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Homilien über den Brief an die Hebräer (BKV)
I.
24. 25. 26. Denn nicht in das von Menschenhänden gemachte Heiligthum, welches ein Vorbild des wahren gewesen, ist Jesus eingegangen, sondern in den Himmel selbst, um jetzt vor dem Angesichte Gottes für uns zu erscheinen; und nicht, um oft sich selbst zu opfern, wie der Hohepriester jedes Jahr in das Allerheiligste eingeht mit fremdem Blute; denn dann hatte er oft leiden müssen vom Anbeginne der Welt; sondern jetzt ist er ein Mal am Ende der Zeit zur Hinwegnahme der Sünde durch sein Opfer erschienen.
Großes bildeten sich die Juden auf den Tempel und das Zelt ein; darum sagten sie: „Der Tempel des Herrn, der Tempel des Herrn.“1 Denn nirgends fand sich ein S. 269 solcher Tempel aufgeführt, weder in Bezug auf Pracht und Schönheit noch in irgend einer andern Hinsicht. Denn Gott, der den Bau angeordnet hatte, befahl, daß er mit vielem Aufwande ausgeführt werde, weil auch Jene durch Körperliches mehr angezogen und gewonnen wurden. Denn die Wände waren mit Gold überzogen, was ein Jeder, der da will, im zweiten Buche der Könige und bei Ezechiel lesen kann, sowie auch die Zahl der Talente Goldes, die damals verbraucht wurden. Der zweite Bau aber war glänzender, sowohl was Schönheit, als auch was alles Andere betrifft. Und nicht allein dadurch war er ehrwürdig, sondern auch weil er einzig und allein dastand und Alle durch seine Schönheit anzog; denn von den äussersten Grenzen der Erde kam man dorthin, sowohl von Babylon als aus Äthiopien. Dieß zeigt auch Lukas in der Apostelgeschichte an mit den Worten: „Es waren aber dort wohnhaft Parther und Meder und Elamiten und Bewohner von Mesopotamien, Judäa und Kappadocien, Pontus und Asien, von Phrygien und Pamphilien, Ägypten und von den Gegenden Lybiens bei Cyrene.“2 Die Bewohner des ganzen Erdkreises also waren dorthin zusammengekommen, und groß war der Name des Tempels. Was thut nun Paulus? Wie bei den Opfern, so macht er es auch hier; denn wie er dort (den Opfern) den Tod Christi gegenüber stellte, so stellt er auch hier den ganzen Himmel dem Tempel gegenüber. Er zeigt aber nicht dadurch allein die Verschiedenheit, sondern auch dadurch, daß er darthut, daß der Priester Gott näher stehe; denn er sagt: „um vor dem Angesichte Gottes zu erscheinen; so macht er also nicht nur durch den Himmel, sondern auch durch das Eingehen die Sache ehrwürdig. Denn er sieht nicht lediglich, wie hier, durch Vorbilder, sondern dort sieht er Gott selbst. S. 270 Siehst du, wie er allenthalben, um sich herabzulassen, Niedriges sagt? Was wunderst du dich aber, daß er als Mittler auftritt, da er ihn als Hohenpriester darstellt? „Und nicht, um oft sich selbst zu opfern, wie der Hohepriester jedes Jahr in das Allerheiligste eingeht mit fremdem Blute. Denn nicht in das von Menschenhänden gemachte Heiligthum, welches ein Vorbild des wahren gewesen, ist Jesus eingegangen.“ Also hier ist Wahrheit, dort aber sind Vorbilder; denn der Tempel war so gebaut wie der Himmel des Himmels. Was sagst du? Wenn er nicht in den Himmel eingegangen wäre, so erschiene er nicht, er, der überall zugegen ist und Alles erfüllt? Siehst du, daß sich Dieß alles aus die Menschheit bezieht? „Um,“ sagt er, „vor dem Angesichte Gottes für uns zu erscheinen.“ Was heißt Das? „für uns“? Er ist aufgestiegen, will er sagen, mit einem Opfer, das im Stande ist, uns mit dem Vater zu versöhnen. Warum aber, sage mir? War er denn feindlich? Die Engel waren es, er selbst war es nicht. Denn daß die Engel feindlich waren, erschließe aus seinen Worten: „Daß durch ihn Alles mit ihm versöhnt werde, sowohl was auf der Erde als im Himmel ist.“3 Ganz richtig sagt er also: „Er ist in den Himmel eingegangen, um jetzt vor dem Angesichte Gottes für uns zu erscheinen.“ Jetzt erscheint er, aber für uns. „Und nicht, um oft sich selbst zu opfern, wie der Hohepriester jedes Jahr in das Allerheiligste eingeht mit fremdem Blute.“ Siehst du, wie viele Verschiedenheiten obwalten? Statt oft, einmal; statt mit fremdem Blute, mit dem eigenen. Ein großer Unterschied! Er selbst also ist das Opfer und der Priester. „Denn dann hätte er oft leiden S. 271 müssen vom Anbeginne der Welt.“ Hier spricht er einen Lehrsatz aus und sagt: Wenn er wiederholt opfern mußte, so mußte er auch oft gekreuziget werden. „Jetzt aber ein Mal am Ende der Zeiten.“ Warum „am Ende der Zeiten“? Nach den vielen Sünden. Denn wenn es am Anfang geschehen wäre, darnach aber Niemand geglaubt hätte, so wäre das Erlösungswerk ohne Nutzen gewesen; denn Christus mußte nicht zum zweiten Mal sterben, so daß auch so sein Zweck erreicht worden wäre; da aber später die Sünden zahlreich waren, erschien er natürlich damals. Dasselbe sagt er auch an einer anderen Stelle: „Als aber die Sünde überschwänglich war, wurde die Gnade noch überschwänglicher.“4 „Jetzt aber,“ sagt er, „ist er ein Mal am Ende der Zeit zur Hinwegnahme der Sünde durch sein Opfer erschienen.“
27. Und wie es den Menschen bestimmt ist, einmal zu sterben, woraus das Gericht folgt.
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Commentaire de Saint Jean Chrysostome sur l'épître de Saint Paul aux Hébreux
1.
Un grand sujet d'orgueil pour les juifs, c'était leur temple et leur tabernacle. « Le temple du Seigneur», répétaient-ils, «le temple du Seigneur ». (Jérém. VII, 5.) Et, en effet, jamais au monde ne fut construit temple pareil, au point de vue de la dépense et de la beauté; sous tout rapport, enfin. Dieu qui l'avait fait bâtir, avait voulu qu'on le construisit avec beaucoup de magnificence, parce que son peuple se laissait éprendre et attirer par les splendeurs matérielles. Les parois intérieures étaient donc revêtues de lames d'or, et si vous voulez savoir d'autres détails, consultez le second livre des Rois ou le prophète Ezéchiel , vous verrez quelle énorme quantité d'or y fut dépensée. Le second temple fut encore plus magnifique en beauté et sous bien d'autres rapports. Il n'était pas seulement splendide et vénérable ; il était encore inique, et ses splendeurs attiraient à lui le monde entier. On s'y rendait des confins de la terre habitée, de Babylone comme de l'Éthiopie. Saint Luc .fait allusion à ce concours dans les Actes : « Il y avait», dit-il, « à Jérusalem des Parthes, des Mèdes, des Elamites, de ceux qui habitent la Mésopotamie, la Judée et la Cappadoce, le Pont et l'Asie, la Phrygie et la Pamphylie, l'Égypte et la contrée de Lybie qui est autour de Cyrène ». — (Act. II, 5.) Ainsi de toute la terre, on s'y était rendu; et le nom du temple était connu au loin. Que va faire saint Paul? Il va raisonner ici, comme il a fait à propos des sacrifices. Comme en face de ces immolations antiques il a placé la mort de Jésus-Christ, ainsi va-t-il au temple ancien opposer le ciel tout entier. Et non content de cette différence matérielle, il ajoutera que le prêtre de la nouvelle alliance s'est bien plus approché de Dieu. « Jésus-Christ», dit-il, « n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, mais dans le ciel même, afin de se présenter maintenant pour nous devant la face de Dieu ».
Il déclare que Notre-Seigneur s'est présenté devant la face de Dieu; il grandit ainsi la sacerdoce nouveau, non-seulement à raison du ciel où il est, mais aussi pour cette entrée sublime du pontife, qui lui fait contempler non par symbole seulement, mais en face DIEU lui-même. Comprenez-vous maintenant que tout ce qu'il a dit d'humble au sujet de Jésus , il l'a dit par condescendance pour nous? Serez-vous encore étonnés que le divin Sauveur intercède, puisque l'apôtre vous montre en lui le Pontife? « Non cependant qu'il s'offre souvent lui-même, comme ce grand prêtre qui entre dans le Saint des Saints tous les ans, en se couvrant du sang d'une victime étrangère (25) » ; car Jésus n'est pas entré dans un sanctuaire fait de main d'homme, qui n'était que la figure du véritable. Ainsi celui d'à présent est véritable; l'autre n'était que figuratif. Le temple était construit sur le modèle du ciel des cieux.
Mais que dit l'apôtre? Quoi? S'il n'était pas entré au ciel, il n'aurait pas eu la claire vision de Celui qui est partout et emplit tout? Vous voyez que c'est de Jésus-Christ comme homme que parle l’apôtre. Il dit que « pour nous » il s'est présenté devant la face de Dieu. Qu'est-ce à dire, pour nous? Il est monté, nous dit-il, avec un sacrifice capable d'apaiser le Père. — Mais pourquoi , dites-moi ? Était-il ennemi lui-même? — Les anges l'étaient, mais non pas lui; car pour ce qui regarde les anges, écoutez l'oracle de saint Paul : « Jésus a pacifié tout ce qui était sur la terre et tout ce qui était au ciel ». (Colos. I , 20.) Il a donc raison de dire que Jésus est entré dans le ciel, afin de se présenter pour nous devant la face de Dieu. Il s'y présente, en effet, mais pour nous.
« Et il n'y est pas ainsi entré pour s'offrir lui-même souvent, comme le grand prêtre entre tous les ans dans le sanctuaire, en se couvrant d'un sang étranger ». Vous voyez comme les différences sont nombreuses. Une fois, lui; l'autre, souvent; l'un entre avec son propre sang, l'autre avec un sang étranger. Grandes différences. — Jésus est donc à la fois sacrifice, prêtre et victime. (526) S'il n'était pas tout cela, s'il devait offrir plusieurs sacrifices, il faudrait qu'il fût plusieurs fois crucifié : «Autrement » , dit-il, « il aurait fallu qu'il eût souffert plus d'une fois depuis la création du monde (26) ».
Mais voici une parole profonde et mystérieuse : « Au lieu », dit-il, « qu'il n'a souffert qu'une fois vers la fin des siècles ». Pourquoi : « Vers la fin « des siècles?» Après de nombreux péchés commis dans le monde. Si tout s'était passé dès le commencement, personne ne l'aurait cru; et son incarnation avec tous ses dévouements devenaient inutiles; Jésus-Christ, en effet, n'aurait pu convenablement mourir deux fois. Mais après un long règne du péché, il convenait qu'il se montrât. C'est, au reste, ce qu'il dit ailleurs : «Où le péché a abondé, la grâce a surabondé ». (Rom. V, 20. ) « Et maintenant une seule fois vers la fin des siècles, il a souffert pour abolir le péché en s'offrant lui-même pour victime ».