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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ad Colossenses commentarius

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Commentaire sur l'épître aux Colossiens

1.

Il commence par les prendre à témoin, en leur disant : « Suivant l'instruction que vous avez reçue ». Nous ne changeons rien à nos préceptes, leur dit-il; ne changez donc rien à votre conduite. «Continuez à marcher dans sa voie, à vivre en lui » ; c'est lui en effet qui est la voie qui conduit à son Père, et non les anges; car cette voie ne conduit pas au même (133) but. « Enracinés», c'est-à-dire fixes et stables, ne flottant ni à droite, ni à gauche, mais « en« ratinés » , parce que ce qui est enraciné, ce qui a pris racine ne peut être transposé. Voyez comme il emploie toujours le mot propre et comme toutes ses expressions sont bien appliquées ! « Et édifiés sur lui », dit-il, c'est-à-dire, fixant sur lui notre pensée, et « appuyés» sur lui, c'est-à-dire tenant à lui, comme l'édifice tient à sa base. Il montre que leur foi tombait en ruines. C'est ce que signifie le mot « édifiés». C'est que la foi est un édifice qui a besoin d'être bien assis sur des fondements fermes et stables. Si le terrain n'est pas sûr, l'édifice chancelle; si le terrain est sûr, mais si l'édifice n'est pas bien assis, il n'est pas plus solide. « Comme vous l'avez appris ». Autre preuve qu'il ne dit rien de nouveau : « Croissant de plus en plus en cette foi, au milieu de continuelles actions de grâces ». C'est le propre de la reconnaissance non-seulement de rendre grâces, mais de rendre grâces avec effusion, avec plus d'effusion qu'on n'a appris à le faire, s'il est possible, et de tout son tueur. «Prenez garde que quelqu'un ne vous surprenne », preuve qu'il y a par là un voleur, un intrus qui s'introduit en cachette. Et il a raison de parler de surprise. Il y a par là un de ces malfaiteurs qui creusent sous les murailles pour les faire tomber. C'est son intérêt de poursuivre son oeuvre de destruction, sans qu'on s'en aperçoive. «Par la philosophie». Mais, la philosophie étant respectable à ses yeux, il ajoute : « Et par des raisonnements vains et trompeurs ». Il y a des fraudes salutaires dont nous avons plusieurs exemples et qui ne méritent pas le nom de fraudes. C'est celle dont Jérémie est victime, lorsqu'il dit: «Vous m'avez trompé, Seigneur». (Jér. XX, 7.) Ici il n'y a vraiment pas de quoi crier à la fraude. Et la fraude au moyen de laquelle Jacob a surpris son père n'était vraiment pas de la fraude, c'était une trame providentielle. « Par la philosophie», dit-il, et « par des raisonnements vains et trompeurs, selon une doctrine humaine, selon les éléments du monde, et non « selon Jésus-Christ ».

Il blâme ici l'attention superstitieuse dont certains jours étaient l'objet, en parlant des éléments du monde, c'est-à-dire du soleil et de la lune. C'est ainsi qu'il disait dans l'épître aux Galates : «Comment vous tournez-vous vers ces éléments du monde impuissants et défectueux?» (Gal. IV, 9.) Il ne parle pas spécialement de l'observation des jours; il parle en général du monde, pour montrer combien ce monde et à plus forte raison ses éléments ont peu de valeur. C'est après avoir mis sous leurs yeux la multitude des bienfaits de Dieu, qu'il les accuse, pour donner plus de poids à l'accusation par le tableau des bienfaits, et pour convaincre ses auditeurs. C'est la méthode des prophètes; ils montrent les bienfaits de Dieu pour aggraver la faute des pécheurs. Isaïe s'écrie : «J'ai engendré, j'ai exalté des fils, et ils m'ont méprisé ». (Isaïe, I, 2.) Et Michée : « O mon peuple, que t'ai-je fait, quelle douleur, quel chagrin t'ai-je causé?» (Mich. VI, 3.) Et David : « Je t'ai exaucé dans une nuit d'orage ». (Ps. LXXX, 8.) Et dans un autre endroit : « Ouvre la bouche, et je la « remplirai de mes dons». Partout, chez les prophètes, on trouvera cette méthode. Ainsi, quoi que pussent dire les imposteurs, il ne faudrait pas les écouter, et même, tout souvenir des bienfaits de Dieu mis à part, il faut fuir tous les piéges de ces raisonneurs. Lors même en effet que vous pourriez servir deux maîtres, il ne faut pas vous rendre esclaves de ces sophistes. Mais leurs raisonnements ne vous permettent pas de suivre le Christ et vous en détournent. Après avoir battu en brèche les observations superstitieuses des gentils, il attaque victorieusement la superstition des juifs. Car juifs et gentils se livraient à des observations superstitieuses ; seulement, la source de ces observations étaient la loi pour les juifs, la philosophie pour les gentils. Il commence par s'en prendre à ceux chez lesquels il y ale plus à blâmer. Que dit-il? Il parle de ces observations qui n'étaient pas «selon le Christ ». — « C'est en lui, en effet, que toute la plénitude de la divinité habite corporellement (9). Et c'est en lui que vous en êtes remplis; lui qui est le chef de toute principauté et de toute puissance (10) ».

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Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Kolosser (BKV)

1.

V. 6: „Wie ihr also Jesus Christus, den Herrn, überkommen habt, so wandelt in ihm,“

V. 7: „eingewurzelt und aufgebaut in ihm, und gefestigt im Glauben, so wie ihr gelehrt wurdet, überreich an demselben1 in Danksagung.“

S. 312 1. Wiederum beruft er sich zum vorhinein auf ihr eigenes Zeugnis und spricht: „Wie ihr also überkommen habt“. Er will sagen: Wir tragen nichts Fremdartiges hinein; folglich müßt auch ihr das vermeiden. — „Wandelt in ihm“ — denn er ist der Weg, der zum Vater hinführt —, nicht in den Engeln; dieser Weg führt nicht dahin. — „Eingewurzelt“, d. h. feststehend; nicht bald nach dieser, bald nach jener Seite hinneigend, sondern eingewurzelt. Was aber eingewurzelt ist, ändert nie seinen Standort. Beachte, wie bezeichnend die Ausdrücke sind, die er anwendet! — „Und aufgebaut“; d. h. all euer Sinnen und Trachten auf ihn richtend. — „Und gefestigt in ihm“; d. h. an ihm festhaltend, auf ihn als Fundament gegründet. Er gibt zu verstehen, daß sie in Verfall geraten seien; das besagt nämlich der Ausdruck „aufgebaut“. Denn der Glaube ist in der Tat ein Gebäude, und dazu bedarf es sowohl eines starken Fundamentes als eines sicheren Aufbaues. Denn baut man nicht auf sicherer Grundlage, so gerät das Ganze ins Weichen und Wanken; legt man zwar einen sicheren Grund, ohne aber den Aufbau solid durchzuführen, so kann sich dieser auf die Dauer nicht halten. — „So wie ihr gelehrt wurdet.“ Wiederum das „So wie“. — „Überreich“, setzt er hinzu, „an demselben in Danksagung.“ Dies ist ja dankbaren Seelen eigen. Ich sage nicht, daß ihr überhaupt danken sollt, sondern in überreichem Maße, womöglich noch mehr als ihr gelernt habt, mit großem Wetteifer.

V. 8: „Sehet zu, daß niemand euch heimlich verführe ...“

Siehst du, wie er den Gegner als Dieb und Fremden und stillen Einschleicher brandmarkt? Denn er stellt ihn als bereits eindringend dar, — „Sehet zu!“ — Treffend spricht er: „heimlich verführe (συλαγωγῶν)“. Wie wenn jemand, ohne sich bemerkbar zu machen, einen Wall unterwühlte, bis derselbe einstürzt; so sehet auch ihr zu; denn jener arbeitet darauf hin, daß er sich nicht einmal bemerkbar mache. Wie wenn jemand tagtäglich stähle und aushorchte: sehet zu, daß es nicht ein solcher ist! — Auch den Weg zeigt er: durch diesen Weg da; wie wenn wir vorkommenden Falles sagen: durch dieses S. 313 Zimmer da. „... durch die Weltweisheit“, spricht er. Darauf setzte er, weil das Wort Weltweisheit zu ehrwürdig klingt, erklärend hinzu: „und eitle Täuschung“. Denn es gibt auch eine gute Art der Täuschung, wie sie schon viele an sich erfahren haben; doch diese sollte man gar nicht Täuschung nennen. Von ihr spricht Jeremias: „Du hast mich getäuscht, Herr, und ich ließ mich täuschen2.“ Ich aber lasse mich nicht überreden; denn dergleichen sollte man gar nicht Täuschung nennen. Hat ja auch Jakob seinen Vater getäuscht, aber es war nicht Täuschung, sondern Heilsplan Gottes. — „Durch die Weltweisheit“, sagt er, „und eitle Täuschung nach der Überlieferung der Menschen, nach den Elementargeistern, und nicht nach Christus.“ Der Apostel streift hier rügend die abergläubische Beobachtung der Tage, indem er unter „Elementargeister“ Sonne und Mond versteht, wie er sich auch im Briefe an die Galater ausdrückte: „Wie mögt ihr euch wieder den schwachen und dürftigen Elementargeistern zuwenden3?“ Er spricht nicht von Beobachtungen der Tage, sondern überhaupt der gegenwärtigen Welt, um deren Wertlosigkeit zu zeigen. Denn ist die gegenwärtige Welt selber von keiner Bedeutung, so noch weit weniger die Elementargeister. — Nachdem er zuerst auf die vielen Wohltaten hingewiesen, die sie empfangen haben, auf das viele Gute, das ihnen zuteil geworden ist: erst dann bringt er seinen Tadel vor, um demselben größeren Nachdruck zu verleihen und die Zuhörer zu packen. So machen es auch stets die Propheten; zuerst zeigen sie die Wohltaten auf, und dann erst häufen sie Klage auf Klage. So heißt es bei Isaias: „Söhne habe ich gezeugt und großgezogen; sie aber haben mich verachtet4.“ So wiederum (bei einem anderen Propheten): „Mein Volk, was habe ich dir getan? oder womit habe ich dich betrübt? oder womit bin ich dir lästig gewesen5?“ So bei David, wenn er spricht: „Ich habe dich erhört im Dunkel des S. 314 Wetters6“; und wiederum: „Öffne deinen Mund, und ich will ihn füllen7.“ Und überall wirst du es so finden. Ihr hättet euch also unter keiner Bedingung von jenen verführen lassen dürfen, selbst wenn ihre Behauptungen etwas für sich gehabt hätten; jetzt aber mußtet ihr, auch abgesehen von den empfangenen Wohltaten, euch vor jenen Lehren hüten. — „Und nicht nach Christus“, sagt er. Denn auch angenommen, es wäre eine Teilung in der Weise möglich, daß ihr diesem und jenem zugleich dienen könntet, selbst dann wäre dies nie und nimmer statthaft; nun aber lassen sie euch nicht „nach Christus“ leben. Von dorther8 leiten sie ihre Lehren ab. — Nachdem er zuvor die heidnischen Gebräuche in ihrer Haltlosigkeit gezeigt hat, erst dann schafft er auch die jüdischen ab. Denn sowohl Heiden als Juden beobachteten viele Gebräuche, nur mit dem Unterschiede, daß sich die einen durch die Weltweisheit, die anderen durch das Gesetz dazu bestimmen ließen. Zuerst also geht er diejenigen an, welche den schweren Tadel verdienen. — Inwiefern „nicht nach Christus“?

V. 9: „Denn in ihm wohnt die ganze Fülle der Gottheit leibhaftig,“

V. 10: „und ihr seid in ihm erfüllt, der da ist das Haupt jeder Fürstenwürde und Gewalt.“


  1. ἐν αὐτῇ (sc. τῇ πίστει); Vulgata: ἐν αὐτῷ (sc. Χριστῷ Ἰησοῦ). ↩

  2. Jer. 20, 7. ↩

  3. Gal. 4, 9. ↩

  4. Is. 1, 2. ↩

  5. Mich. 6, 3. ↩

  6. Ps. 80, 8. ↩

  7. Ps. 80,11. ↩

  8. Nämlich: von der Welt. ↩

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