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Histoire de l'Église
CHAPITRE XI.
Lettre de Damase Évêque de Rome, contre diverses hérésies.
Profession de foi envoyée par le Pape Damase, à Paulin, Évêque lorsqu'il était à Thessalonique en Macédoine.
Puisque cette erreur s'est élevée depuis le Concile de Nicée, que quelques-uns osent dire avec une bouche sacrilège, que l'esprit saint a été sait par le Fils, nous prononçons anathème contre ceux qui ne publient pas franchement qu'il a la même substance, et la même puissance que le Père, et le Fils. Nous prononçons aussi anathème contre ceux qui suivent les erreurs de Sabellius, en disant que le Père est le même que le Fils. Nous prononçons anathème contre Arius, et contre Eunome qui bien qu'ils usent d'autres termes, assurent avec une égale impiété que le Fils, et le Saint Esprit sont des créatures. Nous prononçons anathème contre les Macédoniens, qui étant descendus d'Arius ont changé de nom, sans changer d'impiété. Nous prononçons anathème contre Photin qui renouvelant l'hérésie d'Ebion, ne reconnaît notre Seigneur Jésus-Christ que comme le Fils de Marie. Nous prononçons anathème contre ceux qui introduisent deux Fils, un avant tous les siècles, et l'autre depuis l'Incarnation. Nous prononçons anathème contre ceux qui disent que le Verbe de Dieu a tenu lieu d'âme raisonnable à 296 la chair humaine, parce qu'il est vrai que le Fils et le Verbe de Dieu n a point été dans son corps à la place de l'âme raisonnable, et intelligente; mais qu'il a pris une âme raisonnable, et intelligente, et exempte de péché pour sauver l'homme entier. Nous prononçons anathème contre ceux qui disent, que le Verbe de Dieu est éloigné de lui par quelque sorte d''extension, qu'il n'a pas la même substance, et qu'il finira un jour. Nous tenons pour séparés de notre communion, ceux qui ont passé d'une Eglise, à une autre, jusques à ce qu'ils soient retournés à la ville, où ils ont premièrement reçu l'imposition des mains. Que si quelqu'un a été ordonné en la place de celui qui avait quitté son Eglise, que celui qui l'avait quittée demeure privé de l'honneur du Sacerdoce, jusques à ce que son successeur se repose dans le Seigneur. Si quel qu'un ne dit pas que le Père a toujours été, que le Fils a toujours été, et que le saint Esprit a toujours été, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le Fils est né du Père, c'est a dire, de sa substance divine, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le Fils est vrai Dieu, qu'il peut tout, qu'il sait tout, et qu'il est égal à son Père, qu'il soit anathème. Si quelqu'un dit que le Fils n'était pas dans le Ciel avec son Père, pendant qu'il était sur la terre avec les hommes, qu'il soit anathème. Si quelqu'un dit que la divinité du Fils de Dieu, a souffert la douleur de la Croix, et non l'âme ni le corps auxquels le Fils de Dieu s'était uni en prenant la forme d'esclave, comme dit l'Ecriture sainte, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le Verbe a 297 souffert dans la chair, qu'il a été crucifié dans la chair, qu'il est mort dans la chair, et qu'il a été le premier né des morts, en tant qu'il est la vie, et l'auteur de la vie comme Dieu, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas qu'il est assis à la droite de Dieu le Père dans la chair, à laquelle il s'est uni, et qu'il viendra dans cette chair juger les vivants, et les morts, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le saint Esprit procède véritablement, et proprement du Père, comme le Fils, et qu'il est de la substance de Dieu, et vrai Dieu, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le Saint Esprit peut tout, qu'il sait tout, et qu'il est partout comme le Père, et le Fils, qu'il soit anathème. Si quelqu'un dit que le saint Esprit a été fait, ou qu'il a été fait par le Fils, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le Père a fait toutes les créatures visibles, et invisibles, par le Fils, qui s'est Incarné, et par le saint Esprit, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le Père, le Fils, et le saint Esprit n'ont qu'une Divinité, une Majesté, une Puissance, une Gloire, un Empire, un Royaume, une volonté, et une vérité qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le Père, le Fils, et le saint Esprit sont trois Personnes véritables, égales, vivantes éternellement, contenant tout ce qu'il y a de visible, et d'invisible, toutes-puissantes, qui jugent tout, qui vivifient tout, qui sont tout, qui savent tout, qu'il soit anathème. Si quelqu'un ne dit pas que le saint Esprit doit être adoré par toutes les créatures, comme le Père et le Fils, qu'il soit anathème. Si quelqu'un a 298 des sentiments Orthodoxes touchant le Père, et le Fils, et qu'il n'en ait pas d'Orthodoxes touchant le saint Esprit, il est hérétique, parce que tous les hérétiques, qui ont de mauvais sentiments touchant le Fils de Dieu, et le saint Esprit, se trouvent coupables de la même perfidie, que les Juifs, et les Païens. Si quelqu'un divise la Divinité en disant que le Père est Dieu, et que ce sont des Dieux, et non un Dieu par l'unité de leur divinité, et de leur puissance, ou que mettant à part le Fils, et le saint Esprit, il ne reconnaisse que le Père pour un seul Dieu, qu'il soit anathème. Le nom de Dieux a été donné par Dieu même aux Anges, et aux Saints ; mais il n'a point été donné au Père, au Fils, et au saint Esprit. C'est le nom de Dieu qui leur a été donné, à cause de l'unité » de leur divinité, afin que nous sachions que nous sommes baptisés au nom du Père, du Fils, et du saint Esprit, et non au nom des Anges, ni des Archanges, comme les hérétiques, les Juifs, ou les Païens qui n'ont que la folie, et l'erreur en partage. Le salut des Chrétiens est d'être baptisés au nom. de la Trinité, c'est à dire du Père, du Fils, et du saint Esprit, et de croire la vérité, et l'unité de la divinité, de la puissance, de la majesté, et de ta substance des trois personnes.
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Kirchengeschichte (BKV)
11. Ein anderes Synodalschreiben desselben Bischofs Damasus gegen verschiedene Irrlehren
Bekenntnis des katholischen Glaubens, welches der Papst Damasus an den Bischof Paulinus in Mazedonien schickte, der in Thessalonich war1.
S. 283 „Da nach der Synode zu Nizäa dieser Irrtum aufgetaucht ist, daß einige sich unterfangen, mit unheiligem Munde zu behaupten, der Heilige Geist sei durch den Sohn geworden, so belegen wir mit dem Banne, die nicht mit aller Freimütigkeit bekennen, daß der Heilige Geist mit dem Vater und dem Sohne eine und dieselbe Wesenheit und Macht besitze.
Ebenso belegen wir mit dem Banne diejenigen, welche dem Irrtum des Sabellius anhangen und sagen, Vater und Sohn sei ein und derselbe.
Wir belegen mit dem Banne den Arius und Eunomius, welche mit gleicher Gottlosigkeit, wenn auch mit verschiedenen Worten behaupten, daß der Sohn und der Heilige Geist Geschöpfe seien.
Wir belegen mit dem Banne die Mazedonianer, die, hervorgegangen aus der Wurzel des Arius, nicht die Gottlosigkeit, sondern nur den Namen geändert haben.
Wir belegen mit dem Banne den Photinus, welcher, die Irrlehre des Ebion2 erneuernd, unsern Herrn Jesus Christus nur aus Maria geboren sein läßt.
Wir bannen auch diejenigen, welche behaupten, es seien zwei Söhne, einer vor der Zeit und ein zweiter nach der Annahme des Fleisches aus Maria.
Wir bannen jene, welche behaupten, an Stelle der vernünftigen Seele sei der Logos Gottes im menschlichen Fleische gewandelt. Denn eben der Sohn, der Logos Gottes, ist nicht an Stelle der vernünftigen und denkenden Seele in seinem Körper gewesen, sondern er hat unsere, das ist eine vernünftige und denkende Seele, jedoch ohne die Sünde, angenommen und erlöst.
Wir bannen auch diejenigen, welche sagen, der Logos Gottes sei durch Ausdehnung und Zusammenziehung vom Vater geschieden worden, und die die gotteslästerliche Behauptung aufstellen, derselbe sei ohne eigene Hypostase oder werde ein Ende nehmen,
S. 284 Diejenigen aber, die von einer Kirche zur anderen übergehen, betrachten wir so lange als von unserer Gemeinschaft getrennt, bis sie zu eben den Städten zurückkehren, in welchen sie zuerst geweiht worden sind. Wenn jemand daraufhin, daß ein anderer (Bischof) von einer Stelle auf eine andere gegangen ist, an dessen Stelle und bei dessen Lebzeiten geweiht worden ist, so soll derjenige, der seine Stadt verlassen hat, auf so lange des bischöflichen Amtes verlustig sein, bis sein Nachfolger im Herrn entschläft.
Wenn jemand nicht bekennt, daß immer der Vater und immer der Sohn und immer der Heilige Geist ist, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt, daß der Sohn aus dem Vater, das heißt aus der göttlichen Wesenheit desselben gezeugt worden ist, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt, daß der Sohn Gottes wahrer Gott ist, wie sein Vater wahrer Gott ist, und daß er alles kann und alles weiß und dem Vater gleich ist, der sei im Banne!
Wenn jemand sagt, daß der Sohn Gottes zur Zeit, wo er auf Erden war und im Fleische wandelte, nicht zugleich im Himmel und mit dem Vater war, der sei im Banne!
Wenn jemand sagt, daß bei dem Kreuzesleiden den Schmerz der Sohn Gottes als Gott erduldet hat und nicht das Fleisch mit der Seele, mit dem er sich umkleidet hat als der Knechtsgestalt, die er angenommen, wie die Heilige Schrift sagt3, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt, daß er im Fleische, das er angenommen, sitzet zur Rechten des Vaters, in welchem er auch kommen wird zu richten Lebendige und Tote, der sei im Banne!
Wem jemand nicht bekennt, daß der Heilige Geist wahrhaft und eigentlich aus dem Vater ist, wie auch der Sohn aus dem göttlichen Wesen und Gott und Gottes Logos ist, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt, daß der Heilige Geist alles kann und alles weiß und überall gegenwärtig S. 285 ist, wie auch der Sohn und der Vater, der sei im Banne!
Wenn jemand sagt, der Heilige Geist sei ein Geschöpf oder durch den Sohn geworden, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt, daß der Vater alles, das ist das Sichtbare und Unsichtbare, durch den Sohn und den Heiligen Geist gemacht hat, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt eine Gottheit, Macht, Göttlichkeit, Gewalt, eine Herrlichkeit und Herrschaft, ein Reich, einen Willen und eine Wahrheit des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt drei wahre Personen, des Vaters, des Sohnes und des Heiligen Geistes, die einander gleich, immer leben, alles beherrschen, das Sichtbare wie das Unsichtbare, alles vermögen, alles richten, alles beleben, alles schaffen, alles erhalten, der sei im Banne!
Wenn jemand nicht bekennt, daß der Heilige Geist von der ganzen Schöpfung angebetet werden müsse, wie auch der Sohn und der Vater, der sei im Banne!
Wenn jemand vom Vater und Sohn richtig denkt, vom Heiligen Geist aber nicht das Rechte glaubt, der ist ein Häretiker; denn alle Häretiker, die über den Sohn Gottes und über den Heiligen Geist schlecht urteilen, befinden sich nachweislich im Unglauben der Juden und Heiden.
Wenn jemand eine Teilung vornimmt und den Vater Gott und den Sohn Gott und den Heiligen Geist Gott nennt und darauf besteht, daß sie Götter genannt werden und nicht Gott wegen der einen Gottheit und Macht, die wir glauben und wissen, die des Vaters und des Sohnes und des Heiligen Geistes, die ein Gott ist, oder wenn er den Sohn und den Heiligen Geist ausnimmt, so daß er meint, der Vater allein sei Gott zu nennen oder als ein Gott zu glauben, der sei im Banne!
Denn der Name 'Götter' ist von Gott aus Gnade auch den Engeln und allen Heiligen gegeben worden; für den Vater, den Sohn und den Heiligen Geist aber wird wegen der einen und gleichen Gottheit nicht der S. 286 Name 'Götter', sondern die Bezeichnung 'unser Gott' gelehrt und geboten, damit wir glauben, daß wir nur auf den Vater und den Sohn und den Heiligen Geist getauft werden und nicht auf die Namen der Erzengel und Engel, wie Häretiker oder wie Juden oder Heiden irrtümlich wähnen. Das also ist das Heil der Christen, daß wir glauben der Dreifaltigkeit, nämlich dem Vater, dem Sohn und dem Heiligen Geist, und uns taufen lassen auf sie, die eine Gottheit, Macht und göttliche Wesenheit, und an Gott glauben.”
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Hefele, a. a. O. 743 A. 6, glaubt, daß dieses Synodalschreiben des Papstes Damasus vom Jahre 380 stamme, aber nicht an Bischof Paulinus von Thessalonich — Bischof dieser Stadt war damals Acholius —, sondern an den eustathianischen Bischof Paulinus von Antiochien gerichtet worden sei. Am einfachsten löst sich die Schwierigkeit, wenn man annimmt, daß S. 283 sich Paulinus von Antiochien damals, als ihm der Papst die Anathematismen schickte, in Thessalonich aufhielt. Man beachte die Worte: in Mazedonien, in Thessalonich. Vgl. auch das Namensverzeichnis in der Ausg. v. Parmentier S. 398. ↩
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Zu Ebion s. oben S. 17 A. 1. ↩
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Phil. 2, 7. ↩