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Œuvres Jean Chrysostome (344-407) In epistulam ii ad Timotheum homiliae 1-10

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Commentaire sur la deuxième épitre à Timothée

1.

Ce n'était pas seulement par lettres qu'il prescrivait à son disciple ce qu'il devait faire, mais encore par l'enseignement oral. On en voit la preuve dans beaucoup d'autres passages, tel que celui-ci : « Soit de bouche, soit par lettres » ; mais ce passage-ci le démontre encore mieux que tout autre. Il ne lui a donc pas légué un enseignement incomplet, ne le croyez pas; il lui a communiqué beaucoup d'instructions de vive voix; ce sont ces instructions qu'il lui rappelle par ces mots : « Proposez-vous pour modèle les saines instructions que vous avez entendues de moi ». Que veut-il dire par là? Je vous ai tracé, comme ferait un peintre, un portrait de la vertu et de tout ce qui plaît à Dieu ; c'est comme une règle, un archétype, une définition exacte que j'ai déposés dans votre âme. Conservez cela; et quand vous aurez à décider quelque chose concernant soit la foi, soit la charité, soit la chasteté, tirez de là vos exemples. — Vous aurez en vous-même tout ce qui vous sera nécessaire, et vous n'aurez pas besoin de consulter les autres.

« Gardez le précieux dépôt ». Comment? « Par le Saint-Esprit qui habite en nous ». Abandonnée à ses seules forces, l'âme humaine serait incapable, après avoir reçu un tel dépôt, de pouvoir le conserver. Pourquoi ? Parce que les voleurs sont nombreux et la nuit profonde. Le diable est toujours là qui nous tend des piéges; nous ne savons ni l'heure ni l'instant auquel il doit fondre sur nous. Comment donc réussirons-nous à garder ce trésor? Par le Saint-Esprit; c'est-à-dire, si nous avons le Saint-Esprit avec nous. Si nous ne repoussons pas la grâce, elle ne nous manquera point. « Si le Seigneur ne bâtit la maison, c'est en vain que travaillent ceux qui la bâtissent. « Si le Seigneur ne garde la cité, c'est en vain que veillent ceux qui la gardent ». (Ps. CXXVI, 1.) Voilà notre rempart, voilà notre garde, voilà notre refuge. — Si le Saint-Esprit habite en nous, s'il garde lui-même le dépôt, qu'est-il besoin de préceptes? C'est afin que nous conservions le Saint-Esprit, que nous le gardions, et que nous ne le fassions pas par nos mauvaises actions. Ensuite, il énumère ses épreuves, non pour décourager disciple, mais pour affermir son coeur, que, si un jour il était lui-même aux prises avec les mêmes épreuves, il n'en fût pas surpris, en considérant son maître, et en se souvenant de tout ce qui lui était arrivé.

Il est vraisemblable qu'aussitôt après arrestation il se vit abandonné et privé toute marque de bienveillance de la part hommes, de tout appui, de tout secours, et qu'il fût trahi par les fidèles eux-mêmes et par ses amis; c'est ce qu'il veut dire par mots . « Vous savez que tous ceux d'Asie sont éloignés de moi ». Il est probable qu’il y avait à Rome beaucoup d'Asiatiques. Au d'eux, dit-il, ne m'a assisté; aucun ne m reconnu, tous se sont détournés de moi, admirez l'élévation de son âme, il se contente de marquer le fait, il n'ajoute pas une parole de blâme. Pour celui qui l'a assisté, il le loue et lui souhaite mille biens. Quant aux autres il ne les maudit pas, il dit simplement : « Phigèle et Hermogène sont de ce nombre. Que le Seigneur fasse miséricorde à la maison d'Onésiphore, parce qu'il m'a souvent soulagé, et qu'il n'a pas eu honte de me chaînes; mais qu'étant venu à Rome, il m’a cherché avec grand soin, et il m'a trouvé ». Voyez comme partout il parle de honte et nulle part de danger, pour ne pas effrayer Timothée, quoique sa situation fût pleine de périls. Il avait offensé Néron par la conversion de quelques-uns de ses familiers. A son arrivée à Rome, dit-il, Onésiphore n'a pas évité la rencontre, mais il m'a cherché avec empressement et m'a trouvé.

« Que le Seigneur lui donne de trouver miséricorde devant le Seigneur en ce jour-là. Vous savez mieux que personne combien d'assistances il m'a rendues à Ephèse ». Tels (363) doivent être les fidèles: ils ne doivent se laisser arrêter, ni par la crainte, ni par la honte, ni par la menace, mais s'entr'aider, s'assister, se secourir entre eux, comme font à la guerre les soldats d'une même armée: Car ce n'est pas tant à ceux qui sont dans le péril qu'ils sont utiles qu'à eux-mêmes, puisqu'en participant à leurs maux, ils méritent aussi de participer à leurs couronnes. Par exemple, un ami de Dieu est dans la tribulation; il souffre toutes sortes de peines avec beaucoup de fermeté ; il lutte comme un athlète courageux; pour vous, vous restez à l'abri de toute persécution, vous pouvez cependant, si vous voulez; sans mettre le pied dans le stade, partager la couronne avec l'athlète de Dieu : il vous suffit de l'assister, de lui procurer l'huile de la consolation, de l'encourager, de l'exciter. Et pour vous prouver que je dis vrai, écoutez ce que l'apôtre dit dans une autre épître : « Vous avez bien fait de vous unir à moi dans la tribulation » ; et encore : « Vous m'avez envoyé à Thessalonique une et deux fois de quoi satisfaire à mes besoins ». (Philip. IV, 14, 16.) Et comment, quoique absents, pouvaient-ils partager ses tribulations? Saint Paul le dit lui-même : « Vous m'avez envoyé une et deux fois de quoi satisfaire à mes besoins ». Il dit encore au sujet d'Epaphrodite : « Il s'est vu tout proche de la mort, exposant sa vie, afin de suppléer, par son assistance, à celle que vous ne pouviez me rendre vous-mêmes ». (Ibid. II, 30.) De même qu'auprès des rois de la terre, ceux qui combattent ne sont pas les seuls qui soient honorés, mais que ceux qui gardent les bagages ont aussi part aux récompenses, et quelquefois une part égale aux autres, bien qu'ils n'aient pas ensanglanté leurs mains, pas pris l'épée, pas même vu les rangs ennemis; de même en est-il, et à plus forte raison, dans le service de Dieu. Celui qui porte secours au combattant mourant de faim, celui qui l'assiste, qui l'encourage par ses paroles, qui prodigue tous les soins qu'on peut donner en pareille rencontre, celui-là obtient la même récompense que le combattant.

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Homilien über den II. Brief an Timotheus (BKV)

I.

13. Halte fest an dem Vorbild der gesunden Lehren, welche du von mir gehört hast im Glauben und in der Liebe in Christo Jesu.

14. Bewahre die gute Hinterlage durch den hl. Geist, welcher in uns wohnt!

15. Du weißt es, daß die in Asien sich sämmtlich von mir abgewendet haben, darunter Philetus und Hermogenes.

16. Der Herr erweise dem Hause des Onesiphorus Barmherzigkeit dafür, daß er mich erquickt und meiner Bande sich nicht geschämt,

17. Sondern bei seiner Ankunft in Rom mich eifriger aufgesucht und gefunden hat.

18. Der Herr lasse ihn Barmherzigkeit finden an jenem Tage! Und was er mir in Ephe- S. 282 sus für große Dienste geleistet, das weißt du besser.

I. Nicht bloß schriftlich gab der Apostel seinem Jünger Anweisungen, sondern er hatte das bereits auch mündlich gethan. Und das zeigt sich vielfach auch anderen Addressaten gegenüber, z. B. wenn er sagt: „Sei es durch ein Wort, sei es durch einen Brief, der von mir sein soll.“1 Noch deutlicher hier. Glauben wir also nicht, daß seine Lehre nur aus Bruchstücken bestand! Denn Vieles hat er dem Timotheus auch auf mündlichem Wege mitgetheilt, woran er ihn hier erinnert mit den Worten: „Halte fest an dem Vorbild der gesunden Lehren, die du von mir gehört hast!“ Was meint er damit? Wie ein Maler, will er sagen, habe ich dir ein Bild der Tugend und des ganzen gottgefälligen Lebens gezeichnet und habe es als Modell, als Grund-Typus und Umriß in deine Seele gesenkt. Das nun halte fest! Und wenn du über Glauben, christliche Liebe und Weisheit einen Rath brauchst, da hole dir das Muster! Du brauchst nicht bei andern ein Musterbild zu suchen, du hast Alles in Dir!

„Bewahre die gute Hinterlage!“ Auf welche Weise? „Durch den hl. Geist, der in uns wohnt.“ Denn die menschliche Seele mit ihren Kräften reicht nicht aus, um einen so großen anvertrauten Schatz zu behüten. Warum? Weil es viele Räuber gibt und weil es tiefe Nacht ist. Der Teufel steht immer da und lauert. Wir wissen nicht, zu welcher Stunde, in welchem Augenblick er auf uns losspringt. Wie werden wir also Kraft genug gewinnen zur Hut (des Schatzes)? Durch den hl. Geist, d. h. wenn der hl. Geist bei uns ist. Wenn wir die Gnade nicht aus uns vertreiben, dann ist er bei uns. „Wenn der S. 283 Herr nicht das Haus bewohnt, dann arbeiten die Erbauer, desselben umsonst; wenn der Herr nicht die Stadt bewacht dann wachen ihre Wächter umsonst.“2 Der heilige Geist ist unsere Mauer, unser Schutz, unsere Zuflucht. Wenn also er in uns wohnt, wenn er Wache hält, wozu bedarf es einer Aufforderung? Damit wir ihn behalten, damit wir ihn bewahren und nicht durch Sünden vertreiben.

Sodann spricht der Apostel von Heimsuchungen, nicht um den Jünger niederzubeugen, sondern um ihn aufzurichten, auf daß er, wenn er einst ebenfalls solchen preisgegeben wird, nicht in Verwirrung gerathe, indem er auf den Lehrer schaut und sich erinnert, was diesen Alles zugestoßen ist. Wovon spricht also der Apostel? Weil es denkbar ist, daß sein Jünger, wenn er einst in Gefangenschaft geriethe, verlassen wird, daß ihm kein Mitleid, keine Unterstützung und Hilfe zu Theil wird, sondern daß er sogar von den Gläubigen selber verrathen wird, so höre, was der Apostel sagt: „Du weißt es, daß die in Asien sich sämmtlich von mir abgewendet haben.“ Wahrscheinlich haben sich in Rom damals viele Asiaten befunden. Aber keiner steht mir zur Seite, sagt der Apostel, „keiner kennt mich, alle sind mir entfremdet.“ Und man beachte seinen echt philosophischen Sinn! Er erzählt bloß die Thatsache, er spricht keine Verwünschung aus. Den Andern, der ihm Wohlthaten erwies, belobt er und ruft tausendfachen Segen auf ihn herab; für jene Asiaten aber hat er kein Wort der Verwünschung. Sondern was sagt er? „Darunter ist auch Phygellus3 *und Hermogenes.“

„Der Herr erweise dem Hause des Onesiphorus Barmherzigkeit dafür, daß er mich oft erquickt und meiner Bande sich nicht geschämt, sondern S. 284 bei seiner Ankunft in Rom mich eifriger aufgesucht und gefunden hat.“

Beachte, daß der Apostel bloß von Schmach, aber nicht von Gefahr spricht, um dem Timotheus nicht Schrecken einzujagen, obwohl seine Sache sehr gefährlich stand. Denn er war damals mit dem Kaiser Nero zusammengerathen, von dessen Vertrauten er einen für das Christenthum gewonnen hatte.

Bei seiner Ankunft in Rom, sagt der Apostel, hat Onesiphorus meinen Umgang nicht bloß nicht gemieden, sondern hat mich aufgesucht und gefunden. „Der Herr lasse ihn Barmherzigkeit finden an jenem Tage. Und was er mir in Ephesus für große Dienste geleistet, das weißt du besser.“

So müssen die Gläubigen sein: weder durch Furcht noch Drohung noch Schmach dürfen sie sich beirren lassen, sondern müssen zusammenhalten, müssen wie im Kriege einander beistehen und helfen. Denn sie erweisen damit den Bedrängten keinen so großen Dienst wie sich selber, indem sie durch ihr Benehmen gegen dieselben sich den Mitgenuß der ihnen bereit stehenden Belohnungen verschaffen. Z. B. Einer der Freunde Gottes geräth in Bedrängniß, er hat viel zu leiden und kämpft mit aller Kraft. Dir ist ein solcher Kampf noch nicht auferlegt worden. Es ist dir möglich, wenn du willst, daß du, ohne den Kampfplatz zu betreten, Theilhaber wirst an dem Siegeskranz, der für jenen bereit liegt, falls du ihm zur Seite stehst, ihn salbst, ihn aufmunterst und anfeuerst. Und daß die Sache sich so verhält, darüber höre, was Paulus an einer andern Stelle schreibt: „Doch habt ihr wohl gethan, daß ihr an meiner Bedrängniß Theil genommen habt.“ Und wiederum: „Da ihr mir auch nach Thessalonich ein und das andermal geschickt habt, wessen ich bedürfte.“ Und wie konnten sie in der Ferne Theil nehmen an der Bedrängnis des Abwesen- S. 285 den? „Weil ihr mir das eine und andermal geschickt habt, wessen ich bedürfte.“4

Und wiederum spricht er von Epaphroditus: „Er ist dem Tode nahe gekommen und hat sein Leben daran gewagt, zum Ersatze dessen, was an euerem Dienste gegen mich noch mangelte.“5 Gleichwie nämlich im königlichen Kriegsdienste nicht bloß die wirklich kämpfenden Soldaten sondern auch die Wächter des Gepäckes an der Ehre (des Erfolges) Theil haben, und nicht einfach Das, sondern wie ihnen oft auch dieselben Belohnungen wie den ersteren zuerkannt werden, ohne daß sie zu den Waffen gegriffen, ohne daß sie ihre Hände mit Blut färbten, ja ohne daß sie überhaupt nur die feindliche Linie erblickt haben; ebenso und noch viel mehr ist das bei den in Rede stehenden Bedrängnissen der Fall. Wer dem von Hunger entkräfteten Kämpfer beisteht, wer ihm zur Seite ist, ihn mit Worten aufmuntert, wer ihm jeden sonstigen Dienst leistet, der hat denselben Lohn zu erwarten wie der Kämpfende.


  1. II. Thess. 2, 15. ↩

  2. Ps. 126, 1. ↩

  3. Hier hat der Text „Phygellus“ (Φύγελλος), während oben „Philetus“ (Φίλητος) steht. „Die beiden hier genannten Männer sind sonst unbekannt; vielleicht waren sie die Aufwiegler und Anführer der andern.“ Bisping III, 1. S. 247. ↩

  4. Philipp. 4, 16. ↩

  5. Philipp. 2, 30. ↩

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