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Commentaire sur la première épitre aux Thessaloniciens

5.

Je sais bien, en effet, que les autres vices ne souillent pas moins l'âme. Voulez-vous une preuve que la malice en ternit l'éclat? Ecoutez le Prophète : « Purifie ton coeur de la malice, Jérusalem » (Jérém. IV, 14) ; et encore : « Lavez-vous, purifiez-vous, enlevez la malice de vos âmes ». (Is. I, 16.) Il ne dit pas La fornication ; donc ce n'est pas la fornication seulement, mais les autres vices aussi qui souillent l'âme. « Qu'il affermisse », dit-il, « vos coeurs, en vous rendant irréprochables, par la sainteté, devant Dieu, notre Père, en la présence de Notre-Seigneur Jésus-Christ, venant avec tous ses saints ». Le Christ sera donc alors notre juge, mais ce n'est pas seulement en sa présence, mais aussi en présence du Père que nous serons jugés. Ou bien encore, l'apôtre dit que nous devons être tout à fait irréprochables devant Dieu : c'est ce que je répète sans cesse, nous devons l'être en présence de Dieu (car c'est en cela que consiste la vertu sincère) et non-seulement, en (203) présence des hommes. C'est donc la charité qui rend irréprochable, car en réalité elle nous fait éviter toute espèce de fautes. Or, je m'entretenais, un jour, avec une personne, et je disais que la charité nous rend irréprochables, que l'amour du prochain ne laisse entrer dans notre âme aucun péché, je passais en revue tous les autres péchés; une des personnes que je connais le mieux, m'interrompit alors pour m'objecter : Et la fornication ? Aimer et se livrer à la fornication sont-ils incompatibles? N'est-ce pas au contraire de l'amour que vient ce péché? On comprend que l'amour du prochain exclue l'avarice, l'adultère, l'envie, les perfidies et tout ce qui y ressemble; mais est-ce la même chose de la fornication ? — Alors moi, je lui soutins que l'amour est de nature à détruire la fornication. Car celui qui aime la femme adonnée à cette honte, s'efforcera de l'éloigner des autres hommes, et il se gardera bien de se livrer lui-même à ce péché. C'est la plus forte preuve de la haine qu'on porte à la femme impudique, que de se livrer avec elle à l'impudicité; c'est une preuve d'affection réelle, que de la détourner de cette abominable conduite.

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Homilien über den I. Thessalonicher-Brief (BKV)

4.

IV. Ich weiß nun wohl, daß noch viele andere Dinge nicht minder die Seele beflecken als die Unreinigkeit. Daß jede Sünde die Seele verunreinige, geht hervor aus den Worten des Propheten Jeremias, wenn er ausruft: „Wasche dein Herz rein von Bosheit, o Jerusalem!“¹ Und der Prophet Isaias sagt: „Waschet euch, werdet rein, schaffet die Sünde aus euren Herzen!“² Es heißt nicht: „die S. 609 Unreinigkeit,“ sondern „die Sünde, weil nicht bloß die Unlauterkeit, sondern jede Sünde das Herz verunreinigt.

Damit er eure Herzen kräftige, daß ihr untadelhaft und rein dastehet vor unserm Gott und Vater bei der Ankunft unsers Herrn Jesu Christi mit allen seinen Heiligen.

Demnach wird Christus dereinst unser Richter sein. Wir müssen aber nicht nur vor ihm, sondern auch vor dem Vater zum Gerichte erscheinen. Darin liegt eine Aufforderung, allzeit rein und tadellos vor den Augen Gottes zu wandeln. Das Nämliche suche ich euch ja auch immer einzuprägen, denn das ist die wahre und ächte Tugend, nicht bloß vor den Menschen, sondern vor Gott ohne Schuld und Tadel zu bestehen.

Also die Liebe ist es, welche uns tadellos und vollkommen macht. Und in der That, es ist so. Als ich einstens mit Jemand über diese Wahrheit sprach und unter Anderm behauptete, daß die Liebe den Menschen so vervollkommne, daß die Liebe zum Nächsten nichts Schlimmes im Herzen aufkommen lasse; als ich noch vieles Andere besprach und erörterte, da unterbrach mich einer meiner Bekannten mit folgender Einwendung: Wie verhält es sich aber mit der Unzucht? Ist diese auch mit der Liebe unvereinbar? Entsteht sie nicht vielmehr oft gerade aus der Liebe? Die Liebe zum Nächsten mag im Stande sein, Habsucht, Ehebruch, Neid, Tücke hintanzuhalten, ob aber auch die Unzucht? Ich antwortete darauf: Jawohl, ganz gewiß vermag die christliche Nächstenliebe auch dieses. Denn wenn Jemand eine Buhldirne liebte, so würde er sie von ihren Buhlen loszureißen suchen, keineswegs aber noch ihre Schuld vergrößern. Würde Einer mit ihr sündigen, so würde er sie hassen; wer sie aber in christlicher Weise liebt, der wird sie von der Sünde abbringen.