux, trois, vous suffisent : que le soleil en disparaissant ne vous laisse point en état d'inimitié. Il s'est levé par un effet de bonté : qu'il- ne s'éloigne pas après avoir lui sur des indignes. Si c'est le Seigneur qui l'a envoyé dans sa bonté infinie, s'il vous a pardonné vos tintes et que vous ne les remettiez pas à votre prochain, voyez quel crime sera le vôtre. Autre chose : Saint Paul a eu peur de la nuit : il a craint que, trouvant dans la solitude l'offensé, encore dévoré de colère, elle n'attise l'incendie. Tant que le jour est là pour vous distraire par mille objets, vous pouvez vous rassasier de courroux : mais quand le soir va venir, réconciliez-vous, éteignez le naissant incendie. Car si vous vous laissez surprendre par la nuit, le jour suivant ne suffira pas lui-même à éteindre les colères amoncelées pendant la nuit : quand bien même vous vous seriez déchargé d'une partie de votre fardeau, si vous en conservez quelque chose, ce qui reste suffit pour rendre la flamme plus ardente à la faveur de la nuit. Quand le soleil n'a pas réussi à éclaircir, à dissiper par son ardeur, pendant le jour, les nuages et les brouillards amassés durant la nuit, ce qu'il en reste, bientôt augmenté d'autres, devient l'origine d'une tempête nocturne. « Ne donnez point lieu au diable ». Ainsi se faire mutuellement la guerre, c'est donner lieu au diable. Car alors, au lieu de nous unir et de nous serrer pour lui tenir tête, nous renonçons à lui faire la guerre pour nous exciter les uns contre les autres. Car le diable n'est nulle part à sa place comme au milieu des discordes.
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Kommentar zu den Briefen des hl. Paulus an die Epheser (BKV)
1.
Vers 25: "Darum legt ab die Lüge und redet Wahrheit ein jeder mit seinem Nächsten, denn wir sind Glieder untereinander.
V. 26: Zürnet ihr, so sündigt nicht! Die Sonne gehe nicht unter über eurem Zorne!
V. 27: Gebt nicht Raum dem Teufel!"
Nachdem der Apostel von dem alten Menschen im allgemeinen gesprochen, schildert er ihn im folgenden ins einzelne; denn diese Art des Unterrichtes ist faßlicher, wenn wir [einen Gegenstand] auch in seinen einzelnen Bestandteilen kennenlernen. Und was sagt er? "Darum legt ab die Lüge!" Welche Lüge? Meint er damit etwa die Götzen? Durchaus nicht. Lüge sind wohl auch diese; aber jetzt haben die Epheser keine Gemeinschaft mit ihnen. Er meint vielmehr das S. 341 hinterlistige und heimtückische Verhalten der Menschen im Verkehr untereinander. "Redet Wahrheit ein jeder mit seinem Nächsten!" Sodann fügt er einen noch wirksameren Beweggrund bei: "Denn wir sind Glieder untereinander." Keiner möge also den Nächsten hintergehen! Dasselbe spricht der Psalmist allerorten aus: "Trügerische Lippen sind in seinem Herzen, und in seinem Innern redet er Böses" [Ps 11,3 und 27,3]. Es gibt nichts, es gibt ganz und gar nichts, was in solchem Maße Feindschaft erzeugt als Lüge und Betrug.
Beachte, wie er sie überall durch den Hinweis auf den Körper beschämt! Das Auge soll den Fuß nicht belügen und der Fuß nicht das Auge. Wenn z. B. eine tiefe Grube da ist, über welche sodann in Erdbodengleiche eine Schicht Röhricht gelegt und mit Erde zugedeckt wird, so daß sie bei oberflächlicher Betrachtung dem Auge als fester Boden erscheint, wird es sich da nicht des Fußes bedienen, um zu erfahren, ob derselbe zurückweicht und unten hohl ist, oder ob er widersteht und sich als tragfähig erweist? Lügt etwa der Fuß? Meldet er nicht vielmehr den wahren Sachverhalt? Oder wie? Falls das Auge eine Schlange erblickt oder ein wildes Tier, belügt es da etwa den Fuß? Macht es ihm nicht sofort Meldung, und dieser, davon in Kenntnis gesetzt, schreitet nicht weiter vorwärts? Was aber, wenn weder das Auge noch der Fuß etwas ausfindig machen können, sondern alles von dem Geruche abhängt, z. B. ob etwas giftig ist oder nicht, belügt etwa der Geruch den Mund? Warum sollte er? Er würde ja sich selbst mitverderben; vielmehr tut er den Befund gewissenhaft kund. Wie? Belügt etwa die Zunge den Magen? Speit sie nicht aus, was bitter ist, während sie das Süße in denselben gelangen läßt? Beachte diese wechselseitige Aushilfe der Glieder! Sieh, wie sie füreinander getreulich, ja man möchte sagen übereifrig Sorge tragen! So wollen denn auch wir nicht lügen, wenn wir Glieder untereinander sind. Das S. 342 ist ein Beweis der Freundschaft; das Gegenteil würde von Feindschaft zeugen. - Wie nun, wenn jemand mir nachstellt? fragst du. Lerne das Wahre erkennen: Dann ist er kein Glied mehr; der Apostel aber verlangt: Seid nicht lügenhaft gegen die Glieder"
"Zürnet ihr, so sündigt nicht!" Sieh, wie verständig! Auf der einen Seite gibt er an, wie wir die Sünde vermeiden sollen, auf der anderen wiederum läßt er diejenigen nicht im Stiche, welche seiner Mahnung nicht achten; er kann eben seine väterliche Liebe nicht unterdrücken. Wie der Arzt dem Patienten zwar das zu beobachtende Verhalten genau vorschreibt, wenn sich derselbe aber nicht daran hält, ihn dennoch nicht aufgibt, sondern zum Mittel der Überredung greift und ihn weiter behandelt, so macht es auch Paulus. Wenn ein Arzt jenes tut, nämlich den unfolgsamen Kranken aufgibt, so geizt er lediglich nach Ruhm und fühlt sich beleidigt, daß seine Vorschrift verachtet wurde; wenn er aber in allem die Gesundheit des Kranken erstrebt, so hat er nur das eine Ziel im Auge, den Patienten wieder herzustellen. Dies tut auch Paulus. Er sagt: Lügt nicht! Sollte aber einmal durch Lüge Zorn entstanden sein, so weiß er auch dafür ein Heilmittel. Wie nämlich sagt er? "Zürnet ihr, so sündigt nicht!" Gut ist es, nicht zu zürnen; wenn aber doch jemand in dieser Leidenschaft fallen sollte, so dauere es wenigstens nicht lange. "Die Sonne", sagt er, "gehe nicht unter über eurem Zorne!" Du willst deinen Zorn befriedigen? Dann genügt dir eine Stunde und zwei und drei; die Sonne lasse euch bei ihrem Scheiden nicht als Feinde zurück! Durch Gottes Güte ist sie aufgegangen, beim Untergange scheine sie nicht auf Unwürdige herab! Wenn der Herr aus großer Güte sie gesandt und dir die Sünden vergeben hat, du aber deinem Nächsten nicht verzeihen willst, erwäge doch, welch' großes Übel das ist!
Dazu gesellt sich aber noch ein anderes. Der S. 343 heilige Paulus fürchtet, die Einsamkeit der Nacht möchte, wenn sie den Beleidigten noch vom Zorne erhitzt findet, die Glut zur hellen Flamme entfachen. Untertags nämlich, so lange viele Dinge zerstreuen, ist es dir möglich, deinen Zorn zu stillen; bricht aber der Abend herein, so versöhne dich und lösche den noch frischen Brand! Denn wenn die Nacht darüber kommt, so wird der folgende Tag nicht zureichen, das auch nächtens angewachsene Übel zu tilgen. Magst du auch das Feuer zum größten Teile ersticken, ganz wirst du es nicht imstande sein; die zurückbleibende Glut aber ermöglicht es, in der folgenden Nacht den Brand noch heftiger zu schüren. Und gleich wie die Sonne, wenn sie nicht imstande ist, das während der Nacht angesammelte dichte Gewölk durch die Hitze des Tages gänzlich aufzuhellen und zu zerstreuen, Veranlassung zu stürmischem Unwetter gibt, da die kommende Nacht dich der Überbleibsel bemächtigt und sie durch neue Dünste wieder wachsen läßt: so geht es auch mit dem Zorne. - "Gebt nicht Raum dem Teufel!" Sich gegenseitig bekriegen, heißt also dem Teufel Raum geben. Anstatt nämlich alle in festgeschlossenen Reihen gegen ihn zu stehen, wie wir sollten, geben wir die Feindschaft gegen ihn auf und lassen uns gegeneinander hetzen. Durch nichts gewinnt der Teufel so sehr Raum, wie durch die Feindschaften.