FIN
[5] Quant à moi, il me suffit d'avoir été jugé digne de mentionner tout ce que j'ai transmis par écrit. En effet, ce n'a pas été sans Dieu que ta pensée a été mue à me commander la composition de ce livre et à transmettre par écrit les vies de ces saints. Pour toi du moins, très fidèle serviteur du Christ, en les retrouvant avec plaisir, après avoir pris pour une preuve suffisante de la résurrection leurs vies, leurs travaux et leur si grande patience, marche à la suite avec ardeur, nourri de salutaire espérance, voyant les jours futurs plus courts que ceux du passé. [6] Prie pour moi, en te conservant tel que je te connais depuis le consulat de Tatien jusqu'aujourd'hui, et tel que je t'ai trouvé encore, depuis que tu as été élu préposé à la très pieuse Chambre. En effet, celui qu'une telle dignité accompagnée de richesses et une telle autorité n'ont pas rendu incapable de la crainte de Dieu, celui-là s’appuie sur le Christ, qui s'est entendu dire par le diable : « Je te donnerai tout cela, si prosterné tu m'adores.»