§ 9.
Ayant achevé ces rites, le grand prêtre dépose le corps dans un lieu convenable avec les autres corps des saints d'égale dignité. Si le défunt, en effet, a vécu, corps et âme, d'une vie agréa à Dieu, son corps méritera d'être associé aux honneurs de l'âme sainte dont il a Partagé le combat et les sueurs sacrées. C'est pourquoi la Justice divine associe le corps à l'âme lorsqu'elle octroie à cette dernière le salaire ultime qu'elle a mérité car lui aussi a partagé au cours du même Pèlerinage la sainteté ou l'impiété d'une même vie, A bien les institutions sacrées accordent-elles à l'un et à l'autre la communion théarchique: à l'âme, par une pure contemplation et par la science des rites sacrés; au corps, à travers l'image de l'huile très sainte et par les symboles Parfaitement sacrés de la communion théarchique sanctifiant ainsi l'homme tout entier, accomplissant l'oeuvre sainte de son salut intégral, et annonçant, par les rites de sa liturgie universelle, l'absolue plénitude de la résurrection à venir.