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The Ecclesiastical History of Theodoret (CCEL)
Chapter XXIV. Synodical Epistle written against Aetius.
After these transactions the emperor ordered Aetius to be condemned by a formal Letter, and, in obedience to the command, his companions in iniquity condemned their own associate. Accordingly they wrote to Georgius, bishop of Alexandria, the letter about him to which I shall give a place in my history, in order to expose their wickedness, for they treated their friends and their foes precisely in the same way.
Copy of the Letter written by the whole council to Georgius against Aetius his deacon, on account of his iniquitous blasphemy.
To the right honourable Lord Georgius, Bishop of Alexandria, the holy Synod in Constantinople assembled, Greeting.
In consequence of the condemnation of Aetius by the Synod, on account of his unlawful and most offensive writings, he has been dealt with by the bishops in accordance with the canons of the church. He has been degraded from the diaconate and expelled from the Church, and our admonitions have gone forth that none are to read his unlawful epistles, but that on account of their unprofitable and worthless character they are to be cast aside. We have further appended an anathema on him, if he abides in his opinion, and on his supporters.
It would naturally have followed that all the bishops met together in the Synod should have felt detestation of, and approved the sentence delivered against, a man who is the author of offences, disturbances and schisms, of agitation over all the world, and of rising of church against church. But in spite of our prayers, and against all our expectation, Seras, Stephanus, Heliodorus and Theophilus and their party 1 have not voted with us, and have not even consented to subscribe the sentence delivered against him, although Seras charged the aforenamed Aetius with another instance of insane arrogance, alleging that he, with still bolder impudence, had sprung forward to declare that what God had concealed from the Apostles had been now revealed to him. Even after these wild and boastful words, reported by Seras about Aetius, the aforenamed bishops were not put out of countenance, nor could they be induced to vote with us on his condemnation. We however with much long suffering bore with them 2 for a great length of time, now indignant, now beseeching, now importuning them to join with us and make the decision of the Synod unanimous; and we persevered long in the hope that they might hear and agree and give in. But when in spite of all this patience we could not shame them into acceptance of our declarations against the aforesaid offender, we counted the rule of the church more precious than the friendship of men, and pronounced against them a decree of excommunication, allowing them a period of six mouths for conversion, repentance, and the expression of a desire for union and harmony with the synod. If within the given time they should turn and accept agreement with their brethren and assent to the decrees about Aetius, we decided that they should be received into the church, to the recovery of their own authority in synods, and our affection. If however they obstinately persisted, and preferred human friendship to the P. 90 canons of the church and our affection, then we judged them deposed from the rank of the bishops. If they suffer degradation it is necessary to appoint other bishops in their place, that the lawful church may be duly ordered and at unity with herself, while all the bishops of every nation by uttering the same doctrine with one mind and one counsel preserve the bond of love.
To acquaint you with the decree of the Synod we have sent these present to your reverence, and pray that you may abide by them, and by the grace of Christ rule the churches under you aright and in peace.
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Seras, or Serras, had been an Arian leader in Libya. In 356 Serras, together with Secundus, deposed bishop of Ptolemais, proposed to consecrate Aetius; he refused on the ground that they were tainted with Orthodoxy. Phil. iii. 19. In 359 he subscribed the decrees of Seleucia as bishop of Parætonium (Al Bareton W. of Alexandria) (Epiph. Hær. lxxiii. 20). Now he is deposed (360) by the Constantinopolitan Synod. Vide Dict. Christ. Biog. s.v. Stephanus, a Libyan bishop ordained by Secundus of Ptolemais, and concerned with him in the murder of the Presbyter Secundus, as described by Athan. in Hist. Ar. §65 cf. Ath. de Syn. §12. Heliodorus was Arian bishop of Apollonia or Sozysa (Shahfah) in Libya Prima. cf. LeQuien Or. Ch. ii. 617. Theophilus, previously bishop of Eleutheropolis in Palestine, was translated, against his vow of fidelity to that see, (Soz. iv. 24) to Castabala in Cilicia. On the place Vide Bp. Lightfoot. Ap. Fathers* Pt. ii. Vol. III. 136. ↩
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συμπεριηνέχθημεν is the suggestion of Valesius for συμπεριεψηθίσθημεν , a word of no authority. ↩
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Histoire de l'Église
CHAPITRE XXII
Lettre de Damase Évêque de Rome, et des autres Évêques d'Occident aux Évêques d'Illyrie touchant le Concile de Rimini.
Cette profession de foi fut désapprouvée par tous les défenseurs de la vérité, et principalement par les Évêques d'Occident, comme il paraît par leur lettre aux Évêques d'Illyrie. Elle est signée premièrement par Damase qui avait succédé à Libère, et qui était orné de toute sorte de vertus, et par quatre-vingt-dix autres, qui avaient été assemblés à Rome, d'Italie, 140 et des Gaules. et dont j'aurais mis ici les noms si je n'avais jugé que cela serait inutile. Mais pour la lettre la voici.
Damase, Valère et les autres Évêques assemblés dans le saint Concile de Rome, aux Évêques d'Illyrie nos très-chers frères, salut en Notre-Seigneur.
« Nous ne doutons point que vous ne teniez notre sainte foi, qui est fondée sur la doctrine des Apôtres, et qui n'est nullement contraire aux sentiments des Pères, et que vous ne la prêchiez au peuple. Il n'est pas permis aux Prêtres de Dieu, qui sont les Maîtres des sages du monde, d'être dans un autre sentiment. Cependant nous avons appris par le rapport de nos Frères les Évêques des Gaules, et de l'État de Venise, que quelques-uns s'efforcent d'insinuer l'erreur dont les Évêques doivent prendre garde que les fidèles ne soient surpris, non plus que de tout ce qui est contraire aux véritables explications, soit ue tous les Docteurs de l'Église s'accordent dans l'étendue de l'Empire Romain, sans déchirer l'unité de la foi par leurs contestations, et par leurs disputes. Car dès que la malignité des hérétiques commença à s'élever de la même sorte que l'impiété des Ariens s'élève 141 encore aujourd'hui, trois cent dix-huit de nos Pères assemblés à Nicée élevèrent une muraille contre les machines, et les attaques du démon, et préparèrent un contrepoison contre leur doctrine corrompue. Ce contrepoison est de croire que le Père et le Fils n'ont qu'une même divinité, une même vertu, et une même nature. Nous devons aussi croire que le saint Esprit est de la même substance ; et nous avons ordonné que ceux qui seront dans un autre sentiment, seront retranchés de notre Communion. Quelques-uns ont entrepris de violer cette règle salutaire, et cette décision adorable. Mais ceux mêmes qui s'étaient portés à cet attentat dans le Concile de Rimini, l'ont en quelque sorte réparé, en confessant qu'ils avaient été trompés par une manière de raisonner, qui ne leur paraissait pas contraire à la doctrine publiée dans le Concile de Nicée. Le nombre de ceux qui se sont trouvés à Rimini ne peut faire aucun préjudice à la bonne doctrine, par ce qu'ils s'y sont assemblés sans la participation de l'Évêque de Rome, qu'il fallait plutôt consulter que nul autre ; sans la participation de Vincent, qui a joui de la dignité Episcopale durant tant d'années, et sans celle d'un grand nombre d'autres, qui étaient de même sentiment que ceux-ci, par ce que ceux qui ayant été trompés, ont semblé s'en éloigner, ont témoigné que cet éloignement leur déplaisait, lorsqu'ils ont eu la liberté entière de leur jugement. Vous reconnaissez donc qu'il faut retenir inviolablement la doctrine qui a été établie dans le Concile de Nicée sur l'autorité des Apôtres, et que tous les Évêques tant d'O- 142 rient que d'Occident, qui sont professïon d'être Catholiques, doivent se glorifier de tenir avec nous. Nous espérons que ceux qui sont dans un autre sentiment seront bientôt retranchés de notre communion, et privés de la dignité Episcopale, de sorte que les peuples délivrés comme du joug des erreurs qu'ils leur imposent, auront la liberté de respirer. Car pour eux ils n'ont garde de désaveugler le peuple, puisqu'ils sont aveuglés eux-mêmes. Que votre jugement soit conforme au jugement de tous les Evéques, demeurez-y fermes, et inébranlables, et assurez-nous-en par vos lettres, afin que nous n'en puissions douter. »