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Homilien über den Brief an Titus (BKV)
I.
8. Und Das mußt du ihnen recht einprägen, damit Diejenigen, welche Gott glauben, sich bestreben, guten Werken eifrigst vorzustehen. 9. Dieß ist gut und für die Menschen heilsam. In thörichte Streitfragen, Genealogieen, Zänkereien und Streitigkeiten über das Gesetz laß dich aber nicht ein, denn sie sind unnütz und eitel. 10. Einen ketzerischen Menschen meide nach der ersten und zweiten Zurechtweisung. 11. Denn du weißt, daß ein solcher verkehrt ist und sündigt, indem er sein eigener Verurtheiler ist.
I. Nachdem der Apostel über die Barmherzigkeit Gottes und seine unaussprechliche Fürsorge für uns gehandelt und gesagt hat, was wir waren, und wozu uns Gott gemacht S. 485 fährt er fort und spricht: „Und Das mußt du ihnen recht einprägen, damit Diejenigen, welche Gott glauben, sich bestreben, guten Werken eifrig vorzustehen,“ d. h. Das muß er predigen, und Das muß er als Motiv benützen, um sie zum Almosenspenden zu veranlassen; denn die Erinnerung an Das, was Gott gethan, soll nicht nur dazu beitragen, daß wir uns demüthigen, uns nicht überheben und Andere nicht schmähen, sondern daß wir auch jede andere Tugend üben. So spricht der Apostel auch zu den Korinthern: „Ihr wisset, daß (Christus) arm wurde, obschon er reich war, damit wir durch seine Armuth reich würden.“1 In der Erinnerung an die Fürsorge Gottes und seine übergroße Barmherzigkeit soll Titus seine Gemeinde zur Wohlthätigkeit auffordern, und zwar nicht so obenhin und nebenbei.
„Damit sie sich bestreben,“ heißt es, „guten Werken eifrigst vorzustehen;“ d. h. sie sollen auch Denen zu Hilfe kommen, die Unrecht leiden, nicht bloß mit Geld, sondern auch mit Beistand; sie sollen Wittwen und Waisen schützen und Alle, denen Unrecht geschieht, gegen dasselbe sicher stellen; Das heißt „guten Werken vorstehen“. Das ist gut und für die Menschen heilsam. In thörichte Streitfragen, Genealogieen, Zänkereien und Streitigkeiten über das Gesetz sollst du dich aber nicht einlassen; denn sie sind unnütz und eitel.
Was ist denn wohl mit den „Genealogieen“ gemeint? Auch im Briefe an Timotheus spricht der Apostel S. 486 von „Fabeln und endlosen Genealogieen“. Jedenfalls meint er hier wie dort die Juden, welche stolz auf die Abkunft von Abraham um ihre weiteren Angelegenheiten sich nicht kümmerten. Darum nennt er diese Dinge „thöricht“ und „unnütz“. Eine Thorheit ist es, seine Hoffnung auf unnütze Dinge zu setzen. Unter den „Streitigkeiten“* versteht er die mit den Ketzern. Er will, daß wir uns damit nicht vergeblich abmühen, weil sie keinen Erfolg haben. Man erreicht Nichts damit. Denn wenn er ganz verkehrt ist und um keinen Preis seine Meinung ändert, warum mühst du dich vergeblich ab mit dem Säen auf Felsen, während du diesen schönen Fleiß auf deine Gemeinde verwenden solltest, indem du ihnen Wohlthätigkeit gegen die Armen predigst und sonstige Tugenden.
Warum spricht er aber anderswo davon, daß „Gott ihnen vielleicht eine Sinnesänderung verleihe,“2 und hier sagt er: „Einen ketzerischen Menschen meide nach der ersten und zweiten Zurechtweisung; denn du weißt, daß ein solcher verkehrt ist und sündigt, indem er sein eigener Verurtheiler ist.“ Dort spricht er von Solchen, die noch Hoffnung auf Bekehrung geben, und die einfach andere Meinungen haben. Wenn er aber ein offenkundiger Widersacher ist, weßhalb lässest du dich auf einen vergeblichen Kampf ein? Warum führst du Lufthiebe?
Was heißt: „indem er sein eigener Verurtheiler ist“? Er kann nämlich nicht behaupten, es habe ihm Niemand Etwas gesagt, Niemand ihn aufmerksam gemacht. Wenn er also trotz der Mahnung derselbe bleibt, so hat er sich selber verurtheilt.
S. 487 12. Wenn ich den Artemas zu dir schicke oder den Tychikus, dann beeile dich, zu mir nach Nikopolis zu kommen.
Was sagst du da, o Paulus? Du hattest den Titus zum Bischof von Kreta gemacht, und jetzt rufst du ihn wieder zu dir? Er will ihn jenem Wirkungskreise nicht entfremden, sondern ihm nur weitere Informationen ertheilen. Denn daß er ihn nicht deßhalb zu sich ruft, um ihn mit sich in der Welt herumzuführen und ihn überall bei sich zu haben, darüber höre, was folgt: „Denn dort habe ich beschlossen, zu überwintern.“ Dieses Nikopolis liegt übrigens in Thracien.
13. Zenas, dem Gesetzeskundigen, und Apollo gib sorgfältig Geleite, damit ihnen Nichts abgehe.
Das waren noch nicht mit kirchlichen Ämtern betraute Persönlichkeiten, sondern nur Männer aus des Titus Umgebung. Der bedeutendere war Apollos, der Schriftstellerei gut mächtig und ein beredter Mann. Wenn aber Zenas ein „Gesetzeskundiger“ war, könnte man einwenden, so hätte er ja nicht nöthig, daß Andere für seinen Unterhalt sorgten. Aber unter dem „Gesetzeskundigen“ ist hier ein der jüdischen Gesetze kundiger Mann zu verstehen.
Der Apostel will sagen: Versieh dieselben reichlich mit Allem, damit ihnen Nichts abgehe!
14. Es sollen aber auch die Unsrigen lernen, guten Werken vorzustehen für die nothwendigen Bedürfnisse, damit sie nicht unfruchtbar seien.
S. 488 15. Es grüßen dich Alle, die bei mir sind. Grüße Die, welche uns lieben im Glauben!
Entweder meint Paulus Die, welche ihn persönlich lieben, oder überhaupt die Gläubigen.
Die Gnade sei mit euch allen! Amen.
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Commentaire sur l'épître de Saint Paul à Tite
1.
Après avoir parlé de la bonté de Dieu et de l'ineffable Providence avec laquelle il prend soin de nous, après avoir dit quels nous étions et quels il nous a faits, l'apôtre continue et dit: « Et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu aient soin les premiers de s'appliquer aux bonnes oeuvres » ; c'est-à-dire, il faut affirmer ces choses et par elles exciter les fidèles à l'aumône. En effet, ces paroles ne nous exhortent pas seulement à l'humilité, elles ne nous enseignent pas seulement que personne ne doit se glorifier, ni injurier autrui ; elles conviennent encore à toutes les autres vertus. Ainsi dons une épître (432) aux Corinthiens, saint Paul dit: « Vous connaissez la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui, étant riche, s'est rendu pauvre pour vous, afin que par sa pauvreté vous fussiez rendus riches ». (II Cor. VIII, 9.) Ainsi donc par la pensée de la providence de Dieu et de son infinie bonté, il les exhorte à la pratique de l'aumône, mais non pas à l'aventure et négligemment, car que dit-il? « Afin que ceux qui ont cru en Dieu aient soin les premiers de s'appliquer aux bonnes oeuvres » c'est-à-dire qu'ils doivent porter secours à ceux qui sont lésés injustement, non-seulement en leur donnant de l'argent, mais encore en prenant leur défense, protéger les veuves et les orphelins, et remettre en sûreté tous ceux qui souffrent ; c'est là en effet « s'appliquer aux bonnes oeuvres ». — « Voilà », dit-il, « les choses qui sont bonnes et utiles aux hommes. Mais réprime les folles questions, les généalogies, les contestations et les disputes de la loi, car elles sont inutiles et vaines ».
Qu'entend-il par ces « généalogies? » Dans une épître à Timothée il en fait mention également en ces termes: « Les fables et les généalogies qui sont sans fin ». (I Tim. I, 4:) Peut-être ici et là fait-il allusion aux juifs qui étaient très-orgueilleux d'avoir pour ancêtre Abraham, et qui étaient négligents dans les choses qui les concernaient eux-mêmes. C'est pourquoi il appelle ces généalogies insensées et inutiles, car c'est de la démence que de mettre sa confiance en des choses inutiles.
Quant aux contestations avec les hérétiques, l'apôtre nous recommande de les éviter, pour ne pas nous fatiguer en vain; car en fin de compte nous n'y gagnerons rien. Lorsqu'il y a un homme assez pervers pour décider que, quoi qu'il arrive, il ne changera pas de sentiment, vous épuiserez-vous en vain à répandre la semence sur la pierre, au lieu d'orner les âmes des fidèles en leur parlant- de la charité et des autres vertus? Pourquoi donc l'apôtre dit-il dans un autre endroit: « Afin d'essayer si quelque jour Dieu leur donnera la repentance » (II Tim. II, 25), tandis qu'ici : « Rejette l'homme hérétique »,dit-il,« après le premier et le second avertissement, sachant qu'un tel homme est perverti et qu'il pèche, étant condamné par soi-même ? » Dans le premier passage il parle de ceux qu'on pouvait espérer devoir se corriger et qui résistaient seulement: mais dès qu'il s'agit d'un ennemi manifeste et connu publiquement pour tel, pourquoi combattre en vain, pourquoi porter vos coups dans le vide? Qu'entend-il par ces mots: « Etant condamné par soi-même ? » C'est que l'hérétique ne peut pas dire: Personne ne m'a enseigné, .personne ne m'a averti. Lors donc que malgré les avertissements il reste le même, il est condamné par son propre jugement.
« Quand j'aurai envoyé vers toi Artémas ou Tychique, hâte-toi de venir vers moi à Nicopolis ». — Que dis-tu, saint apôtre? Tu viens de placer la Crète sous son autorité, et de nouveau tu l'appelles vers toi. — Oui, mais ce n'est pas pour le détourner de ses devoirs, c'est pour lui donner plus de force. —En effet il ne l'appelle pas à lui pour qu'il l'accompagne et lé suive partout, écoutez en effet ce qu'il dit : « Car j'ai résolu d'y passer l'hiver ». Quant à Nicopolis, c'est une ville de Thrace. « Envoie devant Zénas ; homme de loi, et Apollon, et prends soin que rien ne leur manque ». On ne leur avait pas encore confié d'églises à gouverner; mais c'étaient des compagnons de saint Paul ; Apollon était véhément, il était savant dans les Ecritures et ha. bile à manier la parole. Pour Zénas, puisque c'était un homme de loi, il ne devait pas, diras-tu, être instruit par les autres. Mais ici par « homme de loi » il faut entendre qu'il était versé dans le droit judaïque, et ce que dit l'apôtre équivaut à ceci : Procure-leur tout en abondance, afin que rien ne leur manque. « Que les nôtres aussi apprennent à être les premiers à s'appliquer aux bonnes oeuvres pour les usages nécessaires, afin qu'ils ne soient pas sans fruit. Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment en la foi (par là il faut entendre ou bien ceux qui aiment Paul, ou bien les fidèles). Grâce soit avec vous tous. Ainsi soit-il ».