• Accueil
  • Œuvres
  • Introduction Instructions Collaboration Sponsors / Collaborateurs Copyrights Contact Mentions légales
Bibliothek der Kirchenväter
Recherche
DE EN FR
Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ad Colossenses commentarius

Traduction Masquer
Commentaire sur l'épître aux Colossiens

1.

Pourquoi l'apôtre ne fait-il point partout et dans toutes ses épîtres les recommandations qu'il fait ici? Pourquoi ne trouvons-nous ces préceptes de saint Paul que dans cette épître, dans l'épître aux Ephésiens, dans les épîtres à Timothée et à Tite ? C'est que, dans les villes d'Ephèse et de Colosses, probablement les familles étaient divisées; c'est que le mal était surtout chez elles dans ces discordes auxquelles il fallait remédier au moyen de la parole. Peut-être encore ce sont là des préceptes généraux. Cette épître offre du reste, et surtout dans ce passage, de grands points de ressemblance avec l'épître aux Ephésiens. Il n'en est pas de même des autres épîtres; soit que, dans ces autres épîtres, il s'adresse à des villes pacifiques et à des hommes qui avaient besoin d'entendre de plus hautes leçons, soit que ces hommes, ayant déjà été consolés dans leurs tentations, n'aient plus besoin de ces préceptes domestiques. Cela me fait conjecturer que, dans ces villes, l'Eglise était solidement établie, et que saint Paul a gardé ces préceptes pour la fin. « Femmes, soyez soumises à vos maris, comme c'est raisonnable, en ce qui est selon Dieu ». C'est-à-dire, soyez soumises à vos maris, pour obéir à Dieu ; car cette soumission est votre parure. Il ne s'agit point en effet ici de cette soumission que l'on doit à un maître. Il ne s'agit pas seulement d'une soumission commandée par la nature, mais d'une soumission agréable à Dieu. « Maris, aimez vos femmes, et ne les traitez point avec rigueur ». Voyez comme les devoirs réciproques sont ici bien marqués. Il place de part et d'autre l'amour à côté de la crainte; car celui qui aime pourrait, malgré cela, se montrer acerbe. Voici donc ce qu'il veut dire: Qu'il ne s'élève point de contestations entre vous; car il n'y a rien de plus amer que ces contestations qui ont lieu entre mari et femme. Il n'y a rien de plus aigre que ces disputes qui surgissent entre personnes qui s'aiment. Car cette révolte du corps contre ses propres membres est la preuve d'une grande animosité.

Aimer est le devoir de l'homme; obéir est celui de la femme. Si chacun met du sien, l'union entre les deux époux est ferme et stable. La tendresse du mari fait naître dans le coeur de la femme la sympathie et l'amour; la soumission de la femme fait de l'homme un mari doux et clément. Et remarquez que la nature aussi a fait l'homme pour la tendresse, la femme pour la soumission. Quand l'être qui commande aime l'être qui obéit, tout va bien. Et le sentiment de la tendresse est plus impérieusement exigé de celui qui commande que de celui qui obéit. Car, à ce dernier, ce que l'on demande surtout, c'est la soumission. Cette beauté qui est l'apanage de la femme, ces désirs naturels à l'homme ne montrent qu'une chose; c'est que tout cela est arrangé pour inspirer à l'homme l'attachement. N'abusez donc pas, ô maris, de la soumission de vos femmes pour vous montrer insolents; et vous, femmes, ne vous montrez pas vaines de l'amour de vos maris. Que la tendresse de l'homme ne soit point pour la femme un sujet d'orgueil; que la soumission de la femme ne soit point pour l'homme un motif de vanité. Si Dieu veut que la femme vous soit soumise, ô homme, c'est pour que vous l'aimiez davantage; si Dieu veut que l'homme vous aime, ô femme, c'est pour (157) alléger votre joug. Ce joug, ne le craignez pas; être soumis à celui qui vous aime est une situation qui n'a rien de pénible. Et vous, homme, ne craignez pas d'aimer; votre femme vous est soumise. La nature vous a donné une autorité nécessaire ; joignez-y le lien de la tendresse qui fait pardonner aux faibles.

« Enfants, obéissez en tout à vos pères et à vos mères; car cela est agréable au Seigneur ». — « Cela est agréable au Seigneur », dit-il encore ici; pour insister sur cette loi de l'obéissance, pour rendre les enfants respectueux et soumis. « Car cela est agréable au Seigneur ». Voyons comment saint Paul nous recommande de suivre toujours non-seulement l'ordre de la nature, mais les préceptes de Dieu, si nous voulons être récompensés. « Pères, n'irritez point vos enfants, de peur qu'ils ne tombent dans l'abattement ». Voilà encore ici la soumission et la tendresse. L'apôtre n'a pas dit: « Aimez vos enfants »; la recommandation serait inutile ; car la nature nous y force. Mais il rectifie le sentiment de l'amour paternel, en indiquant qu'il doit être d'autant plus vit que la soumission de l'enfant est plus grande. Nulle part il n'emploie, quand il s'agit de tendresse, l'exemple des maris et des femmes comme terme de comparaison. Quoi d'étonnant? Ecoutez ces paroles du Prophète : Comme un père qui a eu pitié de ses enfants, le Seigneur a eu pitié de ceux qui le craignent. (Ps. XIII, 13.) Et Jésus-Christ dit aussi : « Quel est celui d'entre vous qui donnerait une pierre à son fils, quand son fils lui demande du pain? Quel est celui a d'entre vous qui lui donnerait un serpent, quand il lui demande du poisson ? » (Matth. VII, 9.) — « Pères, n'irritez point vos enfants, de peur qu'ils ne tombent dans l'abattement ». Il s'est exprimé de la manière la plus propre à faire impression sur eux; c'est un ordre aimable où il ne fait pas intervenir Dieu pour les émouvoir, il en appelle à leur affection: « N'irritez point vos enfants », c'est-à-dire, ne les aigrissez pas; il y a des cas où vous devez leur faire des concessions. Il passe ensuite à un troisième commandement : « Serviteurs, obéissez à vos maîtres selon la chair ». Il y a aussi place pour l'affection entre le serviteur et le maître. Mais ce n'est plus l'affection qui résulte des liens naturels; c'est une affection qui résulte des bons rapports entre celui qui commande et celui qui sert. Mais, comme dans une pareille situation c'est l'obéissance qui a la plus large part , c'est aussi sur l'obéissance qu'il insiste et qu'il appuie pour en faire jaillir ce sentiment que la nature fait éclore dans la famille. Aussi n'est-ce pas seulement la cause des maîtres, c'est celle des serviteurs eux-mêmes qu'il plaide auprès des serviteurs. Il veut qu'ils se rendent agréables à leurs maîtres ; mais il ne le dit pas explicitement, pour ne pas les humilier. « Obéissez », leur dit-il, « à vos maîtres selon la chair ».

Traduction Masquer
Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Kolosser (BKV)

1.

V. 18: „Ihr Weiber, seid den Männern Untertan, wie es sich ziemt im Herrn!“

S. 369 V. 19: „Ihr Männer, liebet eure Frauen, und seid nicht bitter gegen sie!“

V. 20: „Ihr Kinder, gehorchet den Eltern in allem! Denn dies ist wohlgefällig dem Herrn.“

V. 21: „Ihr Väter, reizet eure Kinder nicht, damit sie nicht mutlos werden!“

V. 22: „Ihr Knechte, gehorchet in allem den leiblichen Herren, nicht in Augendienerei, wie um Menschen zu gefallen, sondern in Einfalt des Herzens, Gott fürchtend.“

V. 23: „Alles, was ihr immer tut, tuet von Herzen, wie für den Herrn und nicht für Menschen,“

V. 24: „da ihr wißt, daß ihr vom Herrn die Vergeltung der Erbschaft empfangen werdet; denn ihr dient dem Herrn Christus.“

V. 25: „Wer aber Unrecht zufügt, wird davontragen, was er Unrechtes zugefügt hat; und es gibt kein Ansehen der Person bei Gott.“

Kap. IV, V. 1: „Ihr Herren, was recht und billig ist, leistet den Knechten; da ihr wißt, daß auch ihr einen Herrn im Himmel habt.“

Warum erteilt Paulus nicht überall und in allen Briefen diese Vorschriften, sondern nur hier und im Briefe an die Ephesier, an Timotheus und an Titus? Vermutlich, weil in diesen Städten Zwistigkeiten herrschten; oder weil es vermutlich in ihnen sonst mit allem gut bestellt war, so daß sie nur über diese Dinge ermahnt werden mußten. Indes, was er zu ihnen sagt, das gilt für alle. Es hat aber unser Brief auch hinsichtlich der Vorschriften selbst große Ähnlichkeit mit dem an die Ephesier. Entweder weil1 er an sonst friedfertige Leute, welche über erhabene Glaubenswahrheiten, die ihnen noch abgingen, belehrt werden mußten, über diesen Punkt nicht zu schreiben brauchte; oder weil es für Leute, die in den Prüfungen Trost gefunden hatten, überflüssig gewesen wäre, hierüber etwas zu hören. Daher vermute S. 370 ich, daß hier die Gemeinde bereits befestigt war und dies zum Schlusse gesagt werde. — „Ihr Weiber, seid den Männern untertan, wie es sich ziemt im Herrn“; statt zu sagen: seid ihnen untertan um Gottes willen. Denn dies, so meint er, ist Frauen-, nicht Männerschmuck. Ich rede ja nicht von der sklavischen noch von der rein natürlichen Unterordnung, sondern von jener um Gottes willen. — „Ihr Männer, liebet eure Frauen und seid nicht bitter gegen sie!“ Beachte, wie er wiederum die entsprechende2 Ermahnung bringt! Gleichwie er dort3 von Furcht und Liebe spricht, so auch hier. Denn auch die Liebe kann bitter sein. Was er also sagen will, ist dies: Hadert nicht! Denn nichts ist bitterer als solcher Hader, wenn er zwischen Mann und Weib ausbricht. Wenn derartige Zänkereien gegen geliebte Personen gerichtet sind, so fallen sie bitter aus. Auch gibt er zu verstehen, daß es zufolge großer Bitterkeit geschieht, wenn jemand, wie er sich ausdrückt, mit einem Gliede seines eigenen Leibes4 sich entzweit. Die Liebe also ist Sache der Männer, die Nachgiebigkeit Sache der Frauen. Wenn nun jeder Teil das Seinige beiträgt, so gewinnt das Ganze festen Bestand. Erfährt die Frau Liebe, so wird sie anhänglich; findet der Mann Fügsamkeit, so wird er milde. Beachte ferner, wie die Liebe des Mannes und der Gehorsam der Frau schon in der Natur begründet ist! Wenn nämlich der Regierende das Regierte liebt, dann ist das Ganze festgefügt. Nicht so sehr von Seite der Regierten wird Liebe gefordert, als von Seite des Regierenden zu dem Regierten; denn des letzteren Sache ist der Gehorsam. Schon der Umstand, daß dem Weibe der Liebreiz, dem Manne die Begierde darnach eignet, weist ja auf nichts anderes hin, als daß diese Einrichtung um der Liebe willen so getroffen wurde. — Mißbrauche daher deine Herrschaft nicht, weil das Weib dir untertan ist; und du blähe dich nicht auf, weil der Mann dich liebt! Es soll weder die Liebe des Mannes die Frau zur Selbstüberhebung verleiten, noch die Unterwürfigkeit der Frau den S. 371 Mann übermütig machen! Deswegen hat Gott sie dir untertänig gemacht, damit sie umso mehr geliebt werde; deswegen hat er dich mit Liebe bedacht, o Weib, damit du die Untertänigkeit leichter ertragest. Unterwirf dich ohne Furcht! Denn Unterwürfigkeit gegen den, der uns liebt, ist mit keinen Schwierigkeiten verbunden. Erweise ohne Furcht deinem Weibe alle Liebe! Denn sie lohnt es dir durch Nachgiebigkeit. Auf andere Weise würde also das fest umschlingende Band fehlen. Du hast die Herrschaft, die von Natur aus dir notwendig zukommt; habe auch das Band, das aus der Liebe entsteht! Denn Gott ließ es zu, daß das Weib als der schwächere Teil leichter ertragen werden kann. — „Ihr Kinder, gehorchet den Eltern in allem! Denn dies ist wohlgefällig im Herrn.“ Wiederum setzt er bei „im Herrn“, da er das Gebot des Gehorsams gibt, zur Folgsamkeit auffordert und demütige Unterordnung verlangt. „Denn dies“, sagt er, „ist wohlgefällig dem Herrn.“ Beachte, wie wir nach der Absicht des Apostels uns bei allem, was wir tun, nicht bloß durch natürliche Beweggründe, sondern vor diesen noch durch den göttlichen Willen bestimmen lassen sollen, damit wir auch ein Verdienst davon haben. — „Ihr Väter, reizet eure Kinder nicht, damit sie nicht mutlos werden!“ Schau, auch hier wieder handelt es sich um Unterordnung und Liebe. Es heißt nicht: Liebet eure Kinder! Denn diese Forderung wäre überflüssig, — dazu zwingt ja schon die Natur. Sondern der Apostel spricht eine Mahnung aus, die wirklich am Platze war: auch die Liebe müsse hier stärker sein, weil der Gehorsam größer ist. Stellt doch die Schrift nirgends die Liebe zwischen Mann und Weib als Beispiel auf, sondern was? Höre die Worte des Propheten: „Wie ein Vater sich seiner Kinder erbarmt, so erbarmt sich der Herr derer, die ihn fürchten5.“ Und wiederum spricht Christus: „Wo fände sich unter euch jemand, der seinem Sohne, wenn er um Brot bäte, einen Stein darreichte; oder wenn er um einen Fisch bäte, eine Schlange darreichte6?“ — „Ihr Väter, reizet eure Kinder nicht, damit sie nicht mutlos werden! S. 372 Er führt (nur) das an, was nach seiner Überzeugung am ehesten sie zu rühren imstande war, und bedient sich bei der Vorschrift, die er ihnen erteilt, der liebevollsten Sprache, ohne irgendwie auf Gott hinzuweisen; denn dies hätte die Eltern zu weich gestimmt und ihnen das Herz im Leibe umgekehrt. Das heißt: Machet sie nicht widerspenstig! Hie und da müßt ihr auch etwas nachsehen. —

Sodann kommt er zur dritten Rangstufe. Auch hier ist noch Liebe vorhanden, aber freilich nicht mehr von Natur aus wie oben, sondern als Folge des Zusammenlebens, des Dienstverhältnisses selbst und der zu leistenden Arbeiten. Da nun hier der Beweggrund zur Liebe mehr schwindet, die Pflicht des Gehorsams aber in den Vordergrund tritt, so verweilt er länger dabei in der Absicht, das, was die Vorgenannten auf Grund der Natur besitzen, diesen auf Grund des Gehorsams zu verschaffen. Daher spricht er zu den Sklaven nicht nur mit Rücksicht auf die Herren, sondern auch mit Rücksicht auf sie selbst, daß sie sich bei ihren Herren beliebt machen sollen. Doch sagt er es nicht geradezu heraus; denn sonst würde er sie sicher ins Gegenteil verkehrt haben. „Ihr Knechte,“ sagt er, „gehorchet in allem den leiblichen Herren!“


  1. Begründet die vorausgehenden zwei Mutmaßungen. ↩

  2. Nämlich wie im Briefe an die Ephesier. ↩

  3. Vgl. Anm. 1. ↩

  4. Vgl. Eph. 5, 28-30. ↩

  5. Ps. 102, 13. ↩

  6. Matth. 7, 9. 10. ↩

  Imprimer   Rapporter une erreur
  • Afficher le texte
  • Référence bibliographique
  • Scans de cette version
Traductions de cette œuvre
Commentaire sur l'épître aux Colossiens
Kommentar zum Briefe des hl. Paulus an die Kolosser (BKV)
Commentaires sur cette œuvre
Einleitung

Table des matières

Faculté de théologie, Patristique et histoire de l'Église ancienne
Miséricorde, Av. Europe 20, CH 1700 Fribourg

© 2025 Gregor Emmenegger
Mentions légales
Politique de confidentialité