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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens
2.
Donc il oublie ses propres dangers, ne pensant qu'à ses disciples. Voyez-vous qu'il n'est pas un père selon la nature qui puisse lui être comparé? Que faisons-nous? dans les afflictions, dans les dangers, nous ne pensons plus qu'à nous; Paul, au contraire, ne craignait, ne tremblait que pour ses enfants, au point de leur envoyer, malgré les dangers qu'il courait lui-même, son unique consolateur, son unique auxiliaire, Timothée. « Et que notre travail ne devînt inutile ». Pourquoi ? Quand même ils auraient été renversés, -ce ne serait pas de votre faute, ce ne serait pas par votre négligence. N'importe, en ces circonstances, je dis que mon travail serait devenu inutile, c'est mon vif amour pour mes frères qui parle ainsi. « Ayant appréhendé que le tentateur ne vous eût tentés ». Ce qu'il fait, sans savoir s'il vous fera tomber. Eh bien ! le démon, même sans savoir s'il triomphera, nous attaque; nous, au contraire, quoique nous sachions parfaitement que nous aurons l'avantage sur lui, nous ne sommes pas en éveil? Que le démon nous attaque sans savoir l'issue de la lutte, c'est ce qui se voit à propos de Job : en effet, voici ce que disait à Dieu ce démon pervers : « N'avez-vous pas, à l'intérieur et à l'extérieur, mis un rempart tout autour de lui ? Enlevez-lui ses biens j'imagine, certes, qu'il vous bénira en face ». (Job, I, 10, 11.) Il nous tente. S'il voit un côté faible, il attaque; s'il rencontre la force., il se retire.
« Et que notre travail », dit l'apôtre, «ne devînt inutile ». Ecoutons tous le récit des fatigues de Paul. Il ne dit pas: Notre ouvrage, mais « notre travail ». Il ne dit pas : Et que vous vous perdiez, mais: «Et que notre travail n'ait été inutile». Quand vous auriez été ébranlés, je n'en serais pas surpris; mais puisque vous ne l'avez pas été, je vous admire. Voilà, dit-il, ce à quoi nous nous attendions, mais ce qui s'est produit, c'est tout le contraire : car non-seulement vous ne nous avez donné aucun sujet d'affliction, mais, de plus, vous nous avez consolés. — « Mais Timothée étant revenu vers nous après vous avoir vus, et nous ayant apporté la bonne nouvelle de votre foi et de votre charité». — «Et nous ayant apporté la bonne nouvelle », dit-il. Voyez-vous l'allégresse de Paul ? Il ne dit pas : Nous ayant apporté la nouvelle, mais: « La bonne nouvelle », tant il attachait de prix à leur solidité dans la foi, à leur charité. Car nécessairement, quand la foi est solide, la charité aussi est robuste. Et il se réjouissait de leur charité, parce qu'il y voyait un signe de leur foi. « Et du bon souvenir que vous avez sans cesse de nous, qui vous porte à désirer de nous voir, comme nous avons aussi le même désir pour vous ». Il y a ici des éloges : ce n'est pas seulement quand nous étions auprès de vous, ni quand nous faisions des miracles, mais maintenant encore, quand nous sommes loin de vous, frappés de coups, en proie à mille maux, que vous avez su garder un bon souvenir de nous. Ecoutez, voyez l'admiration qui s'attache aux disciples, gardant de leurs maîtres un bon souvenir, voyez combien leur sort est digne d'envie; imitons-les; car, par là, nous servons nos propres intérêts, nous ne sommes pas utiles seulement à ceux que nous aimons. « Qui vous porte à désirer de nous voir, comme nous avons aussi le même désir pour vous ». Encore un sujet de joie ici pour les fidèles. Apprendre, quand on aime, que celui qui est aimé connaît l'amour qu'on lui porte, c'est là un grand motif de joie et de consolation.
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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)
1.
S. 601 Sehet, wie der Teufel das Weib versucht hat! Warum gebraucht aber der Apostel nicht den Ausdruck „wankend gemacht“, sondern „versucht“? Er will damit sagen: Ich habe nur befürchtet, daß ihr versucht worden seid. Versuchungen nennt er noch kein Wanken. Denn nur Diejenigen, welche der Versuchung nachgeben, diese wanken. O staunenswerthe Liebe eines heiligen Paulus! Ihn kümmern nicht die Trübsale und Nachstellungen, die ihn selbst betrafen. (Ich bin nämlich der Ansicht, daß er damals in Athen geblieben sei, wie auch Lukas sagt: „Er blieb drei Monate in Hellas, da die Juden ihm Nachstellungen bereiteten.“1 ) Also nicht die eigenen Gefahren kümmerten ihn, sondern nur das Loos seiner Jünger lag ihm am Herzen. II. Der heilige Paulus übertrifft in seiner Liebe alle natürlichen Väter. Denn diese vergessen in Trübsal und Gefahr Alles; St. Paulus aber war wegen der Seinen so in Angst und Sorge, daß er trotz seiner gefährlichen Lage den Timotheus, seinen einzigen Trost und Mitarbeiter zu ihnen sandte.
„Und ob nicht etwa unsere Arbeit vereitelt worden sei.“ Wozu diese Besorgniß? Denn wenn auch die Gläubigen abgefallen wären, so wäre Dieß doch nicht durch seine Schuld oder Nachläßigkeit geschehen. „Mag sein, allein meine Liebe zu ihnen würde dann doch eben ihr Werk vereitelt sehen.“
Ob nicht etwa der Versucher euch versucht hat.
Der Versucher stellt uns nach, ohne zu wissen, ob er uns überwinden werde. Wenn er uns nun angreift, ungewiß des Erfolges, wenn wir aber wissen, daß wir ihm gar sehr überlegen sein werden, warum wachen wir nicht S. 602 sorgfältig? Daß er uns anfalle, ohne seines Erfolges gewiß zu sein, ist bei Job offenbar geworden. Denn damals sprach der böse Geist zu Gott: „Hast du ihn nicht mit einem Walle umgeben von innen und von außen? Nimm ihm einmal seine Habe, und er wird dich ins Angesicht lästern.“2 Er versucht eben. Gewahrt er eine Schwäche, so greift er an, wo nicht, so weicht er.
Und ob nicht unsere Arbeit vereitelt worden sei.
Vernehmt Alle, wie Paulus gearbeitet hat! Er sagt nicht: „Unser Werk,“ sondern unsere „Arbeit“. Er sagt nicht: „Ob ihr verloren gegangen seid,“ sondern: „unsere Arbeit vereitelt worden sei.“ Wenn auch etwas Schlimmes eingetreten wäre, so hätte Dieß nicht befremden können. Daß aber nichts Derartiges geschah, setzt uns mit Recht in Erstaunen. Der Apostel sagt selbst: So Etwas habe ich befürchtet, es ist aber das Gegentheil eingetreten. Ihr habt nicht nur meine Betrübniß nicht vermehrt, sondern sogar Trost bereitet.
*Nun aber, da Timotheus von euch zu uns zurückgekommen ist und uns so erfreuliche Nachricht bringt von eurem Glauben und eurer Liebe.
„Da er uns so erfreuliche Nachricht bringt.“ Beachtet, wie sich hierin die große Freude des Apostels kund gibt! Er sagt nicht: „Da er uns benachrichtigt,“ sondern: „da er uns erfreuliche Nachricht bringt.“ Solch eine Freude bereitete ihm ihre Standhaftigkeit und ihre Liebe. Denn wenn erstere fort dauert, S. 603 muß auch letztere fortbestehen. Über ihre Liebe freute er sich, weil sie eine Frucht ihres Glaubens war.
„Und daß ihr uns noch immer in gutem Andenken haltet und Verlangen traget, uns zu sehen, wie auch wir euch.“ Das Lob, das den Gläubigen gespendet wird, besteht darin, daß der Apostel eigentlich sagen will: Nicht nur, so lange ich bei euch weilte, nicht nur, als ich Wunder wirkte, sondern auch jetzt, da ich ferne von euch bin, da ich gegeißelt werde, da ich unzählige Leiden erdulde, bewahret ihr mir ein gutes Andenken. Sehet, wie solche Schüler gelobt und gepriesen werden, die ihren Lehrern ein gutes Andenken bewahren! Diesen wollen wir nachahmen! Nützen wir uns ja dadurch nur selbst, nicht den Meistern, die wir lieben.
„Und daß ihr Verlangen traget, uns zu sehen, wie auch wir euch.“ Diese letzte Äußerung mußte auch die Gläubigen freuen; denn es ist für den Liebenden ein Trost und eine Aufmunterung, zu wissen, der Geliebte habe Kenntniß davon, daß man ihn liebe.